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| message posté le Mar 19 Fév 2013 - 22:44 dans Un peu d'amour dans ce monde de brute, bon sang! | • • | • • | BIENVENUE A VOUS, SIMPLE MORTEL, QUI LISEZ CES LIGNES Le principe est simple, je vous mitonne ici de petites histoires d'amour bien made in Enola. Elles ne sont pas obligées d'avoir des liens avec le rp ou le réel, mais certaines en aurons surement, elles me trottent déjà dans la tête, et je suis sure qu'elles feront plaisir =3. Pour les autres, elles sont un peu "surprise" selon mon inspiration, alors elles ne risque pas de plaire a tout le monde (hein, Qwil?) mais après tout, elles ne sont valables qu'ici, et puis jusqu’à maintenant, aucuns personnages de TC n'est vraiment en couple, alors on peu se le permettre 8D. (conclusion : Han, aller les gens, faites des orgies, tombez amoureux et vivez d'amour et d'eau fraiche! Vous êtes dans le rêve d'Astrid pour ça!). Bon, voici mon premier récit, on commence avec du boyxboy d'emblée (oui, oui, Ren, je sais, pleure pas...) mais z'inquiétez pas, ceux qui n'aiment pas, y aura du couple hetero ensuite 8D.
petite précision : j'utilise tout les persos, sauf ceux supprimés. Qu'ils aient finit leur fiche ou non, ou que leur compte n'ai pas été co depuis longtemps ou que le roleplayeur me déteste/VLAM J'utilise aussi les créatures d'Astrid et les prédéfinis. 8D Et il y aura peu être des scènes, mais pas pour l'instant. 8D
ps : vous ne pouvez pas me tuer, je suis sous la protection de l'ONU/VLAM si seulement c'était vraiiiiii *fuis*
Une larme a verser
Hochant la tête de gauche à droite, Allen regarde la ville foraine du sommet de l’immeuble immense ou il est perché. Il s’enivre des bruits de la ville, des jacassements des passants, de la luminosité changeante de se paysage utopique qui n’est sans doute qu’un rêve. Ses yeux effleurent le paysage sans réellement l’observer, son regard est vide, triste, dénué de sens. Son âme brisée, en mille morceaux, a ses pieds. Léa, Léa, Léa, où es-tu ma petite Léa ? Je te cherche partout sans te trouver…Montre toi, ce n’est pas drôle de jouer à cache-cache avec un mort. Il ne voit pas, Allen, qu’un jeune homme de trois ans son ainé passe dans la rue, d’un air triste, la tête baissé, les cheveux d’un rouge de sans séché cachant la moitié de son visage terne. En fait, si, Allen le voit, maintenant, il trouve la couleur de ses cheveux magnifiques, mais n’aime pas son teint. Son teint est gris, morne, triste. Mais déjà, le rouquin remarque sa présence, lève faiblement les yeux, et l’aperçoit, lui, l’adolescent a la raison en miette, a l’esprit évasif, transparent. L’inconnu lui sourit faiblement, ses yeux sont d’un ambré couleur miel, et s’animent soudain d’une étrange étincelle. C’est un sentiment inconnu à Allen qui brille dans les yeux de ce jeune homme. Allen ne sait pas trop quoi faire, alors il répond à ce sourire si chaleureux. Il ajoute même un « bonjour » pour montrer qu’il est bien polis. « Bonjour » répond calmement l’autre. Sa voix est douce et triste, comme celle de Léa. Léa, Léa, Léa. Et pourtant non, ce n’est pas elle. Le silence ce fait, et pourtant, ils continuent de se regarder, les yeux dans les yeux, puis enfin, Allen prend la parole, écartant l’une des mèches de ses cheveux blondes lui barrant la vue. « Je m’appelle Allen. Et vous ? » Déclare il d’une voix neutre, totalement creuse de tout sentiments. « Aleksey, juste Aleksey… » Répond l’autre, du même air totalement absent. Alors Allen hoche la tête, Aleksey, c’est plutôt joli, comme prénom. « Pourquoi tu ne monterais pas, Aleksey ? La vue est magnifique, d’ici… » Murmure il, les yeux rivés sur ce dernier. Il l’imagine déjà monter, s’asseoir, et rester muet. Oui, même au premier coup d’œil, on voit bien que cet Aleksey et le genre de personne qui doit parler peu. Le roux hausse les épaules, appréciant silencieusement le ton que prend son prénom dans la bouche de son nouveau compagnon. Puis il disparait, s’engouffrant dans la petite ruelle à droite pour aller escalader l’échelle extérieur grinçante sur le coté du bâtiment. Il entend ses pas faire grincer la taule, ce bruit distordu se mêle a ceux de la ville, et bientôt, son esprit s’évade a nouveau, jusqu'à ce qu’Aleksey aille se placer a coté de lui, levant les yeux vers l’horizon lumineuse, silencieux. « C’est beau, n’es pas ? » Souffle Allen, les yeux rivés vers le lointain. Aleksey reste silencieux un moment, puis se tourne vers Allen, pose une main sur sa joue et…Soudain, Aleksey sursaute et baisse la main brusquement. « Euh…Hum, desolé… » Bredouille il en baissant les yeux et en se refermant sur lui-même. A n’a pas compris de quoi Aleksey avais eu peur, il a les yeux fixés sur lui, encore tout étonné. « Désolé de quoi ? » Demande-t-il. Après une courte réflexion, il s’empresse d’ajouter : « Ta main ne m’a pas fait mal, tu sais, elle était très douce… ». Aleksey lève les yeux, le regarde un instant et se racle la gorge. « Tu…Enfin…Pourquoi a tu l’air si triste ? » Demande le russe d’une voix tremblante, timide. Allen ne répond pas, se retourne vers le paysage qui s’offre a lui, puis finit par murmurer d’une voix a peine audible. « Léa me manque.. ». Aleksey se tourne vers Allen et le fixe, muet, il ne sait pas qui est Léa, mais l’anglais lis dans les yeux de son compagnon qu’il comprend l’importance qu’elle prend. Il comprend aussi qu’elle est morte, et il lit dans les yeux d’Allen que son âme est brisée et que sa raison n’a pas supporter ce deuil. Mais au lieu de s’en répugner, le russe en reste silencieux. Ses traits adoptent ceux de la souffrance. « Alors toi aussi… » Murmure il. Allen n’a pas le temps de comprendre que déjà, Aleksey le prend dans ses bras, le serre contre lui. Allen l’entend pleurer silencieusement. Lui aussi, a mal…Lui aussi est tout cassé de l’intérieur. Alors, l’anglais le prend dans ses bras, aussi. Et puis, il se met à chanter, a chanter une chanson douce, comme pour sa sœur. Les chansons du roi lion, d’Aladin, de Frère des Ours, tout son répertoire y passe. Et chaque chanson fait remonter en lui de vieux souvenir, les larmes lui viennent, alors il se laisse pleurer, lui aussi. Après tout, garder ses larmes pour soit, ce n’est pas une bonne chose, les larmes brulent de l’intérieur, elles font mal, il faut qu’elles sortent, même si ça fait encore plus mal. Il devine qu’Aleksey n’aime pas pleurer, il devine qu’il veut paraitre fort mais qu’il ne l’est pas, parce que les larmes qu’il a gardé pour lui l’ont trop brulé, et que maintenant, elles se déversent sur ses joues. Des années de larmes refoulées se déversent en flot sur son visage, et viennent humidifier la capuche d’Allen. Puis Aleksey se redresse, murmure un faible merci, avant de regarder Allen en souriant. « Tu aurais du pleurer depuis longtemps, pas vrai ? » Fait le blond en lui rendant son sourire. « J’aurai du, oui…Mais je ne suis pas le genre de personne qui suis ce qu’il doit faire… ». Allen pose son front contre celui du roux, il regarde son teint se colorer de rosée, mais il ne fuit pas, il ne fuit plus, il reste immobile. « Tu a pleuré, toi aussi. » Fait-il remarquer après une longue période de silence. « J’ai pleuré pour Léa… » Murmure Allen. « Et moi pour Nina… » Fait Aleksey. Nina…Cela fait si longtemps qu’il n’a pas prononcé le nom de sa mère. Des sentiments refoulés depuis trop longtemps resurgissent, Il tremble un instant, l’envie de pleurer reviens, l’envie d’hurler, l’envie de se révolter, de crier, de supplier, de demander pardon, d’avoir honte, tout reviens. Tout revient, même l’envie d’aimer. Il levé les yeux vers Allen, ses traits se tordent de douleur et de gratitude. « Je crois que je n’ai jamais été comme ça…J’ai mal, mais…Mais je crois que j’ai besoin de toi… » Souffle il, oubliant totalement le fait que quelques heures plutôt, ils ne se connaissaient même pas. « Je comprend… » Répond Allen, ému qu’on lui accorde un tel intérêt, bouleversé qu’on ne le repousse pas, mieux encore, que l’on ai besoin de lui. « Allen…Je crois que c’est plus que ça encore… » Continue Aleksey d’une voix de plus en plus tremblante. « Allen…C’est si…C’est si étrange…Je crois que je t’aime… » Souffle il. Allen ne répond pas, et laisse les lèvres d’Aleksey se poser sur les siennes. Il se prend au jeu, il l’étreint, lui aussi, et lui rend son baiser. Il ne sait pas ce qu’il fait, c’est naturel. C’est juste un besoin, comme se nourrir et boire. Puis ils se redressent tout deux, se regardent, gardent silence un moment puis finissent par s’éloigner. « Si tu veux, demain, je serait là…Et les autres jours aussi. » Fit Allen en souriant. Aleksey hocha la tête, silencieux, souriant. Il reviendrait, il le savait. Et quand il reviendrait, le ciel serait d’un bleu limpide, et l’air serait chargés d’odeur marines, oui, ce jour là serait sans doute l’un des plus doux de toute sa vie. |
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