I- 1, 2, 3, viens donc avec moi.
Prénom et/ou pseudo : Maximilian ou tout simplement Milian'
Âge : 12 ans
Origines : Allemandes
Arrivée : Pendant la seconde guerre mondial
Manie, habitude : Regarder fixement les personnes qu'il apprécie dans les yeux et chantonner quelque fois une berceuse du bout des lèvres...
Marque : Torse - Cœur brisé
Groupe : Violet
II- 4, 5, 6, je suis ta hantise.Milian' est un garçon frêle, fragile, qui tombe souvent malade, certains diront qu'il est faible et instable psychologiquement, ce qui n'es peu être pas faux, quand on sais ce que le garçon a vécu...Il a la peau extrêmement pale, presque d'un teint maladif. Le sentiment de tristesse est en permanence présent sur son visage, il ne sourit presque jamais, depuis la mort de sa mère et celle de son meilleur ami. Ses yeux sont verts comme deux émeraudes, mais leur teint est souvent terne et sombre et ses cheveux blonds comme le blé doré de l'été, souvent ébouriffés et parfois sales. Le jeune garçon ne parle jamais, mais son regard en dit beaucoup sur son histoire sombre, qui l'a marquer a jamais. Il arrive qu'il murmure quelques mots aux personnes qu'il apprécie vraiment, il arrive qu'il les regarde dans les yeux pour lire leurs pensées et déchiffrer leurs émotions, ce qui a pour effet d'effrayer certaines personnes. Mais malgré tout, il se montre doué d'une affection universelle pour tout les êtres vivants et fervent défenseur des animaux et des plantes. Milian' ressemble a une enveloppe vide, sans âme, sans sentiments autres que la tristesse. On dirait presque que depuis la mort de sa mère, il ne vit pas, comme si il se l'interdisait, comme si il s'interdisait d'être un survivant...Ou bien se sent il lui même a moitié mort...
III- 7, 8, 9, sort vite de ton œuf.Je suis né un jour d'été, le soleil brulait les plaines, les fruits mures pendaient aux arbres, bel été...Été trompeur, surtout, car quand je suis né, le mal était fait, et la haine n'allait pas tarder a engloutir l'Europe...
Je me souviens, je me souviens des longues soirées passées a regarder le soleil se coucher, en écoutant le cri des cigales, de la chaleur douce qui nous enveloppait...Quel beau monde, quel beau ciel bleu azur, quel beau mensonge...Il ne faut pas se mentir, le monde n'es pas beau, il ne l'a jamais été et ne le sera jamais, malgré le printemps qui redonne vie a mes contrées natals encore enneigées, malgré l'été et ses fruits au doux goût sucrés, malgré l'automne qui fait roussir les forêts de mon pays adoré...Parce que l'hiver finit toujours par arriver, avec son lot de désolation...
L'hiver est arrivé sous forme de haine, et la haine a engloutis les fruits sucrés, les bourgeons encore pales et les belles feuilles rousses, la haine, tel un flot, a tout englouti. Pays pauvre, humilié est devenu bourreau...Petit gosse des campagnes est devenu enfant soldat...
Ne pas
surtout pas
toucher terre
dit l'enfant
Je ne voulais pas de ses paroles de haines, je ne voulais pas de cette colère qui n'était pas la mienne, je ne voulais rien d'autres que de retourner dans ma belle campagne, d'écouter a nouveau mes cigales, et de regarder mes feuilles rougir pour l'automne...
Mais du rouge, je n'ai plus revus que le sang, la folie, la furie...Et cette haine, cette haine, pourquoi cette haine? Elle brulait, elle faisait mal, elle tachait mes mains de rouge...Écarlate comme les feuilles de l'automne...
Quelle herbe dans ces herbes
est l'herbe qui hurle?
Chaire a canon, simple outils, simple arme de guerre...Les innocents enfants que nous étions sont devenus adolescent en apprenant la haine...
Et la fierté d'un pays meurtrier nous somme devenus, mon frère, lui, est devenu une de ces étranges ombres a la logique monstrueuse et a l'envie de tuer toujours en éveille...J'ai commencer a le craindre, a avoir peur de son uniforme noir comme le deuil...J'aurais du comprendre...
Ou
poser le talon
sans éveiller la bête?
Maman, ma chère maman, toi qui faisait de ton mieux pour me conserver de cet enfer, toi qui me souriait même quand les larmes coulaient comme des cascades sur tes joues devenus pales, et ton regard rassurant pourtant devenu terne depuis cette maudite guerre, maman, ma petite maman...Si j'ai survécu tout ce temps, c'est grâce a toi, le sais tu?
Chut
murmure la mère
ne chante, ne danse pas
les gueules de feu
avalent la jambe
la jambe du chant
la jambe de la danse
J'ai cacher ma peur, j'ai cacher mon dégout derrière le silence, derrière mon regard vide...Les monstres n'ont pas voulu m'apprendre la haine, j'étaie trop faible pour leur guerre, un poids inutile pour « notre glorieux pays »...Et pourtant, ma mère, ma mère toujours la pour me défendre...
Puis il y a eu Lucas, ce petit enfant « impure » que ma mère a décider de cacher a l'abri des monstres. Il était sympa, Lucas, pas vraiment diffèrent des autres avec ses bouclettes brunes couleur chocolat...C'est vraiment bête de dire qu'il est différent des autres, parce que moi, je ne voyait pas la différence... On n'avait pas besoin de se parler, un regard, et on se comprenait, c'était comme ça...ça aurais du rester comme ça....
Alors pourquoi? Pourquoi tout s'est arrêter? Pourquoi ma mère a arrêter de chantonner ces berceuses et pourquoi Lucas a il arrêter de arpenter silencieusement nos couloirs comme un chat?
Tout ça s'est arrêter un jour d'automne, ou les feuilles rouges tombaient en tempo sur le sol de la cour, rouge comme le sang de ma mère qui coulait goutte a goutte sur le carrelage blanc, et mon frère qui se tenait au dessus d'elle, le regard vide de toutes émotions...
Il m'expliqua qu'ils étaient venus chercher Lucas, parce que c'était un « inférieur » et que ma mère n'avait pas voulu, qu'elle avait voulu le défendre...Alors ils l'avait tuée, parce que c'était une traitresse, de toute façon...
J'aurais voulu pleurer, hurler, le frapper, mais au lieu de ça, je suis remonter calmement dans ma chambre, comme anesthésié de tout sentiments, et j'ai fermer la porte, tout doucement, écoutant attentivement le bruit du bois qui grince...
Puis j'ai entendu un son régulier, le bois du sol s'est mis a grincer, et une voix de petite fille s'est mis a murmurer, doucement, tout doucement...
« Bonjour petite couleur perdue… Astrid est là, Astrid est venue te sauver, n’aie plus peur… Astrid est seule aussi, veux-tu jouer avec Astrid ? »
Les premières larmes ont couler sur mes joues, suivit d'autres, beaucoup d'autres, je me suis mis a trembler, secoué d'émotions...J'ai essayer d'articuler malgré tout quelques paroles...
« J..Je t...T'en pris...Astrid....Emmène moi loin...D...D'ici...Ma maman...Est morte...Qui va me protéger maintenant? »
Elle me sourit doucement, et fait rouler ses crayons par terre, les uns après les autres, tout en chantant un douce mélodie qui calme ma douleur...
« Astrid choisit une couleur, Astrid choisit une couleur !
De quelle couleur va-t-elle te peindre ?
Elle va te peindre en ROUGE !
Non, pas rouge, pas le sang...Rouge passion, rouge colère…
Elle va te peindre en ORANGE !
Orange? Comme les feuilles d'automne?Orange, centre de l’univers…
Elle va te peindre en JAUNE !
Jaune, ça me rappelle la lumière du soleil d'été...Tu seras heureux à jamais…
Elle va te peindre en VERT !
Les forêts d'été, si fraiche et ensoleillées Vert, la chance te guidera mais…
Elle va te peindre en BLEU !
Comme les yeux de mamans...Peur dans les plaines abyssales…
Elle va te peindre en VIOLET !
De belles fleurs, Lucas aimait beaucoup leur parfum...Tes souvenirs te feront mal…
Elle va te peindre en INDIGO !
Indigo? C'est trop sombre...Je n'aime pas cette couleur...Ta folie tu ne pourras que craindre…
De quelle couleur va-t-elle te peindre ? »
Mes yeux se ferment peu a peu...Et dans un un dernier moment de conscience, je murmure...
« Dit Astrid, tu voudrais bien être ma maman? »
J'irai
répond l'enfant
je chanterai, je danserai
dans les airs et sur les eaux
et s'ils minent les rêves
je volerai au dessus de mes rêves
J-P Siméon « toucher terre »
IV- 1, 2, 3, qui est derrière toi ?
Pseudo : Enola, Gray 8D
Comment avez-vous trouvé ce forum ?Comme ça, en cherchant dans mes tiroirs
Avez-vous des suggestions pour l’améliorer ?Un nouveau thème un peu moins sombre, ça fait mal aux yeux, la...
Avez-vous des remarques à faire ? [code validé o/]