Colombe était assise par terre, elle avait marché, beaucoup marché. Elle était entrée dans la forêt. C’est si beau les forêts, c’est vert, vivant. Cependant marché lui avait fait mal, c’est vrai pourquoi marcher quand on sait voler ? Mais, ses ailes à elle s’était disloquer et les plumes étaient tombées. Elle était tombée, elle avait voulu voler mais était tombée. Et ça lui faisait mal, elle sentait encore ses membres se disloquer et le sang couler… c’est chaud le sang, avec un gout un peu métallique. Sur le sol de la forêt, elle dessinait en chantonnant doucement. Elle voulait s’envoler de nouveau et ne pas tomber, tomber le mot lui faisait peur, l’effrayait… Colombe se demandait si les oiseaux avaient peur de tomber. Elle tourna ses yeux bleus vers le ciel, c’est si beau le ciel, si bleu, si pur. Pas comme ici, la terre brune, sombre, terne et morne. Là assise par terre dessinant comme une enfant et chantonnant doucement, elle donnait une impression d’innocence charmante, renforcée par la présence de la robe blanche qu’elle portait. Elle aimait le blanc, c’est simple, joli. C’est la couleur d’une colombe. Elle sourit au soleil, de ce sourire léger, mystérieux un peu superficiel, de son si charmant sourire de folle. Elle baissa les yeux, sur le chemin elle avait ramassé des plumes, de belles plumes blanches et duveteuses. Ce sont mes plumes, mes plumes perdues, pensait-elle. Sur le sol elle avait dessiné un oiseau, un bel oiseau, doucement elle posa sur les ailes de l’oiseau les plumes blanches qu’elle avait ramassé. Et elle chantonnait doucement « Toi aussi tu les as perdu, tes plumes tes jolies plumes… ». Elle était bien, toute seule, toute seule avec les oiseaux qui chantaient dans les arbres. Elle ria, pas très fort, d’un joli rire cristallin. Elle était heureuse, elle n’était plus là-bas, dans ce monde qui lui faisait peur, ce monde ou personne ne voulait la comprendre, mais peut-être qu’ici se serai pareil… Ça elle ne savait pas. Elle entendit du bruit derrière elle, mais elle restait là, assise en chantonnant, sans tourner la tête et ses yeux de folle tourner vers le ciel.

La forêt, un endroit qu'il aimait bien. Les arbres sont tellement magnifique, avec leur grand feuillage. Aussi étrange que merveilleux avec tous les objets qui peuvent leur pousser sur leurs branches. Oui, Qwil adorait cet endroit. Peut-être même un peu plus que la montagne, lieu qu'il a parcouru beaucoup de fois. Il admirait chaque
détail et se nourrissait de ce calme qu'il ne vivait jamais deux fois dans la même journée.

Le violet s'était arrêter bien des fois pour regarder toutes les babioles dans les arbres. Là-bas, un arbre à bouquet de fleurs. Plus loin, un arbre à ours en peluche. C'est pas le genre de truc qu'il voyait souvent, mais il avait apprit à ne pas se choquer pour si peu. C'est vrai que la première fois qu'il était venu... Il préférait ne pas trop y repenser et reprenait sa marche tranquillement. Soudain, il s'arrêta.

Il vient de voir le plus bel arbres de la forêt; un chocolatier! Qwil aimait bien leur donner des nom, toutes choses doit en avoir un. Alors, il s'empressa de grimper dans le chocolatier et après mainte effort il réussira à récupérer l'objet tant convoiter. Le violet aurait très bien pu prendre une de ces sucreries accrocher à une branche beaucoup plus baisse, mais il n'avait pas d'amusement à ne pas prendre de risque.

- Toi aussi tu les as perdu, tes plumes tes jolies plumes...

Cette voix le stoppa net dans son mouvement de déballage. Elle était si envoûtante, puis un petit rire cristallin. Qwil prit le temps de retirer l'emballage de sa tablette de chocolat avant de redescendre de l'arbre avec le chocolat dans la bouche pour ne pas entraver ses mouvements. Puis il marcha vers la direction du rire, il voulait absolument savoir d'où venait cette si jolie voix. Cependant, quelque chose le retint soudainement par le bras.

- Qu'es que tu fout encore toi?

Dit-il d'une façon qui soulignait son mécontentement. Non mais, que fiche-t-il encore cet abruti?

Qwil était parti des ruines où l'on se trouvait tout à l'heure. Je ne voulait pas rester seul alors je l'ai suivie. Je marchais doucement derrière lui pour ne pas qu'il m'entende même si je savais qu'il allait me remarquer un moment où un autre. Pendant qu'on marchait, je voyais que Qwil observait les arbres en souriant. Ils étaient bizarre ces arbres, mais je préférais regarder le ... Non, rien. Je trouve tout de même que Qwil est mignon quand il sourit. Je ne suis pas homosexuel, je suis juste... Stop! STOP! Allen, reprend tes esprits ! Alors que je secouais la tête pour enlever ces idées de ma tête, Qwil était déjà montait sur un arbre qui faisait pousser du chocolat. Ooooh! C'est bon le chocolat quand même. *___* Alors qui était sur le point de déballer l'emballage de la plaque de chocolat, on entendit:

Toi aussi tu les as perdu, tes plumes tes jolies plumes...

UN OISEAU MUTANT! 8D J'ai toujours voulu en voir un! Enfin, je suis pas sûr que ce genre de truc soit vraiment réele. Qwil s'était arrêté dans son action, pour re-continuer son déballage de plaque chocolaté. Il revint sur le sol et, avec un geste assez brusque, je prends le bras de Qwil. Il se retourne et me voit; il crie

- Qu'es que tu fout encore toi?

Il n'était pas content de le voir, pourquoi j'ai fait ça, je n'aurais peut-être pas dus! Enfin, je ne savais pas quoi dire, à part la vérité:

Je ne voulais pas être tout seul.

Je rougit sur le coup, lui aussi. Il continua sa marche et je le suivis.