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Réflexion sur Astrid et collision avec un inconnu [Pv Allen et Ellio] |
| Invité Invité
| message posté le Mer 1 Mai 2013 - 22:26 dans Réflexion sur Astrid et collision avec un inconnu [Pv Allen et Ellio] | • • | • • | Je marchais de ça de là, le long des ruelles, a demander a chaque créatures d’Astrid ce qu’elle savait sur Astrid. Depuis quelques temps, je ne sais pas exactement pourquoi, je cherche le maximum d’informations sur elle et sur le rêve. Si on veut faire sourire une personne, le meilleur moyen, c’est de savoir comment pouvoir le faire, non ?
Astrid ? Bah, la créatrice, quoi, on la connait pas vraiment, c’est juste une entité divine, de celle qu’on imagine a son image sans vraiment l’avoir vu. Enfin si, mais juste une fois, au tout début. Puis ensuite, elle s’évanouit, comme un papillon. Un papillon aux ailes d’ivoire, insaisissable, car c’est juste une image de l’esprit. C’est un mirage, un mirage qu’on poursuit bêtement.
Au fond, qu’est-ce que je cherche, en cherchant Astrid ? La réponse a mes propres problèmes, la clé du mystère de ce monde, ou bien autre chose ?
En attendant, ce que je cherche n’est pas ici, les rues de la ville foraine sont bondées, comme toujours. Je me souviens de la première fois que je m’y étais rendu, rien que d’en parler j’ai le dos douloureux. Il faut dire que ce n’est pas rien de tomber d’un train volant a je-ne-sais combien de mètre du sol et de s’en sortir vivant en tombant sur une personne.
Cette personne, c’était Iris, celle qui lui a permis de voir Astrid une seconde fois. Celle qui lui a permis de comprendre : de comprendre qu’Astrid ne sortirais de ces petits nuages que pour elle. Iris, la déesse à l’écharpe d’arc-en-ciel, messagère des dieux, annonciatrices de bonne et de mauvaises nouvelles.
Iris…
Iris ne se souviens plus bien de moi de moi…Voir pas du tout, elle est amnésique, comment peut-on être messagère de quoi que ce soit si on est amnésique ? C’est peut-être pour ça qu’elle est verte : elle ne sait pas (ou plus) qui elle est…Les verts sont toujours comme ça, que ce soit leur passé, leur présent ou leur avenir, ils ne savent pas quoi en faire. Les verts sont comme Astrid, ils cherchent un sens à leur vie sans vraiment en trouver.
Rectification : ils cherchent un sens à une vie dont ils ne veulent pas donner de sens. Ils cherchent sans vouloir trouver. Ils cherchent parce que c’est justement ça, le sens de leurs vies : chercher. Ils cherchent sans comprendre pourquoi ils le font. Ils ne veulent pas comprendre : la question pourquoi leur fait peur. Comme Astrid.
Alors quand on demande pourquoi à Astrid, elle ne répond pas, même si c’était Iris qui lui posait la question, elle ne répondrait pas. Astrid laisse ses couleurs dans l’ignorance, elle les « emprisonne » sans leur expliquer vraiment ce qu’elle attend d’eux, elle leur donne des directives sans leur en expliquer le but, elle « joue » avec eux. Et je commence a croire que la seule chose qui différencie Astrid d’un dictateur c’est justement son coté enfantin (quoique…).
Pourquoi vouloir la faire sourire, donc ? Ben, un dictateur qui sourit, ce n’est pas courant ! Et puis la petite Enola a grandit, aussi, avant, elle aimait bien le rêve, elle se plaisait dans sa prison dorée, mais maintenant…La petite Enola ne sait plus quoi en penser, elle pense que cela fait longtemps qu’elle est ici, trop longtemps. Elle pense que sa mère a besoin d’elle et qu’elle doit retourner là-bas, en Allemagne, à Berlin.
Oui, le vrai monde me manque, ma mère me manque. Ici, tout est faux, tout est trop lumineux, trop « destiné » à nous faire oublier notre monde. Toute cette niaiserie et toute cette hypocrisie m’exaspère. Cacher les problèmes ne les fait pas disparaitre. Et si Astrid acceptait ne serait-ce qu’une fois de venir nous voir, nous, ses jouets (ces couleurs, comme elle dit), j’aimerais lui dire en face.
J’aimerais aussi qu’elle arrête de chercher un sens à sa vie sur notre dos, mais cela, je ne lui dirais pas. On ne résout rien avec les mots de la colère.
Enfin, arrêtons de nous égarer dans nos pensée…Je relève un instant la tête et regarde autour de moi. J’étais toujours dans la ville foraine (quelle surprise !). Je crois que je me dirigeais vers le parc d’Attraction. Et je n’avais pas la moindre envie de me distraire aussi stupidement.
Et dire qu’avant j’adorais ça…
Je m’apprête à faire demi-tours mais voila que soudain un homme-lapin sauvage apparait et que nous entrons en collision violement avant de tomber sur le cul chacun de notre coté. Bravo, Eno, tu as fait fort, cette fois…
Je lève mes yeux vers lui, me relève précipitamment et m’excuse platement.
-De...Désolée, je pensais a autre chose en marchant et disons que…Je ne vous ai pas vu et que…
La suite, je me demande un peu si c’était nécessaire de le préciser.
-Je m’appelle Enola, au fait…Et vous ?
Tu t’enfonce ma vielle…
-Oh, excusez moi, on ne se connait pas, vous n’êtes pas obligé de me dire votre nom…
Je pourrais me retourner pour lui foutre un vent que j’aurais l’impression d’être tout aussi polie…Mais pour l’instant, je suis là, face à lui, à attendre sa réaction.
Bien fait, ça m’apprendra a penser un roman dans ma tête pendant que je marche dans la rue…
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| | | Allen Age : 25 Humeur : Embêtante ~
| message posté le Jeu 2 Mai 2013 - 9:36 dans Re: Réflexion sur Astrid et collision avec un inconnu [Pv Allen et Ellio] | • • | • • | Perfect Day, c'était les deux mots aux quels je pense depuis ce matin. Bizarrement, depuis que je suis arrivé dans ce rêve, la vie n'a pas été très dure. Et mise à part Qwil et Colombe, je n'ai rencontré personne, ici. Je me demande si ils sont comme Qwil, pessimiste et insupportable, ou comme Colombe, folle ? La question que je me pose particulièrement est la suivante : "Qu'est ce qu'on fait ici ?"
C'est une question pertinente pour moi, je ne connais pas la réponse et j'ai horreur de la laisser telle qu'elle est maintenant. C'est donc pour quoi je vais partir à la recherche d'information; mais où ? Je connais cet endroit aussi bien la Norvège; je n'ai jamais mis les pieds dans ce pays. D'ailleurs, je me demande bien à quoi il ressemble. Vu que c'est un pays froid, il doit y avoir surement de la neige. Il pleut là bas ? Par hasard, ce n'est pas un pays où l'on pèche beaucoup de poisson ?
Evitons de s'éparpiller sur d'autres questions que celle de départ : "Que fait on dans ce rêve ?" Il y a plusieurs facette à cette question. La première est : "Qu'est ce que ce rêve ?" La deuxième : " Pourquoi Astirde nous a envoyée ici ?" Et enfin la troisième, également la dernière : " Qui est Astride ?"
La dernière question est la plus importante, mais pour y répondre il me faut la solution de la première et de la deuxième parce que dans un certain sens, "Qu'est-ce que ce rêve ?" est également fondamentale. Mais en soit, on peut très bien répondre aux trois énigmes d'un seul coup. Le seul problème qu'il y aura est le faite que ma réponse sera incomplète. De toute façon, ma réponse sera incomplète. Je n'ai pas beaucoup d'information sur ce sujet. Que la vie peut-être compliquée...
- Ce rêve est un endroit créé par Astride, une jeune fille. Je ne l'ai vu qu'une fois; juste avant de venir dans ce lieu étrange. Elle m'a envoyé ici quand ma sœur est morte, j'étais désespéré. Je n'avais plus de famille, c'est peut-être pour ça qu'elle m'a déplacé ici. Et la couleur, c'est quoi ces couleurs qu'elle nous donne. J'ai l'impression d'être classé dans le dossier indigo. J'ai l'impression qu'on me voit uniquement comme un indigo... -
Cette réponse devient du n'importe quoi. Cet endroit est du n'importe quoi. J'en ai marre, au tant mourir. Depuis tout à l'heure, je marche. Encore et encore. Je remarque que je suis dans un parc d'attraction. Il y a plein de monde, j'ai entendu dire que c'est les créatures d'Astride. La grande roue, le grand huit, j'ai jamais fait tout ça et je rêverais. Waoow !
Je suis tellement submergé par ce lieu magnifique que je heurte quelqu'un. Je ne sais pas qui c'est. Mise à part que ce soit une fille blonde avec des yeux d'azure. Nous sommes tous les deux assis sur le cul, l'un en face de l'autre.
-De...Désolée, je pensais à autre chose en marchant et disons que…Je ne vous ai pas vu et que…
-Je m’appelle Enola, au fait…Et vous ?
-Oh, excusez moi, on ne se connait pas, vous n’êtes pas obligé de me dire votre nom…
Clame, je vais pas te tuer. Je sais que je suis classer dans le rang des fous mais quand même, j'ai encore toute ma tête. Enfin je crois... En plus elle me vouvoie, on doit avoir un peu près le même âge pourtant.
- Excuse moi, je ne faisais pas attention moi non plus. Je m'appelle Allen. Enchanté, Enola. |
| | | Ellio Age : 27
| message posté le Jeu 6 Juin 2013 - 21:50 dans Re: Réflexion sur Astrid et collision avec un inconnu [Pv Allen et Ellio] | • • | • • | Le réveil, tout le monde le connait, il est souvent dur, il est souvent atroce, tout le monde l'a connu se réveil qui arrive, parfois, tous les jours. Mais ce n'est pas le cas d'Ellio, non, pas aujourd'hui en tout cas, il n'a pas dormi de la nuit il a, certes, louer une chambre d'hôtel pour y dormir mais une fois arriver dans ce nouveau milieu, il ne l'a pas trouvé. Un peu comme s'il ne se sentait pas en sécurité, on a beau se mettre sur son lit, bouger dans tous les sens pour trouver la position parfaite, compter les moutons mais non. Il arrive des jours où il est impossible de trouver le sommeil, de s'enfuir loin de tout ce qu'on a vécu la journée qu'elle eut été magnifique ou horrible. C'est pourtant ce qu'aimerait le jeune officier, il n'a pas fermé l'oeil depuis qu'il est dans ce rêve sauf lors de sa noyade. Mais bon, il s'est réveillé quasiment aussitôt et on ne puis affirmer que son rêve en était réellement un.
Il se leva du sofa où il s'était mis à penser à toutes les choses qui lui était arrivé dans sa vie, tout... sauf à sa soeur qui pourtant, était l'une des plus belles choses qui lui était arrivé dans sa vie. Mais il ne trouvait le moindre souvenir de celle-ci, son nom, son physique, sa personnalité... Sa personne. D'un pas lourd il se dirigea vers la pièce qui faisait office de salle de bain, se rinça le visage, prit sa douche, s'habilla et s'arrêta une trentaine de secondes pour fixer cette cicatrice ronde au niveau du bassin. Ce jour-là, il s'en souviendrait toujours, ce jour-là, c'est un jour que nul homme ou femme ne peut oublier. Un jour où la mort vous à murmurer ses dires, des dires presque hypnotisant « Vient, vient chez moi, quitte ce malheureux monde pour moi, où le repos de te sera attribué, où tu seras loin de tous tes ennuis ». Oui, chacun à son interprétation de la mort, de ses dires, de son intervention mais il faut vivre cette expérience pour avoir son opinion sur celle-ci. Finalement, il ne tarda pas plus sur cette sombre pensée qui lui rappelait ce qui lui avait été octroyé la guerre, il se retourna dans la chambre pour s'emparer de ces affaires personnelles, retourna sur ces pas pour se regarder une dernière fois dans le miroir puis, s'avança vers la porte de la chambre, respirant profondément avant de l'ouvrir.
Une fois les multiples couloirs traverser, l'officier sortit du bâtiment et on peut dire qu'aux premiers allure c'était une belle journée enfin... Du type ensoleiller, Ellio n'a jamais connu de belle journée de depuis 1939 et il en connaitra surement plus, c'est ce que lui disait son coeur, comment connaitre une merveilleuse journée après ce qu'il a vécu ? Il secoua sa tête, il en avait marre, marre de penser à cela, marre de se dire qu'il avait eut le pire sort de tous, c'est vrai. Nombre de ses camarades ont succomber sous les balles, les explosions, les débris, ils étaient à plaindre mais pas lui. D'un ton neutre il s'engouffra dans une ruelle dont on pouvait comptait une bonne centaine de personne, à se demander comment ils faisaient pour survivre sous toute cette masse m'enfin, à voir la plupart des personnes ce n'était pas tous des humains et peut-être qu'ils n'avaient pas besoin de respirer pour vivre mais du désespoir des couleurs de ce monde ? C'est un scénario qui était possible mais sincèrement, Ellio en avait strictement rien à foutre et il détestait plus que tout le matin, seul moment de la journée où il se sentait faible, impuissant, misérable.
Une fois arrivé au bout de la ruelle, une grande place s'offrait à lui, on y voyait de multiple magasins, maisons, bâtisse et même un grand mur où pourrait projeter une vidéo grâce à un projecteur, peut-être qu'il y avait des scéances cinématographiques de temps en temps ou alors que c'était pour préparer un grand événement. Deux rues s'offraient maintenant à lui une qui allait au nord et l'autre à l'est, sans compter celle où il est venu, il soupira longuement puis, prit une pièce de sa vareuse en se murmurant simplement « Pile, nord, face, est, que cette pièce puisse choisir ce qu'il en doit être. »
D'une pression du pouce, l'engin argenté s'envola dans les airs reflétant un rayon de soleil et au moment de retomber Ellio la rattrapa, la cachant dans sa paume, c'était le moment de savoir. Ses doigts s'ouvre lentement, dévoilant une partie d'un aigle. Bien, ce sera donc l'est. Et d'un pas sûr, il s'y dirigea. Les minutes passaient et plus la chaleur se faisait suffocante, il retira donc sa vareuse qu'il posa soigneusement sur son épaule gauche. Après cinq bonnes minutes de marche, il cessa sa marche, ce qu'il avait devant lui était tout simple ahurissant, grande roue, ça, il connaissait oui, mais le reste... Tous de grands engins ou circuit dans les airs inconnus à ses yeux, parfois il voyait des sortes de wagon allant à toute vitesse sur le chemin de fer qui leur étaient destinés, il ne pensa pas plus à ça, il n'irait pas dessus sous peine de gerber ses tripes, c'est sûr. Il se rapprocha de la grande roue quand tout d'un coup il percuta quelque chose avec ses pieds, faut bien l'avouer, sur le moment il a failli ce péter la gueule sur le sol. Il baissa sa tête et vit deux personnes assises sur le cul : une avec des habits de lapin violet et l'autre, plutôt normal, une jeune fille blonde dont il ne voyait ses yeux. Il soupira, mais putain, sans déconner depuis quand on s'assoit par terre ? Songea-t-il un cour instant avant de se dire que c'était surement des gamins avec une case en moins. Il reprit son chemin sans prononcer la moindre excuse. C'est de leur faute après tout, y a suffisamment de banc pour pouvoir s'asseoir.
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