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Présentation de Corvo

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message posté le Dim 7 Juil 2013 - 2:34 dans Présentation de Corvo
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I- 1, 2, 3, viens donc avec moi.

[list]
Prénom et/ou pseudo : Corvo, pseudo trouvé dans un livre dont ce prénom était celui du personnage principal du livre
Âge : 31 ans
Origines : belge (une tout autre histoire qui ne sera pas dans la présentation)
Arrivée : 23 novembre 2001
Manie, habitude : s'amuser à s'auto-proposer des devinettes et à en créer
Marque : bonne question ! Et je laisse donc à Astrid (qui, étant donné est la créatrice de ce monde, se doit de choisir une marque. Bon, ok, je vais y réfléchir x)
Groupe : Indigo

II- 4, 5, 6, je suis ta hantise.

[Je voulais juste prévenir que franchement je ne savais pas vraiment quoi dire dans cette partit, enfin, de tout manière c'est un peu plus détaillé dans l'histoire]



Mystérieux, pathétique et malade mental, c'est ce que vous diront les personnes qui l'ont connu. Pourtant, Corvo lui, n'est pas de cet avis, ce sont les autres qui ne le comprennent pas, qui n'ont que peu de logique et qui cherche la facilité à tout bout de champs. Il est vrai qu'aux premiers allure il pourrait vous arriver de le traiter de fou pour ces changements d'humeur aussi brutal que frustrant pouvant passer de la joie à la colère en finissant par la tristesse en moins d'une seule minute mais ce n'est pas de sa faute. En tout cas, selon ses propres dires, il faut dire que sa vie comme son caractère d'ailleurs, bascula le jour où il fut incarcéré en prison pour erreur judiciaire. Ce jour-là, il avait juré de se venger et c'est à ce moment que sa raison bascula dans la "folie" suites aux souffrances offertes par ses locataires de cellules ce qui lui avait valu une trace indélébile sur le visage dont il a honte encore aujourd'hui, le cachant sous un masque à gaz noir.

Certains vous diront que sa tenu vestimentaire est classe, d'autre original, totalement dépassé ou encore effrayant. Car oui, il n'est pas courant de croiser des gens en pleines rues avec un masque à gaz, la seule chose qu'on peux vraiment connaitre chez lui sont ses cheveux d'un châtain clair quand celui-ci ne porte pas son chapeau melon de couleur noire. Il porte une chemise blanche soutenue au niveau du col d'une cravate aristocratique. Pantalon noir rayé de blancs et bottes noires, il n'y a pas grand-chose pour définir son style vestimentaire en soit. Le seul fait est que celui-ci n'est pas dû au hasard mais bien par choix, un choix qui reste encore mystérieux aux yeux de ceux qui l'ont croisé habillé ainsi...

III- 7, 8, 9, sort vite de ton œuf.

Jule Kayn, avocat du partit civil :

Je ne voyais rien, ma tête était abaissée, je ne pouvais bouger même en me débattant des liens me tenait les poignets comme les mollets. Avec mes pieds je m'étais mis en quête de savoir sur quoi j'étais et je l'eus rapidement sut en sentant deux longs cylindre en bois, une chaise, j'étais donc attaché à une chaise avec quelque chose sur la tête, sûrement un sac. Sur le moment il m'est rapidement venu à l'esprit que je m'étais fais kidnapper mais par qui ? Par quoi ? Comment ? Je ne me souvenais de plus grand-chose, seul mon prénom et mon âge me venait à l'esprit, où je vivais ? Quelle profession j'exerçais ? Tout ça je ne m'en souvenais plus... Je décidais de me débattre quand j'entendis des bruits de pas se rapprocher de moi, j'aperçus auditivement un ricanement aigu, une sorte de rire symbolique chez un fou.

« Tu sais qui je suis, hein, hein ? Et dis moi, ouais, tu connais mon prénom, pas vrai ? »

Je secouais ma tête, je ne savais pas qui c'était, je ne le voyais pas, comment il voulait que je lui réponde ce gars ? J'improvisais.

- Je ne sais pas qui vous êtes ! Je ne vous vois pas ! Je suis attaché, je suis censé agir comment, hein ? En vous répondant ? Commencez-donc par me retirer cette foutu chose sur ma tête qui m'empêche de vous voir !

« D'accord, j'accepte ce désir mais ce sera le seul, hein, hein, ok ? Hin hin. »

Tout d'abord, rien ne se passait, une dizaine de secondes coulaient avant que je ne vis l'ombre de la personne se rapprocher de moi, il me retira la chose qui me gâchait la vu, devant moi se dévoilait son visage ou du moins, son masque. Mon regard commença par le bas de son corps, une paire de bottes noires pas très longue arrivant à peine au niveau du fémur puis, un pantalon noir rayé de blancs, une ceinture ouverte en cuir noir, une chemise blanche à moitié rentré dans son pantalon et pour finir un type de cravate à la aristocrate attacher à un t-shirt noir. Pour ce qui était de son visage, on y voyait rien dû au masque qu'il portait semblable à un masque à gaz peut-être qu'il le portait pour pas que je puisse le reconnaître et divulguer son apparence à la police... Si je m'en sortais vivant. Tout était noir sur son masque, seul ses cheveux châtains clair se distinguais de toute cette nuance noire et blanche et pour finir, il avait un chapeau melon noir. Ma première impression fut que ce fut un mafiosi mais ce type d'habits n'y correspondait pas et puis, on était tout de même en 2001 ce genre de pratique n'existait presque plus.

« Alors, alors ? Tu me reconnais, hein ? Dit moi ! » Dit-il d'un air extrêmement joyeux en faisant de petits bonds de gauche à droite tout en claquant dans ses mains recouvertes d'une mitaine noire pour sa main gauche et d'une mitaine blanche dans sa main droite.

- Non, je ne pense pas vous reconnaître, pourquoi ? Je devrais vous connaître ? On s'est déjà rencontré ?

« Ooooh, mais nooon, comment que tu peux pas me connaître ? Pourtant, moi je te connais Jule Kayn, moi, moi je sais tout sur toi, hein, hein ? Tu ne me reconnais toujours pas ? » Dit-il avec un air qui semblait proche de l'étonnement.

- Je vous jure, je ne vous connais pas. Comment pouvez-vous tout savoir sur moi ? Lui répétais-je en insistant bien sûr ce fait.

« Non, non, non c'est pas bien de jurer Julien, c'est mal, très mal alors parce que tu ne me connais pas moi je ne te dirais pas comment je m'appelle, je suis extrêmement déçu de toi. »

Tout d'un coup son air joyeux disparu et sa voix devînt plus forte, voir agressif, comment je pouvais le connaître ? Alors que je commençais à chercher solution à ma fuite il me dégagea de mes pensées en insérant une lame sous ma gorge, ça ne ressemblait guère à un couteau, il n'avait pas de manche et je fus étonné en voyant que mon agresseur ne saignait pas à vu la fermeté dont il tenait son arme.

« Oui, je le sais, tu veux partir, ih ih et mais tu sais quoi ? Hein, ouais, tu sais quoi ? Je vais te laisser partir...»

Je ne le sentais pas ce coup-là et j'avais bien raison, il continua sa lancée de fou, il était devenu dans un état d'euphorie, il venait de passer du bonheur au sérieux et puis à l'euphorie le tout en moins d'une minute.

« Mais, mais, mais parce qu'il a des mais... Tu devras répondre à une devinette, si tu trouves la bonne réponse, tu peux partir et faire ce que tu veux mais... Si au bout de trois essais tu échoue et bien tu meurs. Amusant, hein, pas vrai ? Ih ih ! »

Mais ouais, c'est amusant de me menacer à mort, je devrais même sortir une bouteille de champagne... Pauvre connard va... Mais une devinette ça devrait le faire, pourvu qu'elle ne soit pas difficile, je ne comptais pas mourir maintenant.

- Je vous écoute, qu'elle est donc cette fameuse devinette ?

« Oh ouiiii, j'adore quand on veut jouer aux devinettes avec moi ! Alors, qu'est-ce que ça pourrait être ? Mmmm... Laisse-moi réfléchir veux-tu ? »

- D'accord.

Le temps qu'il prenait réflexion il me laissait du temps pour échafauder un plan d'évasion, j'examinais alors la pièce où je me trouvais : elle était vraiment sombre, je n'y voyais presque rien seul une faible lampe de bureau illuminait partiellement la pièce, je regardais un instant le malade mental en m'efforçant de lui sourire. Je pouvais voir une petite fenêtre, je regardais mon corps un cours instant et je pouvais parfaitement bien passer par celle-ci, manquait plus qu'à me débarrasser du gars. Il poussa un petit cri puis, me regarda.

« Oui ! J'ai trouvé ! Allez, parce que j'aime bien ta petite tête de blondinet je t'en donne une facile : Qu'est ce qui est rouge et qui fait clapclap ? »

Mais what the fuck ? C'était quoi cette devinette ? Mais qu'est-ce que j'en savais moi ? Il était totalement dérangé du cerveau ce gars ou quoi ? Je ne connaissais rien de rouge et qui faisait clapclap mais... Mais... Il était totalement malade ?

- On vous à déjà dis d'aller voir un psychologue ?

« Oui. »

- Et vous n'êtes pas allé en voir un ?

« Non, on vient de me le dire à l'instant, aller, répond donc à ma devinette, elle est pourtant facile et logique ! »

- Mais ce n'est pas logique ! Je vous assure !

« Bon, puisque tu refuses de dire une réponse, je vais faire un timing, tu as exactement 30 secondes pour me donner une réponse, j'en accepterais qu'une seule, réfléchis bien. C'est partit ! Hin hin ! »

Bordel de merde, qu'est-ce que j'en savais moi, qu'est-ce qui est rouge et qui fait clapclap ? Euh, euh... un taptap rouge ? Non, ce serait trop logique, euh... euh... Il ne devait plus me rester beaucoup de temps-là, putain je ne sais vraiment pas ! Je... Rha mais sur qui je suis tombé moi ?

« Finis ! Alors, ta réponse ? »

J'improvisais en espérant avoir la bonne réponse.

- Un extincteur, car il est rouge et quand on l'ouvre il fait '' clapclap '' !

Il me regardait étonné, ah, j'avais dû trouver réponse à sa devinette. Il se retourna, il avait l'air de prendre quelque chose sur la petite commode où se trouvait la lampe, j'entendis une sorte de cliquetis semblable à celui d'une arme à feu, il se retourna, je fermais mes yeux et il appuyait sur la détente. J'entendis un petit bruit de fête, j'entre-ouvris un oeil et vis un petit drapeau sortit du canon de l'arme, je soufflais de soulagement, je le regardais, il me regarda.

« FAUX  ! C'était un clapclap rouge  ! Ah ah  ! »

Hein  ? Il jetait son arme, en ressortit une et il appuya...



Alexandre Taylor, policier de Central Avenue, New york :

Je sortais enfin de ma voiture après une bonne heure de voyage, le fait est : qu'il y avait eu un accident sur Parc Avenue et donc, la circulation ce qui m'avait valu un fastidieux et long chemin. Une fois la portière refermée, je m'avançais vers un jeune officier, la corpulence musclé, il était élancer, cheveux blond aux yeux émeraude, je secouais ma tête faisant fuir mes souvenirs. Dès que je fus au contact je lui demandais où se trouvait le corps, il me montra du doigt la porte d'entrée de la maison : une grande maison, mur en brique rouge, de grandes fenêtres à l'avant, une allée de béton traversant un petit jardin emplie de fleurs en tout genre. Arrivé à l'intérieur une petite troupe de policiers s'offraient à moi, certains descendaient de la cave d'autre en remontait je ne m'y attardais pas à descendre, l'escalier était si vieux que les marches étaient cassées s'en était à se demander comment celui-ci tenait encore debout. Quelques mètres plus bas, je m'avançais vers une autre salle elle était sombre on avait dû d'ailleurs y rajouter de grandes lampes pour tout y éclairer, je poussais délicatement un homme qui se trouvait sur mon passage et je fus quelque peu... Surpris par ce que j'avais devant moi. Un jeune homme blond aux yeux bleus assis sur une chaise attachée avec des cordes aux niveaux des bras et des jambes, un troue d'au moins trois centimètres de diamètre dans le crâne, son exécution avait dû se faire avec un gros calibre. Je me retournais vers un inspecteur, habillé en noir, les cheveux gras de la même couleur, des yeux bruns surmonter de petites lunettes.

- Que s'est-il passé ? Avons-nous une quelconque preuves ? Indices ? Autres ?

Il me regardait d'un air assez sombre.

- Et bien... On n'a rien, pas même la moindre empreinte, le moindre cheveux ou autre ! Le temps que vous arriviez on a tout vérifié et on a seulement retrouvé ça mais comme je l'ai dis, aucune empreinte... Tenez.

Celui-ci me tendit au bout de la main un petit morceau de papier écris d'une très belle écriture, d'un air curieux je m'empressais de la prendre en le remerciant celui-ci hocha la tête et se mit à m'observer, il devait sûrement compter sur moi pour comprendre ce morceau de feuille.

- Je l'ai trouvé enrouler dans la plaie du jeune homme, je l'ai lu et elle n'est pas signé, étant donné que je ne connais pas ce type de crime je vous la remet, peut-être que vous en savez plus sur moi ou sur la méthode de ce tueur.

Je me mit à déchiffrer soigneusement celui-ci : « Je lui es dit '' Éh ! Qu'est-ce qui est rouge et qui fait clapclap ? '' et vous savez ce qu'il m'a répondu ? Hein, hein ? Il m'a dit '' Un extincteur'' Ah ah, pan, une balle dans le crâne. Réponse : un clapclap rouge. :D ». Je soupirais une fois la lecture faite, je ne savais pas si ce gars était fou ou s'il le faisait exprès mais ce qui était sûr que sa devinette était d'une bêtise sans mot mais je pense que moi-même je n'aurais eu la réponse, si logique mais si imprévu notre cerveau c'est habitué à la facilité et de ce fait, trouver une réponse dans l'énoncer de quelque chose est bien peu commun... Je passais ma main dans mes cheveux tout en regardant l'inspecteur qui essayait tant bien que mal de me dévisager.

- Non, je ne connais pas ce type, jamais vu ce genre de scène, peut-être un nouveau tueur en série.

- Si c'est le cas il faudra tout faire pour l'arrêter au plus vite, je n'ai pas envie d'avoir une autre polémique sur la police de New York car un tueur se balade dans les rues de la ville.

- Je n'en doute pas mais avant tout de chose, il serait bon de tout amener au labo, je vais envoyé une équipe scientifique sur les lieux pour examiner, on ne sait jamais, parfois on loupe certaines choses lors de la première inspection.

- Vous avez raison, de ce qui est mon cas je prendrais les preuves.

- Bien, merci inspecteur Anderson.

- Inspecteur suffit.

- Bien inspecteur, a une prochaine.

- Oui, je vous donnerez les résultats une fois ceci obtenus, on garde contact.

- Bien.

Il se retourna avec tous les '' semblant '' de preuves qu'on avait, si s'en étaient, franchement on avait à faire à un gars méticuleux. Une fois que celui-ci sortit de la pièce, je pris mon téléphone et appela mon équipe scientifique. Le temps qu'ils arrivaient je m'étais mis en quête de découvrir comment la scène s'était déroulé, dans la peau du gars. Imaginons : je suis un mec, intelligent, fou ou déjoncter j'aime poser des questions à mes victimes et leur offre deux choix, le premier de sortir vivant si elles répondent juste. Le second de mourir si elles répondent faux, donc les victimes n'auraient qu'une seule chance ? Ou plusieurs ? Seraient-elles soumise à un temps donné pour répondre ? Je soupirais en ayant toutes ces questions, si misérable mais importante pour l'enquête. Le genre de choses que je détestais le plus, ce type de criminel qui savait ce qu'ils faisaient, qui nettoyait tout après avoir fini ce qu'ils avaient à faire, des personnes dont on ne connaissait rien en fait... La seule chose qu'on avait s'était son écriture oui mais à quoi bon l'avoir si on a pas celle-ci dans la base de données fédéral du Pays ?

J'étais sûr qu'on ne trouverait pas ce type dans la base de données sinon, il ne se serait pas permit d'écrire à la main, a moins d'être totalement stupide ce qui est, je ne dirais pas le contraire, le cas pour la plupart des assassins et tueurs. Mais là, on avait rien, absolument rien, pas de douilles, pas de cheveux, pas d'empreintes seulement un flingue en plastique qui tir de petits drapeaux en soit... C'est déjà une bonne chose, il suffira de voir où ont vend ce genre de choses et on parlera au vendeur.

Après quelques minutes d'observation l'équipe arrivait enfin, en retard certes mais rien que de les voir me redonnait le sourire, on savait jamais ce que les scientifiques trouveraient. Je leur adressa un signe de la main en guise de salut, ils firent la même et commençaient à examiner la salle, par ma fatigue et ma réflexion je ne voulais pas les aider et je pensais sincèrement qu'ils n'avaient point besoin de mon aide. Dans un silence absolu je les observait, en attendant quelque chose de concret ou du moins... J'espérais.


Mac Anderson, inspecteur de la NYCPD  :

Dans ma main gauche j'avais le sac qui contenait les ''preuves'', ma main droite quant à elle était positionné au niveau de mon Colt, on ne savait jamais quand une embuscade arriverait. Certes, j'étais encore en présence de la police mais bientôt je serais seul dans ma voiture, à devoir traverser le Bronx, un quartier qui m'est peu sympathique à mon goût et aux goûts de toute la police d'ailleurs. Je venais de sortir de la maison pour me diriger vers ma voiture quand j'eus sentit un frisson dans mon dos, je ne savais pas pourquoi mais ce crime me faisait froid au dos, cela ressemblait à une exécution d'otages et si c'était un groupe terroriste qui se faisait passer pour une seule et même personne pour enlever tout soupçons ? Je ruminais sans cesse ce genre de scénario, de nos jours je ne savais plus trop quoi pensée, surtout depuis les attentats du 11 septembre il y a maintenant deux mois de ça. Après avoir dépassé la clôture du petit jardinet, je fis quelques mètres avant d'ouvrir la portière de ma voiture, y pénétrer, refermer la porte et au moment où je voulais ouvrir le contact j'eus une hésitation. C'est vrai et si au moment où j'insérais les clefs et activerais le contact ma voiture explosait ? Je secouais ma tête, ce n'était pas possible, pas devant autant de policiers, je pris une grande inspiration et ouvrit le contact et rien que le fait d'entendre le ronronnement du moteur me soulageait. Mon pied sur l'accélérateur je démarrais doucement la voiture, je prendrais de la vitesse une fois arrivé dans le Bronx, je ne savais pas pourquoi mais je détestais cette journée, je stressais comme pas possible depuis que j'avais été sur les lieux du crime, j'étirais ma chemise avec mon index tout en gloussant puis, prit de la vitesse avec la voiture espérant arriver le plus vite possible au commissariat. Je n'activerais pas les sirènes de peur d'attirer trop l'attention des voyous du quartier et alluma la radio de communication au cas où où ils y auraient des problèmes sur t-elle ou t-elle rue pour en prendre une autre.

Tout se passait merveilleusement bien pour le moment, je traversais les rues sans le moindre problème et même lorsque je m'arrêtais pour laisser passer les piétons ceux-ci ne faisaient guère attention à ma présence ce qui m'avait valu un énorme soulagement. Finalement je stressais peut-être trop pour peu de choses mais je pensais que c'était pardonnable, depuis ces attentats, on se méfiait de tout, y compris des citoyens. Mais bon, en soit je n'avais pas de quoi paniquer étant donné le peu de choses que j'avais trouvé sur les lieux, pourquoi voudrait-on me tuer ? J'eus un sourire quand je me rendais compte que j'avais passé le Bronx sans le moindre problème, il me restait encore deux quartiers à faire avant d'arriver et c'était des plus sûrs, je n'avais rien à craindre enfin... C'est ce que je pensais. Alors que je m'étais arrêté devant un passage piéton, une seule personne traversa puis, elle s'arrêta en plein milieu, dos à moi. Je lançais un vif regard à mes rétros-viseurs pour voir s'il n'y avait aucune voiture ou autre de dangereux derrière moi, j'approchais ma main près du klaxon et y appuya trois fois. Il portait un ensemble blanc et noir avec un chapeau melon et les cheveux châtains clair, il devait mesurer dans les un mètre 80, une taille a priori normal, il avait de bonnes formes de quoi attirer les plus envieuses contrairement à moi, avec mon petit bide et mes lunettes, je désespérais rien qu'à cela. Mais bon, je ne m'y attardais pas et réenfonça le klaxon mais cette fois-ci plus violemment. Il se retourna, contrairement à ce que la plupart des gens faisaient, sur la pointe des pieds faisant en sorte de tourner sur lui-même, j'eus aperçu rapidement un masque noir, rien qu'à cette vu j'appuyais sur l'accélérateur mais ce fut trop tard, j'eus le temps de voir vaguement la forme de son arme tirée, la vitre se brisa d'un seul tir et la balle transperça mon épaule droite, ayant perdu le contrôle du véhicule je dérapais sur plusieurs mètres de route en essayant de reprendre le contrôle et puis, plus rien...



Alexandre Taylor  :

- Alors, vous avez pu en tirer quelque chose  ?

- Et bien, à part le flingue en plastic et un stylo, qui à dû servir à écrire le papier, on a rien trouver, on va envoyé tout ça au laboratoire pour voir si on peut en tirer quelque chose.

- Bien, d'accord, merci.

- Pas de problème, on vous contact quand c'est fait.

- D'accord.

L'équipe prit les nouvelles preuves avant de s'en aller, je regardais ma montre il était 17 heure 34 et j'étais vraiment fatigué à croire que l'officier qui m'avait fourni mon café avait rajouter des somnifères. Je secouais ma tête pour rester éveillée et continuais à regarder la pièce, c'était donc définitif, il n'y avait rien d'autre qu'un stylo et un pistolet, j'espérais juste qu'on trouverait quelque chose dessus, ne serait-ce que le moindre petit poil ou tissus. J'avais envie de rester lunatique ou nostalgique je ne savais pas trop en fait, la dernière enquête que j'avais fais avec ce type de tueur datait du 10 septembre, un jour avant que notre Pays bascule dans l'ombre. Pourtant, on dit que c'est d'acte terroriste même si j'en doutais quelque peu, mais ce n'était pas de mon ressort et je n'allais tout de même pas douter des autorités administratives du Pays... Ne serait-ce que par respect étant donné le métier que je faisais. Je pris une clope pour me soulager de cette journée tout en ayant ma tasse de café à ma droite, je chercais ensuite une chaise qui se trouvait à l'autre bout de la cave et posa mes pieds dessus, assis sur la table, plongé dans mes pensées les plus profondes...

''- Fais attention à toi chérie, évite de trop stresser lors de ton entretien d'embauche.

- Ne t'inquiète pas mon amour, je reviendrais en forme avec ce travail, allez gros bisous !

Elle se rapproche de moi, ses longs cheveux blond reflète la lumière du soleil et m'embrasse. J'insiste sur ce baisé, je l'aime tellement, elle me regarde une dernière fois de ses yeux verts et lui murmure cette simple et tendre phrase que tout amoureux se dirait : je t'aime. Elle me sourit et se retourne, je la regarde encore une fois et observe ces deux immenses tours jumelles, si belles, si grande, si imposante. J'avance d'une bonne trentaine de mètres quand un violent bruit, presque assourdissant, retentit. J'entends des cris, je me tourne aussi vite que je le peux et... Aucun mot pour décrire ce qui se passe, Monica... Non... ''

Je secouais à nouveau ma tête en entendant mon téléphone sonné, je décrochais celui-ci.

- Oui, officier Taylor à l'appareil, que se passe-t-il ?

- Il faut que vous veniez tout de suite ! New York District 80 avenue, dépêchez-vous ! C'est important !

La dite personne me raccrocha au nez et vu comment celui-ci me parlait c'était bel et bien important, je pris une grande respiration quand un policier entra dans la pièce, sûrement pour faire état des lieux cependant, il me regardait surpris.

- Que se passe-t-il Messieur ? Vous pleurez à cause de la disparition de l'inspecteur Anderson ? C'est un bon homme, je le sais mais il faut pas s'en faire, il est dur comme du rock, il s'en sortira.

- Humpf....

Je décidais de l'ignorer en le poussant assez gentiment, bordel je n'avais même pas remarqué que j'avais les larmes aux yeux, je les essuyais pour éviter d'avoir d'autre remarque de ce genre et évitait aussi le regard de l'officier qui se trouvait à l'entrée, rien que le fait de voir ses yeux me rappelait ce mauvais souvenir. Mais il y avait bien plus important pour le moment, cette appelle avait donc quelque chose avoir avec Anderson, il me fallait me dépêcher et c'est ce que je fis, je pris aussi vite que je pus la route vers le Bronx.



Mac Anderson  :

Quand j'eus repris mes esprits, tout était sombre, j'essayais de bouger mais rien n'y faisait j'étais attaché mais à quoi ? Je ne savais pas, il n'y avait pas suffisamment de lumière pour que je sache un t-elle détail mais j'étais allongé, peut-être un lit ou un matelas. Je ressentais encore la vif douleur sur mon épaule droite mais les bruits de pas m'avait forcé à regarder là où je les entendaient.

- Qui êtes-vous !? Que vous me voulez-vous !?

« Ne me dit pas que tu ne le sais pas, Mac Anderson. »

- Comment connaissez-vous mon nom !

« Voyons Anderson... Ton matricule, sur ton torse, ne me dit pas que tu es aussi stupide. »

- Quoi ? Pour ce que j'ai trouvé sur la scène du crime ? Mais ce n'est rien ! Je vous assure ! Relâcher moi ! Je vous en pris !

« Oooh... On en est déjà à là, moi qui voulais tellement continuer a en savoir plus sur toi avant de jouer mais bon, je m'en passerais pour une fois ! Si tu réussis, tu vie, si tu perds, tu meurs... Ah ah ! »

- Que... Qff...



Alexandre Taylor  :

Je ne savais pas vraiment pourquoi mais en conduisant j'avais la mauvaise impression que Mac allait mourir c'est vrai en soit, je ne l'avais jamais trouvé très logique toujours à demander quoi aux autres. Enfin, si le tueur lui laissait la chance de s'en sortir à coup de devinette et si c'était bien lui. Arriver au Bronx, j'avais dû m'arrêter une dizaine de mètres plus tôt suite au barrage fait par la police départementale histoire que personne ne venaient piétiner l'endroit. Cette journée était plus que fatigante j'avais eu affaire à deux crimes la matinée et maintenant je me retrouvais avec un meurtre et un inspecteur enlevé par une personne dont personne ne connaissait l'identité. La zone de sécurité atteinte je me hâtais vers un policier qui se trouvait proche de la voiture de la victime et lui demandais ce qu'on avait. Il ne répondait pas grand-chose à part le fait qu'on avait un peu de sang mais c'était tout, pas de papier ou autre indice qui nous permettrait de savoir où se trouvait notre tueur. Je me posais contre la voiture en soupirant, décidément ce n'était pas ma journée je voulais juste dormir bordel, juste dormir... Après deux ou trois minutes je reçu un appel du labo me confirmant ce que je redoutais le plus... Rien... On avait absolument rien sur ce gars, aucune empreinte, pas de vendeur pour le plastic, d'un violent coup je frappais le capot de la voiture qui s'ouvrit laissant entre-voir un fil qui retenait celui-ci, j'eus pu entendre un déclic avant de me jeter au sol, les mains sur la tête mais rien ne se passa.

- Ce n'est rien  ! Juste une mauvaise plaisanterie de sa part, on à le droit à un clown dans une boite qui rigole, vous m'avez bien fait peur.

Je me relevais rien qu'à l'entente de cette bonne nouvelle, le policier qui venait de me parler avait l'objet en main et alors que j'allais m'approcher de celui-ci, le clown s'enflamma, laissant échapper une vague fumée grisâtre. Je toussais, un autre déclic, je me mis à couvert par sécurité puis, une explosion. J'avais survécu et ne pensais pas avoir de grosse blessures, je pouvais entendre les cris de loin, je ne voyais plus rien, je ne savais si ce qui m'entourait était de la simple fumée ou du gaz et sincèrement, je préférais la première réponse. Je me relevais tant bien que mal quand je vis une ombre dans l'épaisse masse qui m'entourait, je lui fis signe en criant à l'aide, la silhouette semblait porter un masque à gaz, sûrement un pompier, je continuais donc à faire mes multiples messages d'aide. Pourtant, la personne n'avait pas l'air d'être pressé et plus il se rapprochait de moi plus je distinguais ce qu'il tenait dans sa main droite, une arme à point de gros calibre de quoi me faire exploser la cervelle s'il venait à s'en servir contre moi. En paniquant, je me suis mis à courir dans la direction opposée mais rien n'y faisait je ne voyais absolument rien, à croire que cette fumée était sans fin ! Un regard derrière moi et plus rien, je regardais mes alentours quand je sentis un violent coup dans le ventre me propulsant un peu plus loin, il posa son pied sur mon torse.

« A ton tour. »

...

Lors de mon réveil mon premier réflexe fut d'observer l'endroit où je me trouvais, je n'y voyais pas grand-chose mais suffisamment pour distinguer une silhouette quelque grosse, peut-être celle de Mac, j'entendais aussi cette personne gémir, cela ne faisait aucun doute c'était bien lui mais il me fallait être certain de mon intuition.

- Mac, c'est toi  ?

Aucune réponse, le malheureux devait sûrement vivre ces derniers instants, j'en avais pitié pour lui mais sur le moment, je ne pensais pas à moi, seul une douleur crânienne me faisait mal mais rien de plus. Je ne me débattais pas, je savais parfaitement que cela ne servirait à rien, non, je cherchais simplement une issue de secoure, un endroit où fuir. Seul deux petites lampes de chevets éclairait la zone, le sol fait de parquet en chêne était dans un très mauvais état, les murs étaient tapissé de blanc eux aussi dans un état affreux, je ne voyais ni porte ni fenêtre, il me faudra maîtriser mon agresseur une fois que je le verrais, mais comment ? C'était la question que je devais primordialement me poser avant tout de choses, je ne voyais pas d'objet qui pouvait faire office d'arme, il me faudrait donc improviser. Et alors que je cherchais, un coup de feu me fit sursauté me faisant quasiment tomber de la chaise où j'étais installé, une giclé de sang recouvrait maintenant le sol et j'avais aussi ma petite idée pour fuir.

« Pardonne moi de t'avoir fait peur, je pense que lui avoir mit fin à ces jours, était une bonne solution. Tu vois, il était censé avoir la cervelle pulvériser lors de mon premier coup mais il était bien plus résistant que prévu, malheureusement pour lui. Bien, bien, bien, il m'est temps de m'occuper de toi, hein ? Tu brûles d'envie, pas vrai Taylors Alenders, nan j'déconne. J'kiff faire ce genre de truc avec les prénoms des autres en tout cas, je ne sais pas si tu sais, mais je connais tout sur ta vie, hin hin. »

Comment il connaissait mon identité ce gars ? Et comment pouvait-il me connaître ? Il m'espionnait ou quoi ? Je lui posais donc la question mais de façon différente à ce que je pensais dire à la base.

- Cela m'étonnerais fortement que tu puisses connaître tout sur moi, on ne peut vraiment connaître une personne parfaitement, moi-même je ne me connais pas en entier et puis, comment peux-tu savoir tout sur moi ? Tu m'espionnais ? Et qui tu es aussi ? Pourquoi tu viens tuer tout le monde à New York ? C'est quoi ton problème ?

Il se mit à rire, honnêtement je ne voyais rien de marrent à tout ça.

« Je te connais c'est tout et puis, je ne tue pas tout le monde, seulement les causes de ma profonde, ainsi soit-t-elle, douleur. »

Je me résignais à sa réponse et j'insistais du regard cependant, il ne réagissait pas, il me regardait lui aussi, comme deux chiens prêts à s'affronter à mort. Je m'étais donc dit que si je prenais un regard plus menaçant il agirait et c'est ce qui se passait mais pas ce que j'attendais... Pas du tout...

« Quoi, quoi, QUOI !? Qu'est-ce que tu me regarde comme ça putain d'Alexandre de merde !!!? Hein, hein ? T'a un problème ? C'est pourtant moi qui devrait en avoir un avec ta petite personne de merde ! Tu te crois malin en changeant ton putain de regard de merde, HEIN ? TU TE CROIS MALIN SALLE FILS DE PUTE !? »

Je fus étonné par son changement d'humeur et il continua sa lancée avant même que je n'eus le temps de prendre parole.

« Comment tu peux ne pas me connaître, hein  ? COMMENT TU PEUX NE PAS ME CONNAITRE  !? »

Sur cette phrase il s'était mit à s'agiter partout, son chapeau en forme de melon tomba au sol, il se tenait si violemment les cheveux qu'il s'en arracherait presque, d'un geste vif il se retourna vers moi tout en retirant son masque et à la vu de ce visage, je fus choqué.

« Tu ne me reconnais pas ? Hein, ouais, t'es trop un connard pour me reconnaître toi avec ta petite vie de flic de mes deux couilles ! Ah mais tu sais quoi ? Ouais, ouais, tu sais quoi ? Hein ? Et bhein je vais te raconter une petite histoire de ma vie, je me fous que tu en es rien à foutre, tu es ma saloperie de chose et moi je suis ton roi, ok ? Alors tu vas gentiment fermer ta gueule pendant que je te conterais ce que j'ai à te dire. »

Me dit-il tout assez doucement, mais honnêtement je n'avais aucun souvenir de lui et je devais bien en avoir un de lui vu son visage... Enfin, si je l'avais rencontré auparavant. Je ne répondais pas à ces dires attendant qu'il me raconte son histoire aussi intéressante soit-elle, cela me laissait le temps de trouver un moyen de fuir.

« Donc, donc, donc, par quoi je pourrais commencer ? Hein ? Ouais, je sais, il était un beau jour... Non, un mauvais jour ouais, il pleuvait ce jour-là alors c'était un mauvais jour... A moins qu'il faisait beau... Mmmm, c'est embêtant, je ne m'en souviens plus... Enfin bref ! Un jour de merde. Alors qu'il pleuvait, ouais cette version est meilleure. Donc, alors qu'il pleuvait dans les rues de notre charmante ville qu'est New york, un jeune homme se promenait, capuche sur la tête, sweet-shirt grisâtre, pantalon noir et basket blanche faisait de son mieux pour arriver au plus vite là où il devait aller... Sa maison. Celui-ci s'était fait surprendre par ce changement de climat aussi brusque qu'il soit et donc, bien évidemment, il faisait tout pour arriver au plus vite ! Il se mit donc à courir dans les quartiers vide de la ville, sa main droite devant lui pour se protéger des violents bourrasque, le ciel était sombre quant à la pluie, elle était d'une-t-elle violence qu'elle faisait presque mal lors du contact de la peau. Mais pour autant, le jeune homme ne se décourageais pas ! Mais voilà, alors qu'il traversait une des rues du District de New York, il entendit un coup de feu et lui, parce qu'il était jeune et donc un gros con, il se dirigea vers la source du bruit et devant lui, devant ses pauvres yeux d'adolescent il avait cette horreur. Une personne à terre, gisant dans son propre sang appelant à l'aide alors, parce qu'il avait bon coeur le jeune ado', il s'avança vers la personne et déposa ses deux mains au niveau du thorax, il avait vu ces gestes dans un livre de secoure et il savait parfaitement que la personne allait mourir mais pour autant, il ne l'abandonnait pas...  »

Il fit une pause, je fus interloqué par ça, il faisait des petits allers-retours dans la salle avant de poser ses mains sur sa tête comme pour se demander '' pourquoi ''. Au début, je pensais sincèrement que son histoire serait à en dormir debout mais plus il donnait de détails, plus cela me revenait à l'esprit et pourtant, je ne me souvenais pas de son visage, je ne connaissais rien de lui malgré mes multiples efforts à ça.

« Mais tu vois Hermano, avec ta salle gueule de flic de jeunot tu t'es ramené sur les lieux et tu m'as pris pour le criminel, parce que, bha ouais, y avait le flingue à côté de moi et cela faisait donc de moi un coupable.... Non, non, n'ouvre pas ta gueule, j'ai bien dit un COUPABLE et pas un suspect ! Alors tu sais, comme toutes personne qui cèderait à la panique, je me suis mis à courir, a te fuir toi et ton connard d'équipier de merde avec vos deux flingues pointer vers moi... »

Il me pointa de ces deux mains, me montrant ses mains couverte d'une mitaine chacune.

« Alors, le jeune adolescent sous l'emprise de la peur et de l'adrénaline se mit à fuir, esquivant tout se qu'il pouvait en très peu de temps et après quelques minutes de course, il regarda derrière lui pour voir si ces poursuivants étaient encore à ces trousses mais le pauvre n'avait pas remarqué qu'il se trouvait en plein milieu d'une rue et... PAF il s'envola plusieurs mètres plus loin. ! »

J'avais sursauté sur le moment, il avait prit un ton auquel je ne m'attendais pas. Ensuite, il se mit à me regarder, m'observer, me dévisager et il rigola de plein poumons.

« Ah ah ! Et alors, tu sais quoi ? La voiture qu'il l'avait percuter c'était une bagnole de flic et qui conduisait cette bagnole ? Hein, hein? Ouiiiiii ! C'était bien toi ! Et comme si cela ne suffisait pas, hein, tu es sortit pour me tabasser tranquillement et quasiment à mort. En plus, je trouve cela dommage que ton pote t'es empêché de finir ce que tu avais commencé, parce qu'après ça, tu as totalement gâcher ma vie. Parce que oui, pendant que toi tu retournais au commissariat raconter tes mensonges sur ce qui s'était passé, moi j'étais devant cette putain de cour suprême à me faire juger sur ce que je n'avais pas commis et même insulter de criminel et de toutes les pires choses qu'il soit ! »

Je le regardais surpris par ce qu'il disait parce que s'en était presque vrai malgré quelques détails mais je le regrettait, j'étais jeune, je ne savais pas vraiment quoi faire...

- Mais comment tu as pu aller en prison sans preuv...

« Nan, nan, nan, je t'en pris petite salope, te fous pas de moi, vous en avez fabriqué ton pote et toi, histoire de pas te faire viré de la brigade pour violence aggravée sur un innocent. J'ai passé neuf putain d'années dans une prison avec cette chose horrible sur la gueule aà ause de ton incompétence de merde, j'ai passé neuf ans de ma vie pour un crime que je n'avais pas commis et après tu chiales parce que tu trouves cela anormal que je te tienne captif ? Oh mais, mais je te comprends en soit, t'a l'habitude de trépasser les lois, je suis sûr que tu te crois le plus fort entre nous deux et que tu dois trouver un moyen de sortir mais tu vois moi... Moi je n'ai pas l'intention de te laisser partir ainsi ou du moins si... A la seule condition que tu trouves la bonne réponse à ma devinette. »

Il parlait tellement vite que je n'avais compris que la fin, je me souvenais en aucun cas avoir fait de fausses preuves, je ne comprenais plus rien, je... J'étais confus et c'était peut-être le but de sa manoeuvre, faire en sorte de rendre confus ces victimes pour qu'elles puissent avoir plus de mal à répondre aux questions mais avant tout de choses, je voulais savoir quelques petits trucs.

- Pardonne-moi de te couper dans ton élancer mais euh... Qu'en est-il des autres victimes ?

« Oh, mais tu t'es crû chez ta mère ou quoi ? Je t'ai pas autorisé a ouvrir ta gueule, tu as oublié ça ? Et laisse-moi poser ma devinette. »

Je soupirais mais il ne fit pas attention à ce signe, encore heureux sinon il allait encore péter une furie et me l'envoyer dans la gueule.

« Je te laisse une chance de partir et de m'arrêter à nouveau si tu réponds correctement à cette énigme et j'en ai rien à foutre de ton avis : je suis immobile pendant ma vie mais je me promène durant ma mort, qui suis-je ? Tu as 30 secondes. »

Je connaissais la réponse mais je prenais un peu de temps à y répondre, il avait tout de même la classe avec ces habits et son type de caractère, je ne savais vraiment s'il était fou où s'il était victime d'une injustice et je ne savais lequel était le moins dangereux. Je ne savais pas vraiment comment réagir en fait, j'avais pitié de lui et il ressemblait étrangement au joker sans lui ressembler physiquement et en peut-être moins amusant et charismatique.

- Une feuille, obligatoirement.

« Et bien non, c'est faux  ! Ah ah  ! »

- Bha si, c'est une feuille, elle est immobile lorsqu'elle est sur son arbre et une fois qu'elle est morte, le vent l'emporte.

« Tu connais... L'injustice  ? »  

Je ne savais que répondre à ça, il se rapprochait de moi avec une lame de couteau, me la déposa au niveau de ma gorge en me murmurant cette toute dernière chose.

« Je te laisse une mort digne, tu devrais sourire espèce de pute. »

Il avait raison, je pouvais enfin la rejoindre...




"Corvo" :

Lame sous la gorge, coup rapide mais soigné, le sang coulait de l'entaille faites par ma lame. Je souriais rien qu'à cela, je m'étais enfin vengé de tout mon mal-être. Je reculais quelques mètres, me posant délicatement contre un mur tout en regardant ma victime gigoter dans tous les sens jusqu'à-ce qu'elle se vide de son sang. Et venu de nulle part, je me mit à rire, rire à plein poumons, j'avais enfin finit ce que j'avais commencé ! Mais... Mais... Franchement, comment allais-je m'en sortir ? Je rigolais toujours en pensant à ce qui allait arriver tellement que c'était d'un pathétisme sans mot, bordel, passer neuf ans de sa vie en prison, pour en ressortir deux jours et y retourner plus tard ? Et surement pour bien plus de temps cette fois. Ah ah, franchement je ne savais vraiment ce qui m'était venu à l'esprit, il avait eu ce qu'il méritait mais... Bordel, je ne voulais pas regretter mes actes, non, non...

« NON ! »

Je m'étais levé brusquement, j'étais fou de rage, je balançais tout ce qui passait sous mes mains : lampes, couteau, pistolet, chaises... Le tout sous le regard mort de ce petit enculer, je déposais mes mains sur ses épaules, rehaussa sa tête et je le secouais.

« Mais salle connard ! CONNARD ! Pourquoi tu m'as fait ça, HEIN ? POURQUOI BORDEL !? »

Et voilà que je parlais à un mort, je donnais un violent coup de pied dans le bide de cet enflure, la chaise s'envola avec lui le propulsant contre le mur ce qui lui avait valu une ouverture au crâne et une nuque fracassé. Les mains contre mon masque, j'étais retourné contre ce mur, ce foutu mur et... Et... Je ne savais vraiment pourquoi mais des larmes s'étaient mise à couler le long de mes joues sous un rire de désespoir. J'étais si désespérer, ma vie gâcher parce que j'étais au mauvais endroit au mauvais moment...

« - Bonjour petite couleur perdue... Astrid est là, Astrid est venue te sauver, n'aie plus peur... Astrid est seule aussi, veux-tu jouer avec Astrid ? »

Je sursautais sur ces paroles, je me retournais vers la personne qui me parlait, elle se trouvait sur un fauteuil roulant, cheveux blancs aux yeux bleus, des yeux tristes, tristes comme si elle avait souffert dans sa vie. Une corpulence plutôt normal pour une enfant, elle devait avoisiner les sept ou neuf ans. Je ne savais pas comment cette fillette c'était ramené et je m'étais dit que cela devait être une hallucination, j'en avais eu pas mal depuis ces derniers temps mais surtout des hallucinations où je tuais mais pas ce genre de choses... Je ne lui répondais pas, je ne fis qu'un mouvement de tête pour dire oui voulant éviter de parler dans le "vide"...

De ses douces mains d'enfants, elle laissa tomber des crayons de couleurs différentes l'un de l'autre, berçant une douce musique :

« - Astrid choisit une couleur, Astrid choisit une couleur !
De quelle couleur va-t-elle te peindre ?
Elle va te peindre en ROUGE !
Rouge passion, rouge colère…
Elle va te peindre en ORANGE !
Orange, centre de l’univers…
Elle va te peindre en JAUNE !
Tu seras heureux à jamais…
Elle va te peindre en VERT !
Vert, la chance te guidera mais…
Elle va te peindre en BLEU !
Peur dans les plaines abyssales…
Elle va te peindre en VIOLET !
Tes souvenirs te feront mal…
Elle va te peindre en INDIGO !
Ta folie tu ne pourras que craindre…
De quelle couleur va-t-elle te peindre ? »

Je ne savais pas quoi répondre à ça, cela ressemblait à une sorte d'énigme, j'adorais ce genre de choses mais la réponse ne me venait pas à l'esprit. Puis, si ça se trouvait c'était des réponses individuelles, qui changeait en fonction de la personne... Je ne savais pas, je ne connaissais peu mon caractère, moi-même je m'étonnais parfois si ça se trouvais, je me posais à moi-même une énigme, sans en avoir connaissance, sans le vouloir... Mais, doucement je commençais à m'endormir et malgré mes multiples efforts pour rester éveillé, rien n'y faisait...

IV- 1, 2, 3, qui est derrière toi ?


    Pseudo : euh... Corvo ? :p
    Comment avez-vous trouvé ce forum ? via Kyran
    Avez-vous des suggestions pour l’améliorer ? nop
    Avez-vous des remarques à faire ?

nop... enfin si, celle-ci : [code validé ♥] Ah ah ouais, vraiment ? Hâte de la connaitre cette énigme ! ;)
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Astrid Age : 30
Humeur : Changeante.

Astrid


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message posté le Dim 7 Juil 2013 - 19:49 dans Re: Présentation de Corvo
• • • •
« Toi qui jette ta raison au loin, l'enfermant dans une pièce sombre pour ne plus l'entendre, Astrid va t'aider à rouvrir la cage de tes pensées. Elle va te peindre en INDIGO ! »
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Invité Invité

Anonymous


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message posté le Dim 7 Juil 2013 - 23:17 dans Re: Présentation de Corvo
• • • •
- Voici votre nouveau copain de cellule, attention, il est fragile !

- Pas de problème, on s'en occupera comme un frère. Ah ah !

[...]

- Alors, c'est vrai que tu es fragile euh... Redis moi ton prénom.

- O... Oui, c'est... Et toi qui jette ta raison au loin,

[...]

- Ah ah ah ! J'aime tellement te faire du mal ! Tu es ma chose et moi ton roi ! Et dit toi, ce n'est qu'un début petit merdeux !

- Je vous en supplie ! Je... J'en peux plus... l'enfermant dans une pièce sombre pour ne plus l'entendre,

[...]

- Petit merdeux, si tu ose dire quoique ce soit à la garde, je te le ferais regretter à vie...

- Je... Je ne dirais rien, promis... Astrid va t'aider à rouvrir la cage de tes pensées.

[...]

- Non, nooon ! Je vous en supplie ! Je n'ai rien dis ! Je vous le jure !

- Ah ouais !? Et tu me diras pourquoi j'ai été avertit par les gardiens ! Hein ? Tu me diras pourquoi... Elle va te peindre en INDIGO !



J'ouvrais mes yeux avec lenteur, éblouie par le soleil, un soleil brillant dans un ciel bleu clair où se trouvaient seulement quelques nuages. Je relevais mon torse doucement, ma main droite au niveau de mes yeux pour éviter que le soleil ne m'éblouisse plus qu'il ne le faisait. Le "rêve" que je venais de faire me semblait bizarre, il y avait eu des troues de mémoires et des paroles surprenantes, digne de dires poétique prononcer par une voix féminine. Quand je me levais je fus étonné par ce changement de décors, je secouais ma tête, me pinçais pour voir si je rêvais mais non, c'était bien réel... Soit je m'étais collé une balle dans le crâne et ça, c'était le "paradis" soit j'étais victime d'hallucinations... Grave, très grave.

En tout cas, je n'avais qu'à voir ce "nouveau" monde, s'il était réel tant mieux, sinon, je n'aurais qu'à attendre que la fin de ce "rêve" se dissipe à néant pour me ramener dans ma triste réalité...
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Astrid


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message posté le Mar 9 Juil 2013 - 14:02 dans Re: Présentation de Corvo
• • • •
C'est mieuuuux ♥ Bref, comme je te le disais par mp j'adore ton histoire, elle est très réfléchie je trouve ^^ J'espère que Corvo finira par trouver de quoi apaiser sa souffrance o/

Fiche validée INDIGO !

N'hésite pas à faire une demande de RP et à faire la fiche de relations de ton personnage ! N'oublie pas de faire recenser ton avatar et ta marque de couleur ici, et si tu te sens perdu envoie-moi un mp ♥

Amuse-toi bien sur True Colors !
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message posté le dans Re: Présentation de Corvo
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Présentation de Corvo
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