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message posté le Mer 3 Juil 2013 - 2:00 dans [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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Hellos, les gens. Voila, comme je l’ai dit je sais plus quand, je vous sort une nouvelle fic (que je compte bien finir, cette fois). Le contexte sera un peut original, et on ne comprendra pas forcement tout le cadre de l’histoire dés le premier chapitre, mais j’espère que cette ambiance mystérieuse vous plaira. =3

Et surtout, bonne lecture !



Prologue

C’était une espèce d’amas de béton. Une sorte d’enchevêtrement de ruines de parpaings mêlés à d’épaisses tiges d’aciers rougis par la rouille. L’air était saturé de poussière, une poussière grisâtre, comme une espèce de brume sèche. Le ciel, pourtant, était visible, mais il était vide, vide d’astres, vide de couleur, vide de lumière, c’était un ciel mort. Une sorte de ciel nocturne éternellement nuageux.
La jeune femme marchait la tête basse, face au vent, ses cheveux auburn, coupés au niveau du bas de la nuque, voletaient autour de son visage sombre. Elle ne toussait pas lorsqu’elle respirait l’air poussiéreux des ruines, elle habitait ici, elle y était habituée. Elle était vêtue de façon vétuste, un pantalon de toile brune, trop court pour elle, qui laissait apercevoir de ses pieds nus jusqu'à ses chevilles noircies de suie et de boue. La chemise d’un blanc cassé qu’elle portait n’était attachée qu’au niveau des boutons du haut, laissant voir la peau balafrée de son bas-ventre, et une veste imitation cuir noir toute craquelée lui recouvrait les épaules.
Son visage était sombre, ses joues étaient creuses, des cernes s’étaient creusés sous ses yeux, son regard, d’un vert émeraude sans éclat, était fixe. Ses yeux dénués de toutes émotions autres que la fatigue restaient fixés sur le sol.
Le sol, d’ailleurs, était couvert de sang.
Elle se souvint un instant, de l’homme qui avait été son amant…Nathan. Un criminel, sans fois ni lois aux yeux des autres. Mais pour elle, il avait été l’incarnation de l’amour et du bonheur même…Et maintenant…Et maintenant ? Et maintenant son sang s’étalait par terre et séchait au soleil comme de la pisse de chien. Elle était seule, seule dans ce maudit monde. Seule, face au destin qui s’acharnait sur elle…Seule…
Une main se posa doucement, presque timidement sur la sienne. Elle s’en voulut presque immédiatement d’avoir pensé être seule. Bien sur que non, elle ne l’était pas, et elle baissa les yeux vers le jeune garçon blond aux yeux d’un vert pomme luisant qui la tirait par la main. Elle lui ébouriffa les cheveux et déposa un baiser sur son front. « Grande sœur, tu te fais du mal, viens, partons… »Murmura-t-il, les yeux brillants de larme. La jeune femme hocha la tête, ce lieu lui devenait de toute façon insupportable… « Oui, Maxi’, tu a raison…Partons… »
Alors, la jeune femme se retourna, la main du jeune garçon serrée sur la sienne, et ils partirent, faisant dos aux dernières marques du drame qui s’était produit sur les lieux. Ils faisaient dos à l’ancien monde, aux ruines de la ville foraine, au passé, à la déesse Astrid. Devant eux, la jeune femme aux cheveux auburn voyait déjà s’étendre la lointaine mer d’encre, le nouveau monde s’offrant à eux.

« Que va-t-on faire, Nerina ? Maintenant que Nathan n’est plus là pour nous protéger ? »

« Je ne sais pas, petit frère, peut-être irons-nous tenter notre chance là-bas… »


Chapitre 1
Le bonheur noyé dans un verre d'encre


La jeune femme aux cheveux blonds se réveilla en sursaut. Le cauchemar troublant qu’elle venait de faire la fit frémir, elle chercha l’étreinte de son compagnon et s’aperçut qu’il dormait encore. Dans la limite des mouvements que son handicape lui permettait, elle se redressa en position assise et regarda par la fenêtre de sa chambre. Elle donnait sur la ville. La ville de Poitiers, pour être plus exact. Cette vision de la ville nocturne, scintillant comme une nuée de lucioles l’apaisa.
« Chérie ? »
Elle se retourna vers son compagnon. Il somnolait à moitié, son regard noisette fixé sur elle. Elle lui fit un sourire tendre et se recoucha, face à lui.
« Encore tes satanés cauchemars, c’est ça ? »
« Oui, rien de grave… »
« Tu travaille trop, je te dis…Tes histoires commencent à t’obséder ! »
« Mais non…Ecoute, je suis juste angoissée, c’est tout, j’ai un peut peur de ce que va penser l’éditeur du tome 2, rien de plus… »
« Le tome 2 sera parfait, comme toi… »
Ils s’échangèrent un baiser.
« Tout de même, tu devrais faire une pause… »
« J’en ferais une, je te promets… »
Il sourit et la pris tendrement dans ses bras, ils allaient à peine se rendormir que déjà, des pleurs se firent entendre. Le jeune femme souris tendrement.
« On dirait que notre petite Aurore à encore vue un monstre sous son lit. »
« Je vais aller la voir… »
L’homme se leva doucement, passa une main dans ses cheveux noir d’encre et se dirigea vers la chambre de l’enfant. Elle était la, accroupie au pied de son lit, les cheveux noirs en bataille, les yeux bleus grands ouverts, affolée.
« Qu’est-ce qu’il y a ? »
« J’ai fait un mauvais rêve, papa… »
Le père la pris tendrement dans ses bras et la berça doucement. Du haut de ses 5 ans, la gamine tremblait comme une feuille.
« Raconte tout à papa pour t’en débarrasser. »
« Dans mon rêve, il y avait de l’eau toute noir, et je me noyais dedans…Et…Et… »
Le père sursauta un instant, puis se leva brusquement.
« Papa ? »
« Tout va bien, ma puce, je vais parler à maman… »
Il retourna à grandes enjambées dans la chambre de sa compagne et s’assit sur le lit. Sa femme lui lança un regard inquiet, et après un long silence, elle finit par lui demander, d’une voix presque inaudible.
« Elle va bien ? »
« Notre fille… »
« Que lui arrive-t-il, ce n’est pas grave au moins ? »
« Elle fait les mêmes rêves que toi…L’océan noir, la noyade, tout… »
La jeune femme garda silence un instant, l’idée que sa petite Aurore puisse être la proie de rêves identiques au sien la glaça d’angoisse. Elle jeta un regard a son aimé avant de fondre en larme.
« Quelque chose ne va pas,  Liang, avant moi, maintenant elle…Je…Je ne sais plus quoi faire... »
Le dénommé Liang soupira et la pris tendrement dans ses bras.
« Ne t’inquiète pas, Astrid…Nous trouverons bien une solution au problème…Calme toi… »


Aleksey s’étira mollement, l’après-midi était vraiment brulante…Mais il fallait bien faire preuve de patience, lorsque l’on pêche le poisson sur les cotes des nouvelles iles. C’est vrai, ces contrées encore inexplorées de la mer d’encre étaient pauvre en ressources alimentaires, mais au moins, elles étaient tranquilles. C’était le principal…Il jeta un regard vers la ligne, toujours aucun signe d’une quelconque prise. Peut-être finiraient-ils le ventre vide, cette fois…
Ils, oui, il y avait une autre personne sur cette ile, Huan. Aleksey n’aurait pas pus vivre sans lui, ce jeune garçon de 15 ans, originaire du Vietnam en connaissait un rayon sur la survie. Aleksey, pourtant de 4 ans son ainé, ne pouvait que s’incliner face à un tel savoir. Mais il y avait aussi autre chose, chez ce garçon, quelque chose d’inexplicable qui le rendait indispensable à la vie du Russe. Pas que la solitude soit devenue insupportable, mais Aleksey avait finit par éprouver sa plus grande peur sans vraiment s’en plaindre. Ce qu’il craignait le plus était arrivé, et c’était bien comme ça. Oui, Aleksey était tombé amoureux.
Un garçon amoureux d’un autre garçon, oui, en effet…Et où est le problème ? Huan aurait bien pus être une fille qu’il l’aurait aimé du même amour : un amour muet. Il ne lui a rien dit, mais cela n’a pas suffit à cacher la chose, par quel sortilège Huan a-t-il deviné qu’Aleksey l’aimait ? Il ne sait pas, et ne le saura sans doute jamais.
Huan sait se montrer attentif, affectueux, fort. Aleksey essaye de l’être aussi, sans grand succès. Parce qu’Aleksey n’a plus la force d’être celui qu’il était avant, quelqu’un de froid et de cynique. Maintenant, il est pensif, faible, il pleure pour un rien, et ça date du grand traumatisme.
Le grand traumatisme ? Il s’en souvient comme d’hier. Le cataclysme, la tempête, une tempête de sept jours, comme dans la bible, mais sans paradis à la clef, juste le chaos. Des inondations titanesques, les ruines arc-en-ciel détruite, le volcan crachant cendre et lave, le lac qui bout, la forêt qui brule, la fonte des glaciers sur les montagnes, inondations encore, désastre, destruction, morts. Les morts n’ont jamais plus revus le monde d’Astrid, personne n’est revenu…Sans doute coincés dans le subconscient de la créatrice, quelque part dans les méandres sombre de cette mer d’encre sans fond, vestige de la grande inondation, eaux saumâtres comblant le vide du rêve d’Astrid.
Puis ensuite…Ensuite ? Le chaos dans le cœur des hommes, les hommes se battent pour le pouvoir, Astrid nous à abandonnés, il faut reprendre les choses en main ! Gredo, le perfide, le terrible, monte sa propre armée, balaye la milice couleur, fait assassiner leurs chefs. Lui, il avait fait parti des réfugiés politiques, il avait rencontré Huan, ils étaient partis à cinq sur une embarcation digne des passagers clandestins de Gibraltar. Mais une tempête les avaient pris, il n’en restait plus que deux, maintenant. Deux survivants.
Ils avaient passés une semaine, a peut prêt, sans se parler, sans même s’approcher. Mais ils avaient finit par s’apprivoiser, par se connaitre. Par s’apprécier, aussi, et finalement par s’aimer. Sans vraiment avoir besoin des mots, tout naturellement, comme ça. Puis, une nuit, ils avaient finit par se raconter leur histoire, d’avant le rêve…Et Aleksey se souvient de chaque mots, de chaque phrases et de chaque détails. Alors, assit sur cette plage de sable brun, il se remémore cette histoire…
Il habitait dans un petit village de campagne, dans la lointaine Indochine française, le Vietnam voulait son indépendance, ils en avaient fait une guerre. Son père y était mort, semble-t-il, où bien avait-t-il fuit, Huan ne l’a jamais su, puisque son père a simplement disparu. Sa mère était malade, terriblement, elle ne bougeait plus de son lit, son dos ne voulait plus supporter le reste de son corps. Alors lui et sa sœur allaient travailler, le travail était dur, et peut de nourriture en découlaient. Il avait faim, il avait froid, il avait peur. Il sombrait chaque jours un peu plus dans la peur du lendemain.
Puis un jour, c’est arrivé. Aleksey se souviendra toujours du silence, à cet instant, et du visage de Huan. « Ils sont venus, avait-t-il dit, et ils ont tout brulé…Ma mère est morte dans les flammes, ils ont tués ma sœur avec leurs balles. » Alors…Alors…Huan était perdu dans ses souvenirs, il cherchait les mots, assez durs pour exprimer son acte. « J’en ai tué un, avec un grosse pierre, tu sais, grosse comme un ballon pour jouer au foot, et je l’ai frappé à la tête, autant que j’ai pus, avec toute la force du désespoirs, je me suis arrêté lorsqu’il n’y avait plus rien à frapper…Juste des os et du sang… ». Il avait baissé les yeux, la honte, sans doute.
Aleksey se souvient de la suite comme une poésie mainte et mainte fois apprise. Huan se relève, il n’a pas le temps de comprendre son acte, il entend un coup de feu, il tombe, il a mal, il est touché à la poitrine, à coté du cœur. Le sang dans sa bouche, l’odeur du sang, partout, sur ses mains, aussi, elles en sont couvertes. Puis le vide. La mort ? Non, Astrid. Et après ce passage de l’histoire, un nouveau silence. Puis Huan lève lentement les yeux vers Aleksey et lui demande faiblement : « Tu crois qu’elle l’aurait fait ? Tu crois qu’Astrid nous aurais vraiment abandonnés ? ».
Aleksey sort brusquement de ses souvenirs quand la ligne se tend, il la saisi, l’enroule autour de ses bras, remonte le poisson et le tue d’un coup contre une pierre. Le craquement du cartilage est sinistre, mais Aleksey ne l’entend pas, ce qu’il entend, lui, c’est le bruit de son estomac qui réclame de quoi se nourrir, et ce soir, ils auront de quoi dormir le ventre plein…
Aleksey repense une dernière fois à sa réponse à Huan, à ce qu’il lui à répondu…« Tu sais, Huan, si Astrid nous a abandonnés, c’est peut-être qu’elle s’est lassée de nous, et qu’elle a trouvé le bonheur ailleurs… ».
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Qwil Age : 26
Humeur : Mon discord c'est Nightmon#7535

Qwil


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message posté le Mer 3 Juil 2013 - 2:10 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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Oh la vache *_* Je veux la suite!! Et Qwil dans tous ça? Il est mort lui aussi hein? DIT OUIIIII /sort//
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Astrid Age : 30
Humeur : Changeante.

Astrid


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message posté le Mer 3 Juil 2013 - 11:30 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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J'aime beaucoup beaucoup ♥ C'est assez émouvant en tout cas ;w; J'ai hâte d'avoir la suite !
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Nina Age : 23
Humeur : Why so serious?

Nina


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message posté le Mer 3 Juil 2013 - 22:25 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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Je me ramène juste pour être co dans les 24H et je vois ça.Ca.CA.

C'est c'est c'est j'aime.Oui c'est j'aime ça se dit.

La suite?Je la veux.La maintenant.TOUT DE SUITE!


Argh ça fait trop longtemps que j'ai pas posté quelque chose >m<
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Invité Invité

Anonymous


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message posté le Jeu 4 Juil 2013 - 0:55 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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Chapitre 2
Dictature d'ambre


Astrid réussi a trouvé une place pour ses fauteuils roulant dans la salle d’accueil, entre deux chaises. Nerveuse, elle s’était mis à se ronger les ongles et avait le regard fixé sur son manuscrit, lui-même posé en vrac sur ses genoux. Quelques fois, la secrétaire lui lançait de petits regards amicaux, plein de compréhension, et Astrid souriait. Les regards comme ceux-là l’aidait à tenir le coup et la rassurait un peu. C’est vrai, elle était maintenant reconnue en tant qu’écrivaine à talent, c’est vrai, son premier roman a été une Best-seller. Mais ces rendez-vous avec son éditeur la stressent toujours horriblement.  
Après un délai d’attente assez long, la porte s’ouvre enfin, et l’éditeur sort de son bureau-antre-du-grand-méchant-loup et l’aide à entrer en poussant doucement son fauteuil roulant grinçant. Puis il pose sur elle ses grands yeux qui jugent tout et commence a parler d’une voix grave et menaçante.
« J’ai lue ce que vous m’avez envoyé par e-mail… »
Astrid hausse timidement les épaules.
« J’en suis très satisfait ! »
Un sourire se dessine sur les lèvres de la jeune femme.
« J’ai apporté la suite, si vous souhaitez… »
« Bien sûr, bien sûr ! J’ai beaucoup aimé la tournure mystérieuse que prenait votre récit, les lecteurs apprécieront également, j’en suis convaincu ! »
Elle hoche la tête, heureuse. Elle ne s’attendait pas à ce que son texte soit aussi apprécié, mais cela est peut-être tout simplement dû au fait que son livre rapporte bien. Elle ne sait pas vraiment, elle s’en fiche, elle est heureuse.
« Puis-je me permettre une question ? »
L’éditeur lève la tête, étonné, puis finit par donner une réponse positive.
« Quel à été votre personnage préféré ? »
« J’ai beaucoup aimé Sophia. Elle parait totalement dénuée de sentiments humains, mais plus l’histoire avance, plus on se rend compte de la fragilité du personnage. J’ai adoré cette transition, la manière dont vous l’avez faites est sublime… »
Astrid baisse les yeux, Sophia, la comtesse indigo, n’est pas vraiment son personnage favori…Elle préfère plutôt la petite Iris, l’héroïne de son récit...
« Faire un récit à la première personne avec un personnage amnésique a vraiment du être un défis, pour vous… »
« Oui, en effet, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à écrire… »
« Et dire que c’est vos premiers romans…Où allez vous donc chercher tant d’imagination ? Ce monde, ces couleurs, ces esprits élémentaires… »
« Je ne sais pas, ou plutôt, je ne sais plus… »
« Comment cela ? »
« Je crois que cela vient de mon enfance, mais tout ce qui se rapporte à mon enfance et à mon adolescence à été effacé de ma mémoire… »
Astrid ne se souvient plus, c’est vrai…Elle a passé son enfance et le début de son adolescence dans un hôpital, avant d’être présenté à un psychiatre. Le psychiatre lui a « nettoyé le cerveau », comme elle dit souvent. Cela aurait créé une sorte de traumatisme, de retour à la réalité un peu brusque, quelque chose de psychologique…Puis elle a doucement repris le cours de sa vie. Ses études, sa famille, ses amis, tout lui est revenu.
Mais elle n’a jamais vraiment voulu retrouvé son passé, à la fac de lettre, elle à rencontré Liang, jeune étudiant tout droit venu de Chine. Elle est tombée sous le charme, elle est devenue amoureuse de ce garçon venu de l’autre coté de la planète. Puis elle s’est mariée avec lui, elle a même eu un enfant. Rencontrer Liang et avoir Aurore a, pour elle, été la plus belle expérience de sa vie. Son handicap s’est peu à peu évaporé dans tout ce flot de bonheur. C’est vrai, sa vie était heureuse…Heureuse est mystérieuse, aussi.


Will ouvre un œil, puis deux. Le soleil de fin de matinée filtrait déjà à travers la toile sombre des rideaux grossièrement ajustés à la fenêtre. Quelle heure était-t-il ? Le nord-irlandais bailla à s’en décrocher la mâchoire, une autre journée commençait, encore, toujours…Il se redressa, étendit ses bras engourdis par le sommeil et regarda autour de lui. La chambre était, comme toujours, en bordel. Voir en ruine, si on comptait les épais gravats qui jonchaient le sol. Un certain nombre d’arme à feu et de lames y étaient entreposés sans ordre précis, un véritable bordel.
Cette pensée fit légèrement rire le jeune homme. Après tout, le bordel de sa chambre valait bien celui des bas-quartiers de la ville foraine. Il passa une main rapide dans ses cheveux et tourna la tête vers la droite, sur le coté de son lit.
« Eno’, c’est l’heure, faut se lever… »
Pas de réponse, comme toujours. Il soupira, et observa un instant la jeune fille aux cheveux blond comme le blé, les yeux clos, le corps nu au milieu de draps couleur pourpre. Son corps était celui d’une jeune fille de quatorze ans, mais il suffisait de regarder les traits de son visage pour comprendre qu’elle n’était plus une adolescente. Roulée en boule, de dos à Will, elle semblait minuscule, vulnérable. Mais il ne fallait pas se leurrer, cette fille était une véritable teigne. Il le savait bien, pour cause, c’était sa copine, quand même !
Sa copine, sa confidente, son alliée fidèle, sa lieutenante. Un peu tout à la fois. C’est à elle, et à elle seule qu’il faisait confiance. Il faut dire que sous le gouvernement d’ambre, il n’y a pas grand monde à qui on pouvait faire confiance. Et surtout pas à Gredo, chancelier aux pouvoirs démesurés, qui régnait sans distinction sur tout l’ancien monde et qui voulait déjà s’approprier la mer d’encre.
« Eno’ , c’est le matin ! »
« Oui, ça va, j’ai compris, arrête de gueuler comme un camionneur portugais ! »
« Si il faut ça pour te réveiller, ça me fait pas peur, aller, grouille, ou Ellio va encore ramener son cul et… »
Il fut interrompu par des bruits de pas, trop tard…Le principal concerné venait d’arriver. Enola se leva d’un bond tandis que Will pris au moins le temps d’enfiler un pantalon.
« Will, je suppose que tu sais déjà pourquoi je suis là, je me trompe. »
« Tu sais bien que je n’aime pas voir ta sale gueule, nazi de merde. Je sais que tu viens toujours pour me faire chier, mais tu dois bien avoir une autre raison…Gredo, je présume ? »
Ellio soupira lourdement.
« Nous ne somme pas la pour parler de mes idéaux politique, William, le chef t’attend, en effet et… »
Il jeta un regard rapide à Enola.
« Oh bordel…Et pour l’amour de Dieu, dit à ta lieutenante d’arrêter de jouer les nudistes… »
La lieutenante de Will pouffa de rire et répondit d’une voix mielleuse :
« Oh, pauvre chou, c’est vrai que tu dois pas en voir souvent, des femmes toute nue… »
L’albinos soupira lourdement et jeta un regard désolé à la jaune.
« J’aurais espérer que tu garde un minimum de pudeur et de dignité, ma chère… »
« Vraiment ? Tu espérais voir une femme digne ici, à la capitale ? Tu rêve ! »
Sur ces mots, la jeune fille se mit à rire. Will grimaça, il n’aimait pas ce rire. On aurait dit celui d’une putain.
« Je suppose que Gredo veut nous voir pour les suspicions de trahison de la part de la caste de oranges ? »
Ellio hocha la tête et Will baissa les yeux vers le sol.
« Alors ça lui suffit pas d’avoir butté Mia ? Il veut être le chef incontesté de la plus puissante caste de ce monde ? »
« Il l’est déjà » Fit remarquer Enola.
« Oui, mais ça ne lui suffit pas… »Continua Ellio.
Will se leva d’un bond et enfila sa veste nerveusement.
« Alors il veut quoi, remplacer Astrid, peut-être ? »
Ellio haussa les épaules. Après tout, tous savaient que le rêve avait besoin d’un nouveau maitre…
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Qwil Age : 26
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Qwil


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message posté le Jeu 4 Juil 2013 - 1:09 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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Il fout quoi Qwil dans le livre d'Astrid? Je suppose qu'il est le personnage préférer de personne... Qui voudrait d'un mec qui veut s'échapper d'un monde à n'importe quel prix coûte à perdre son sang froid et ce qu'il lui reste d'humanité?
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Aëlys Age : 29

Aëlys


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message posté le Jeu 4 Juil 2013 - 13:13 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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J'adore l'idée **. Vivement la suite ♥
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Invité Invité

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message posté le Mer 10 Juil 2013 - 2:28 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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Chapitre 3
Redécouvrir son passé


Astrid était là, allongée sur le divan du psychologue, les yeux au plafond. Ses yeux d'un bleu azur auraient voulu voir le ciel, voir un couleur semblable a leur teint, et se sentir moins seuls face a cet homme si intimidant. Elle se retrouve enfant, tremblante, se défendant face au monde réel. Ses brides de souvenirs sont si vagues qu'elle a l'impression de les avoir rêvés. Et pourtant, elle sais que c'est réel, le psychologue l'a aidée a retrouver ces instants là de sa vie. Elle ne sait pas si elle a envie d'aller plus loin, mais elle le doit. Elle le doit à son compagnon et à sa fille. Elle le doit aussi, et surtout, à elle-même.
« Les cauchemars reviennent-ils souvent, ces temps-ci? »
« De plus en plus...Ils ont commencés à apparaître lorsque je me suis mise a travailler sur le tome deux de ma série... »
« Vous vous êtes sentie anxieuse à la sortie de cet ouvrage? »
« Oh oui... »
Elle soupire, elle n'aime pas parler de son stress. Elle est stressée en permanence, ces temps-ci, depuis la nuit du cauchemars d'Aurore, à peut prêt. Liang a bien essayé de la calmer, mais rien ne marche. Elle ferme les yeux un instant, déballe son problème, ses angoisses, et son passé qui maintenant se révèle être un gouffre immense ou elle craint de tomber.
« Peut-être faut-il éclaircir les ombres qui planent sur votre passé...Avez vous déjà questionner vos parents? »
« Mes parents? Et bien...Nous n'avons pas beaucoup parlés de ma période d'hospitalisation...C'était...Un peu tabou, vous comprenez? »
« Oui, je comprend, peut-être est il grand temps d'aborder le sujet avec eux, vous ne pensez pas? »
Astrid hoche la tête, elle comprend, elle sait, ce moment devait arriver. Elle doit retrouver son passé si elle veut retrouver son bonheur. Mais elle craint, elle craint ce qui peut se cacher dans ce passé si sombre et étrange.
Non, en fait, elle craint de déjà savoir ce qui s'y cache...


« Ellio? »
Silence. L'allemand ne lève même pas la tête. Il est plongé dans la contemplation de cette agglomération monstrueuse de béton qu'est devenue la ville foraine. Il sourit, il aurait voulu, lui, que tout cela lui appartienne, mais Gredo a été plus rapide, ou plus chanceux. Ellio connait bien la tactique pour gravir des échelons, il s'est rangé a son coté, s'est battu pour lui sans perdre une fois son objectif de vu : lui ravir sa place de chef. Mais cette histoire de trahison vient tout gâcher, et rien qu'en y pensant, le sourire d'Ellio se transforme en rictus de frustration. Il a tant travaillé pour le servir, acquérir sa confiance, presque devenir son second, et voilà que ce complot vient tout balayé d'un trait. Voilà que ce connard de Gredo se méfie de tout le monde, soupçonne jusqu'à ses proches de vouloir l'assassiner et reprend a tous la confiance qu'il avait accordé.
« Ellio! »
Il soupire et se retourne lourdement. Ce petit lèche-botte de mioche est là, vêtu comme le sont les esclaves : d'une tunique de toile brunie par la poussière et la crasse et d'un pantalon de la même matière trop courts pour eux. ». Le gamin porte des traces de coups et de blessures manuelles, c'est un des nombreux esclaves du palais d'ambre, ce grand édifice qui surplombe la ville, construit sur les ruines des quartiers généraux de la milice. Ses cheveux sont blonds, en bataille, ses yeux sont verts, et conservent encore un peu de leur éclat d'enfant, et ses membres sont si maigres et si faibles que le orange de se demande encore comment il fait pour de pas se briser les os dans son travail quotidien.
« Putain, sale mioche... »
Le petit ne prend même pas compte de ces mots bien hostiles et vient s'installer aux cotés du général en chef des armées.
« Tu médite encore sur l'occasion que tu a manqué? »
Ellio sait bien de quoi il parle. Il parle de cette frustration, de cette haine de Gredo qui grandit en lui. De cette envie de meurtre.
« Je ne t'ai pas autorisé à me tutoyer, esclave... »
Le garçon rit, Ellio déteste ce rire...
« Sais-tu pourquoi j'en suis un, d'esclave? »
Quelle question stupide. Il ne devrait même pas s'attarder à y répondre, vu son rang. Mais il veut fermer le claper à ce sale gamin arrogant.
« Ben voyons, c'est pas un petit mauve comme toi qui va m'apprendre le pourquoi du comment...Tu est violet, ça suffit amplement a faire de toi un sale rat qui ne mérite que le rang d'esclave... »
Le petit esclave frappe dans ses mains, il est heureux.
« Dit moi donc, Ellio, qui nous a donnés nos couleurs? »
Ellio garde silence, puis finit par rétorquer, presque malgré lui.
« Astrid... »
« Tu a encore le courage de prononcer son nom... »
« Je n'ai pas peur des noms... »
« Mais tu reconnais encore l'autorité de celle qui nous a abandonnés... »
Leur discutions est interrompue brusquement par le bruit d'une porte ouverte un peut trop violemment. Ellio tourne la tête, encore cet enfoiré de Sean qui fait des siennes...
« Non, non, non, ça ne va pas du tout! DU TOUT! »
Et voilà qu'il recommence, il se prend pour le maitre de maison, ici...Et ses conseillés qui le suive comme des petits chiens...Détestable.
« La fête doit être grandiose! Le maitre va montrer toute sa puissance, toute l'étendue de sa réussite et... »
Il s'arrête dans son délire artistique, son regard se pose sur l'esclave. Il comprend qu'il surprend une discutions...
« Petit insolent! »
La gifle s'écrase sur la joue de l'enfant qui est projeté au sol. Ellio cligne des yeux, ce n'est pas comme si il ne s'y attendait pas, mais l'étonnement subsiste tout de même.
« On ne t'a jamais appris qu'une vermine comme toi ne doit jamais adresser la parole a un orange? »
« Laissez, Sean, c'est moi qui lui demandait où se trouvait notre chancelier... »
Sean lève la tête vers son interlocuteur et garde silence, une lueur de mépris s'allume dans ses yeux.
« Un général de votre rang qui s'abaisse a parler avec ce genre de bestiaux...C'est une honte... »
Ellio réplique d'une voix sèche.
« Un général de mon rang, comme vous dites, s'adresse à qui il veut... »
Il n'apprécie pas les paroles de Sean, il n'apprécie pas qu'une vermine de son genre, inactive et inutile, se permette de lui donner des directives et des recommandations, ou même de le juger. Il déteste ça.
« Bien, faites comme vous le souhaitez...»
Sean parait frustré qu'on ne respecte pas son autorité, mais se voyant dans l'incapacité de répondre face a un homme d'un grade supérieur au siens, il préfère finir par hausser les épaules et reprendre son discours, passant son chemin...
« Merci. »
Le gamin fait un large sourire.
« Merci quoi? »
« Tu lui a menti pour moi, merci. »
Ellio agite la mains dans le vide et détourne le regard, plus qu'agacé.
« Ne te fait pas d'illusions, je déteste ce type. Je ne lui donnerait pas le plaisir de jouer son petit chef, encore moins devant moi... »
Mais il n'a pas le temps de s'attarder d'avantage dans cette discutions stupide.
« Encore une chose, gamin, si tu m'adresse encore la parole, ce sera a moi de te donner une raclée, compris? »
« Compris, général... »
Le petit esclave tourne le dos et s'enfuit dans les couloirs du palais. Ellio se retourne une dernière fois pour le voir partir.
« Pfffff, sale gosse... »


La voiture bleu foncée s'arrête devant la vielle maison de pierre brune. Nous sommes en pleine campagne, a l'orée d'un bois. Cela fait longtemps, très longtemps qu'Astrid n'est pas venue ici.
« Nous y somme... »
Aurore, installée a l'arriére, boude.
« On était vraiment obligés d'aller voir papi et mamie? »
« Aurore, ma puce, ils sont gentils avec toi, ils t'offre toujours quelque chose... »
« Mais je vais m'ennuyer, vous parlez toujours de choses ennuyeuses... »
Astrid jette un regard amusé a Liang. Celui-ci lui sourit, leur petite Aurore est adorable, même dans ses caprices. Mais maman Astrid ne se laisse pas attendrir pour autant.
« Aurore, s'il te plait! Nous n'avons pas vu papi et mamie depuis longtemps! Soit gentille et fait leurs plaisir, tu leur a surement manqués! »
La petite soupire lourdement.
Mais Astrid n'entend pas ce soupire d'ennuis, elle est venue ici pour chercher des réponses. Des réponses qui pourraient bien changer d'avantage que sa vie à elle.
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Qwil Age : 26
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Qwil


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message posté le Mer 10 Juil 2013 - 2:38 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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Les couleurs froides réduite à l'esclavage, mais, mais... *part chialer* POURQUOI ASTRID!? Pourquoi m'avoir donner la couleur violete !?
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Ellio Age : 27

Ellio


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message posté le Mer 10 Juil 2013 - 2:53 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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Cool la suite ! Enfin, tant qu'on parle de mon personnage tant en bien qu'en mal, cela me fait amplement plaisir. Hâte d'avoir la suite ! =D
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message posté le Mer 10 Juil 2013 - 23:31 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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Chapitre 4
Début de réponse...?


La salle est vielle, elle sent un peu la poussière, le renfermé. Il ya juste une grande table, maintenant assez inutile, puisqu’il n’y a plus que deux personnes pour s’y installer à chaque repas. Astrid s’est installée à la droite de la table, aussi confortablement que son fauteuils roulant le lui permettait, elle garde le silence, les yeux fixés sur un verre d’alcool que sa mère lui a servi pour l’apéritif. Elle tourne lentement le verre, observe le liquide sombre onduler contre les parois transparente, elle se rappelle la mer d’encre dans laquelle elle se noie chaque nuits.
Sa mère, une vielle femme aux cheveux gris et crépus comme la paille et au visage ridé par les années passées, a les yeux mis clos, leurs éclats couleur bleu métallique paraitraient presque invisibles. Elle aussi, reste muette. En vérité, elle n’ose pas parler, elle ne sait pas non plus ce qu’elle pourrait dire à sa fille, qui a pourtant besoin de réponses. Cela fait tant d’années qu’elle n’a pas parlé qu’elle ne sait plus quels mots choisir, quel langage employer avec sa fille.
Finalement, c’est Astrid qui brise le silence, enfin et qui demande d’une voix grave :
« Maman, s’il te plait, répond-moi… »
La vielle femme hoche la tête, résignée. Il faut bien trouver des mots pour en parler, elle ne peut pas rester muette jusqu'à sa mort, alors elle parle.
« Avant ton accident…Tu était une petite fille joyeuse et splendide. Tu nous rendait heureux, tu était tellement vivante…Mais après ton accident, c’était tout l’inverse, tu ne voulait plus parler à personne, tu restait enfermée dans ton monde…Mais, quelque fois, j’arrivais a te parler, tu riais et on jouaient ensemble, on se racontais des histoires, tu avait même inventé une amie imaginaire…Iris, je crois… »
Astrid lève brusquement la tête.
« Iris ? »
« Oui, Iris… »
« C’est…Le personnage principale de mon roman… »
Sa mère sourit tristement et hoche la tête.
« Oui, ça vient sans doute de là… Tu aimais beaucoup ce personnage, déjà à l’époque, ce qui m’attristais le plus, c’était que tu ne cessais d’affirmer qu’elle avait besoin de toi, et que tu resterais avec elle malgré tout…Malgré nous. Pendant quelques mois, tu à eu la visite d’un aide soignante, tu l’appréciais beaucoup, c’est pendant cette période que j’ai réussi à discuter avec toi, j’ai presque crue un instant que tu nous revenais mais… »
Un aide soignante ? Astrid ne s’en souvenait même plus, pourtant, quelque chose lui pince le cœur, sans trop savoir pourquoi, elle à le gout des larmes dans la bouche.
« Mais après quelques mois à ses cotés, tu as replongé dans ton mutisme, c’était encore pire qu’avant, tu ne voulais même plus me parler, à moi, ta mère…C’est comme si tu ne me reconnaissais plus…J’avais même l’impression que tu me détestais ! Puis il ya eu ce psychiatre, il avait des méthodes peu orthodoxe, mais il a réussi à te sortir de ton monde, tu as mis à peut prêt six mois à t’en remettre, mais tu étais avec nous, je n’avais jamais été aussi heureuse… »
Elle garde silence un instant, regarde tendrement Astrid et ajoute.
« Je m’étais juré de ne plus jamais te parler de ça…J’avais trop peur que tu retombe dans ton monde…Mais maintenant que tu es devenue une vraie femme et que tu a une famille pour te soutenir, je suppose que je peux… »
Astrid avale une gorgée d’alcool qui lui brule la gorge. Elle n’a jamais vraiment apprécié l’alcool, mais elle doit bien admettre que ces temps-ci, cela lui fait du bien.
« Dit m’en un peu plus sur…Sur mon monde… »
« Ton monde…Oh, c’était bien complexe. A ce que j’ai compris, tu étais la reine de ce monde, c’était une école, tu avais des représentants, tu classais tes amis imaginaires par couleurs…A t’entendre, ils venaient du monde entier…C’était amusant. Un jour, tu t’es même mise en colère, contre un certain Nathan, tu m’as dit : « Maman, Nathan m’énerve, il fait du mal a mes couleurs, si ça continue, je vais lui donner une bonne leçon ! ». Je ne savais pas quoi répondre, alors je t’ai dit qu’au lieu de punir Nathan, il fallait essayer de le comprendre…J’ai même failli croire à ton monde, tu sais… »
Astrid reprend une gorgée d’alcool, sa mère relève la tête et la regarde dans les yeux.
« Tu sais, ton monde, tes couleurs, Iris, Nathan, tout cela, ça avait l’air si réel… »


Nerina soupire lourdement, adossée contre le mur d’une des rues du grand bordel de la capitale. Ici, tout sent la luxure et le vice, les prostituées affichent leur marchandise au grand jour et marchandent avec les clients sur le tarif d’une nuit. Elle, elle attendait, son client lui avait donné rendez-vous ici, mais pas pour négocier le prix de son corps, mais celui de la mort d’un homme. Nerina n’est pas de celles qui survivent en exploitant le pire vice des hommes, non, elle vit comme un charognard, de la mort des autres, elle est une mercenaire, et des plus renommés.
Elle tourne la tête lorsqu’elle s’aperçoit qu’un homme s’approche d’elle. Sa démarche, son uniforme et son brassard couleur orange ne tardent pas à lui révéler qu’elle a à faire a un membre de l’armée d’ambre. En voila un qui vient se soulager dans les bras d’une femme de joie.
« Laisse tomber, mon gros, je suis pas une pute, va voir ailleurs… »
L’officier lève des yeux étonnés sur la jeune femme au caractère bien trempé puis finit par éclater de rire.
« Le papillon, n’est-ce pas ? On m’avait dit que tu avais un caractère de merde, mais là… »
« C’est toi mon pigeon ? »
Nerina cligne des yeux, pour une surprise, ça, s’en est une ! Que des gars de l’armée lui demandent son aide, bien ça…Elle croyait avoir plus de chance de voir Astrid descendre du ciel et lui annoncer une prophétie…
« Désolé, mon gros, je marche pas avec l’armée, la politique, c’est pas fait pour moi… »
« Oh, mais attend ! La récompense risque de t’intéresser, l’objectif aussi. »
Elle le regarde, incrédule, puis finit par soupirer.
« Va y, accouche… »
« Je t’offre une vengeance, et la vie d’un esclave… »
« Un esclave, et qu’est-ce que tu veux que je foute d’un esclave ? Et puis de quelle vengeance tu parle ?»
Le mec de l’armée se met à ricaner de façon assez étrange.  
« Voyons, Nerina…Ne soit pas plus bête que tu ne l’est ! »
« Tu connais mon nom ?! »
Soudain nerveuse, Nerina porte une main a son pistolet, juste sous son blouson épais, elle le regarde d’un œil mauvais.
« Réfléchît une seconde, qu’est-ce que cela t’apporterais de butter un général de l’armée d’ambre en pleine rue, sous les yeux de tous ? Tu es suicidaire ? »
Nerina lâche son arme et soupire.
« C’est quoi ton délire au juste ? »
« Trois fois rien, je veux juste la même chose que toi après tout… »
« La même chose que… »
« La mort de Gredo ! Moi pour accéder à sa place, toi pour venger le défunt Tyran… »
Nerina garde silence. La mort de Gredo ? L’empereur d’ambre ? Ce qui l’obséde depuis maintenant des années, a portée de mains ? Non…Mieux vaut se calmer, et attendre la suite…
« Et… ? »
« La vie de l’esclave Maximilian… »
Elle sursaute soudain violemment.
« Maximilian ?!Il… ? »
« Rassure-toi, il va bien, et semble même avoir obtenu la protection du Général en chef, il s’en tire même plutôt bien pour un esclave ! »
« Et j’ai ta garantie d’être payée ? »
« Bien sur ! »
Le général retire soudain une bague de son doigt et la dépose dans la main de la tueuse.
« Ceci est mon sceau de général, si les choses venaient a tourner mal, tu pourra toujours l’utiliser comme preuve contre moi… »
« Comment avoir la garantie que c’est bien la tienne ? »
Nerina jette un rapide coup d’œil à cette bague d’ambre. Une guêpe y est restée figée, la guêpe, c’est le signe de…Elle lève les yeux, pas de doute, c’est bien lui…
« Tu t’es bien foutu de ma gueule, généraaaal…Si tu as touché à un seul cheveu de Milian, je te préviens, je… »
« Qu’est-ce que tu veux que je lui face ? Il est amusant, ce gamin, après tout… »
« Enfoiré… »
Le soldat hoche la tête.
« Merci du compliment, on me le dit souvent. Tout autre que toi y serait déjà passé, tu sais ? Mais j’ai besoin de toi, alors je ne te ferais aucuns mal…Pour l’instant. »
Il se retourne et jette un coup d’œil au palais.
« Alors, tu marche, ou pas ? »
« J’ai vraiment le choix ? »
« Pas vraiment, mais rien ne t’empêche de dire non…A part peut-être la vie de ton esclave de petit frère ? »
Nerina baisse la tête, Maximilian…Elle a tout fait pour le récupérer, lui…Mais le destin semblait s’acharner contre elle, a peine l’avait-elle rattrapé qu’un autre incident encore les séparait un peu plus.
« C’est bon, je marche dans ta putain de combine, mais pas d’entourloupes ! »
« Avec ce que tu tiens dans les mains, ma belle, il y a peut de chances que j’essaye de t’arnaquer… »
Nerina jette un regard à la bague d’ambre, la guêpe figée y semble si fragile…Et pourtant, son dar est bien la, menaçant, dangereux. Oui, c’est cela, son interlocuteur est une guêpe endormie, qui n’attend qu’un geste malencontreux pour être réveillée…Il semble qu’il l’a choisie elle pour déclencher ce geste…La voila dans de sales draps.
« Alors comme cela, les rumeurs de trahison étaient bel et bien vraies ? »
L’autre hausse les épaules, et réplique d’un air mesquin.
« Si l’un de mes paires veut tuer l’empereur, c’est son affaire. Je peux t’assurer que je ne laisserais jamais courir le bruit de ma trahison… Je veux le surprendre, Gredo, j’aimerais presque le tuer dans son sommeil… »
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Qwil Age : 26
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Qwil


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message posté le Mer 10 Juil 2013 - 23:40 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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Qwil! Je veux voir Qwil! skrjgchrmxruekhgxemiu

J'adore ta fic XD et j'ai hâte de voir comment se porte certain perso!
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Astrid Age : 30
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Astrid


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message posté le Jeu 11 Juil 2013 - 21:55 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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Tellement classe Nerina ** Par contre je bug, qui a pour symbole la guêpe ici... ? xD Bah, je suppose que je finirai par comprendre 8D *petite tête*

J'aime beaucoup ta version de l'histoire d'Astrid, ce n'est pas exactement comme je l'imaginais mais ça me permet d'avoir un nouveau regard dessus =3 Vivement la suite ! ♥
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message posté le Ven 12 Juil 2013 - 0:36 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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Chapitre 5
Jeu d'ombres en politique



Astrid jette un coup d’œil au bâtiment peint en blanc, immense, qui se dresse devant elle. Un hôpital. Le lieu où elle a vécu la plupart de son enfance et de son adolescence. Et pourtant, ce lieu ne lui dit absolument rien. Elle cherche au plus profond de sa mémoire, elle fouille dans les abysses de ses souvenirs, même des miettes, des morceaux, des éclats, n’importe quoi qui puisse avoir un rapport avec ce lui, dans son esprit, mais rien. Ce lieu ne lui dit rien, elle ne s’en rappelle pas, et jette un regard interrogatif à son père.
« C’est ici ? »
« Oui. »
Il soupire et passe une main dans ses cheveux blancs coupés presque à la brosse. Il se sent mal à l’aise, ici, trop de souvenirs, trop d’images, trop de démons hantent encore ces lieux.
« Papa, il faut que j’entre… »
« Astrid… »
Liang finit par intervenir.
« Chérie, je ne crois pas qu’ils te laisseront entrer, de toute façon… »
Un silence lourd s’installe, le père d’Astrid regarde vers le ciel, ses yeux deviendraient presque brillants de larme, non, vraiment, il n’aime pas cet endroit. Liang passe une main dans ses cheveux noir charbon, dégluti, se sentirais presque mal à l’aise avec le regard qu’Astrid lui jette. Et Astrid, finalement, ferme les yeux, soupire, et finit par rompre le silence.
« C’est bon, j’ai vu ce que je voulais voir, de toute façon, rentrons…Je ne trouverais rien d’intéressant ici… »


« Sénateurs, sénatrices, bienvenue dans cette nouvelle assemblée… »
La voix de Jeffrey se perd dans le vide, il soupire. Maitre d’assemblée, quel métier de merde…
« Vos gueules ! Fermez la, bordel ! »
Sa voix retentit dans l’hémicycle, tous se taisent soudain, et le regardent. Cela s’ajoutera sans doute à sa réputation d’hystérique, mais à vrai dire, il s’en fout complètement.  
« Aujourd’hui, les quatre grands généraux de l’armée se sont joints à nous, veuillez donc les accueillirent comme il se doit ! »
La salle se remplis soudains de murmures en les voyants débarquer, ses quatre abrutis…L’albinos abruti, la pimbêche de service, l’autre petit con et la grande feignasse qui passe son temps à pioncer. Oui, mes amis, souhaitez donc la bienvenue a ses grands salauds de première qui profitent de nous…Ah, démocratie quand tu nous manque…
« Général William, Générale Yuma, Général Sean, bienvenu...Général en chef Ellio, garant de l’ordre et représentant du saint pouvoir de l’empereur, bienvenu, que tous s’inclinent devant lui… »
Jeff est las de répéter le même discours en boucle, comme un disque rayé, mais que voulez vous ? Ce n’est pas vraiment comme si il avait le choix…
Et voici l’effusion de courbettes impériales devant le plus détestable de tout les individus de ce foutu rêve. Enfin, détestable, comparé aux autres, peut être pas tant que cela, lui, au moins, a la carrure d’un véritable général, on ne peut pas lui enlever ça, même en sachant d’où ça vient…Les trois autres ne sont que des amateurs, des bourgeois qui se sont parés d’arme pour paraitre supérieur. Will sort un peu du lot, à peine…
« Relevez vous, je sais que mes godasses sont belles, mais c’est pas la peine de les regarder de prêt, sauf peut-être si vous les voulez dans la gueule… » Déclare le général en chef en regardant Jeff d’un mauvais œil.
Ce dernier détourne le regard, il n’aime pas les yeux rouges d’Ellio, il n’aime pas ce qui s’y reflète, il n’aime pas ce personnage malgré sa démarche de général. Ce type, il doit bien l’avouer, l’effraie. Ellio, le général en chef, plus proche conseiller de l’empereur lui-même, peut-être plus maitre de ce pays que Gredo, il obtient les lois et les démarches comme bon lui semble, un homme qu’il vaut mieux avoir dans la poche. Sauf qu’apparemment, Jeff se l’est mis à dos.
« Bon, enfin bref, le principal sujet de notre assemblée sera de déterminer les actions que vont mener l’armée contre les terroristes des iles nouvelles. »  
La voix clair et insouciante de Yuma s’élève dans l’assemblée.
« Il me semblait pourtant qu’il n’y avait que des réfugiés politiques sur ses fameuses iles… »
Jeff s’apprête a répondre, mais Ellio s’en charge pour lui, se permettant même d’être plus sévère que le vert ne l’aurait été.
« Générale Yuma, tenez vous au courant des nouvelles qui nous arrivent du monde, les iles nouvelles sont en état de guerre civil, les esclaves et les refugier politiques se sont soulever contre les forces de l’empire, il est de notre devoir d’intervenir, peut-être seriez vous au courant si vous passiez moins de temps a brossez vos cheveux ! »
Yuma lui jette un regard noir et détourne les yeux. Certains rires sont retenus dans l’assemblée. Ellio ne manque jamais une occasion de rabrouer ses seconds, il y prendrait presque un malin plaisir. Mais il n’a pas besoin de chercher bien loin, la plupart de ses collègues ne sont que des bras cassés.
Une main se lève, il semble que ce soit le sénateur Loann qui veuille prendre parole.
« Je propose d’autoriser l’armée à envoyer un tiers de ses troupes aux iles nouvelles pour neutraliser la menace terroriste. »
Une effusion formidable de commentaire se produits alors, en faveur ou contre, personne n’attendais vraiment ça de Loann. Mais Jeff ne dit rien, retenant un sourire.
« L’empire est particulièrement fragilisé par cette rébellion. » Commence Loann « Elle risque de s’étendre à l’ancien monde, ici, à la capital, il est urgent de donner l’exemple. Et je propose pour cela une façon radicale : tout simplement l’extermination. »
Jeff hoche la tête. Ce n’est pas qu’il en ferait un tout petit peu trop, par hasard ? Mais l’ex-représentant est satisfait. Il a plutôt bien appris son texte, monsieur grande-gueule.
« Je suis également de cet avis… »
Jeff lève la tête vers le général en chef. Il n’attendait pourtant aucun soutiens de sa part, même un brun de méfiance, mais…A quoi joue-il, celui ça ?
« Non ! »
La voix de la sénatrice Emmy retentit comme un coup de fouet.
« Si nous envoyons une aussi grande partie de l’armée là-bas, qui se chargera de protéger la capitale en cas d’émeutes ? Nous serions vulnérables ! »
C’est justement leur objectif ! Pourquoi cette cruche ouvre-elle sa bouche ? Il doit prendre la parole, maintenant.
« Il me semble que deux tiers de l’armée soit amplement suffisants pour défendre notre capitale… »
« De plus… » Ajoute le général William « Nous ne connaissons pas exactement de quelle puissance ils disposent, ni combien d’hommes ils ont parmi eux. Utiliser une « aussi grosse partie de l’armée », comme vous dites, me parait plus que nécessaire ! »
Jeff commence sérieusement à se demander a quel jeu joue l’armée exactement, il jette un regard étonné a Ellio. Celui-ci le remarque et lui répond par un sourire pseudo-amical, qui ne manque pas de faire frémir le vert.
C’est finalement après une longue période de débat houleuse et un vote aux issues serrées que l’assemblée autorise l’armée à intervenir. Jeff soupire de soulagement, tout se déroule exactement comme prévu. Il finit par retrouver Loann à l’extérieur et le félicite.
« Non, vraiment… »Murmure-il « Ton air alarmiste, ton éloquence, c’était parfait… »
« Merci, chef… »
« Arrete de m’appeler chef, surtout en public… »
« Mais j’ai chuchoté… »
« Tu ne sais PAS chuchoter, Loann… »
« Ce n’est pas cool, ce que vous dites, che…Jeffrey… »
« Jeff tout court, sinon, je t’appelle Lolo ! »
« Mais…Bon okay… »
Loann regarde le ciel d’un gris sombre et finit par se tourner vers Jeff, qui regarde sa montre a gousset d’un air préoccupé.
« Enfin merde, il est midi, je crève la dalle, on bouffe ensemble ? »
« J’ai le choix ? »
« Bien sur…Que non ! »
Jeff soupire lourdement et regarde Loann partir en courant comme un dératé. Quel abruti, celui-là...Il s’apprête à le suivre, mais une main glacée se pose sur son épaule.
« Félicitation pour votre plan très échafaudé, Maitre Jeffrey… »
Il se retourne brusquement.
« Gé…Général ? »
Ellio lui fait face, ses deux pupilles rouge sang fixés sur lui. De quel plan parle-il ? Aurait-il compris ? Non, impossible !
« Jeffrey, mon pauvre ami, j’ai tout à fait compris ce que tu manigançait, tu sais… »
Le vert recule, troublé…
« Mais…Que dites vous ? »
« Allons, ne sois pas bête, si j’avais voulu me débarrasser de toi, je l’aurais fait depuis longtemps, mais tu m’es utile… »
« Utile ? »
Le orange s’approche a grand pas, pause ses deux mains sur ses épaules et lui murmure à l’oreille.
« Contente-toi de suivre la route que tu as choisi sans faire de chichi, d’accord ? Si tu reste en vie, c’est uniquement grâce à moi, ne l’oublie pas… »
Il lâche son emprise et se retourne. Jeff reste un instant pétrifié avant d’entre au loin la voix de Loann.
« Hey, Jeffrey ! »
Il se rapproche en courant, Jeff peut l’entendre, mais il continue de fixer l’allemand s’éloigner, les yeux écarquillés.
« Jeff, ça va ? »
Loann le prend par l’épaule et le secoue doucement.
« Non, ça va pas, Loann, ça va pas du tout… »


Ren marche dans un couloir sombre, ornés de torches dont la lueur suffisent a peine à éclairer la pénombre ambiante. Il n’y a aucunes fenêtres, pour cause, nous sommes sous terre. Quelqu’un marche à ses cotés, un autre violet, comme lui, Qwil.
« Putain, mais franchement…T’y crois toi, au baratin de cette folle ? »
Il râle encore, comme toujours. Ren ne quitte pas le couloir des yeux et continue de regarder droit devant lui, mais il n’oublie pas de répondre.
« Tu sais bien qu’Iris avait un lien spécial avec Astrid. J’ai donc une bonne raison de croire en ses prédictions… »
Qwil soupire.
« Ah… »
Puis il léve la tête, s’étire les bras, baille à s’en décrocher la mâchoire et continue.
« Mais franchement, qu’est-ce que ça change de savoir si quelqu’un va remplacer Astrid ? »
Ren lui jette un regard bien neutre, comme il en a l’habitude.
« Justement, Qwil, ça change beaucoup de choses. Beaucoup trop, même… »
Qwil lui jette un regard étonné.
« Pourquoi ? »
« Qu’il s’agisse de nous, ou de l’empire, aucuns de nous n’y est vraiment préparé… »
« Tu pense qu’il s’agit de Gredo ? »
« Ou de quelqu’un proche de lui…»
Qwil baisse la tête et réfléchit un instant.
« Alors nous sommes perdus… »
Ren continue de marcher, soudain muet. Puis Qwil demande alors d’une voix faible.
« Tu pense que nous avons encore un espoirs ? »
« Il y a toujours un espoirs, Qwil… »
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Qwil Age : 26
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Qwil


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message posté le Ven 12 Juil 2013 - 1:43 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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KYAAAAAAAAH QWIL EST LÀ jgrnctrtvmxvvc fdvctr IL EST TROP CLASSE *_* Je veux voir la suite tout de gO!!!!
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Nina Age : 23
Humeur : Why so serious?

Nina


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message posté le Ven 19 Juil 2013 - 23:54 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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J'aime bien parce que Ren est là/VLAAAAM

Celui qui remplacera Astrid,ce sera mon papa.Na.
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message posté le Dim 28 Juil 2013 - 4:16 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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Chapitre 6
Un long et pénible entretiens


 
Des effluves légères d’encens flottent dans la pièce. Les bougies laissent apparaitre sur les murs de faibles auréoles de lumière colorées, des bols de terre cuite sombre remplis d’eau et de pétales de fleurs flétries trainent dans quelques unes des niches creusés a même la roche. La pièce est une sorte de grotte sombre, éclairée faiblement par des bougies et des lanternes remplis de lucioles, elle sent les fleurs et la poussière, elle est remplie de jouets, principalement des poupées. La jeune fille qui se tient au centre porte une robe complètement blanche, un peut trop grande pour elle, qui laisse apparaitre ses fines épaules et le haut de sa poitrine. Elle est assise, à même le sol, et le long drapé de sa robe ne laisse apparaitre que sa cheville droite, où est tatouée une marque verte, dont la forme est difficilement identifiable dans le noir ambiant.
Autour d’elle, sur sa robe, dans ses cheveux, des pétales mauves et ciselées sont éparpillées. Ce sont des pétales d’Iris. Elles semblent toute fraiches, mais elles sont coupées depuis des lustres déjà, et elles ne flétriront jamais. Pas comme la raison de la jeune fille en robe blanche, qui se tient assise, les yeux mi-clos, à qui Ren fait face, silencieux. Qwil, lui, préfère se tenir à l’écart, cela fait longtemps déjà qu’il considère Iris comme une folle, et non comme une prophétesse. La jeune fille que ses yeux peinent à observer dans la pénombre a finit par devenir complètement folle, elle avait auparavant la mémoire aussi fragile qu’une fleurs, mais va savoir pourquoi, son esprit a retenu une chose à jamais : Astrid est partie, et d’après ce qu’elle dit, elle ne reviendra plus, sa vie est ailleurs, maintenant.
L’esprit de la petite verte n’a pas tenu le choc, elle a perdu la raison. Pour Qwil, ses visions et ses messages étranges ne sont que les résultats de sa folie permanente. Pour Ren, qui s’est ouvert aux émotions tel que la tristesse et la colère, il s’agit de l’unique source d’espoir des rebelles. Alors, va savoir pourquoi, ils attendent qu’elle sorte de son monde d’esprits et qu’elle ouvre les yeux. Ils attendent d’entendre sa voix. Ils attendent un signe, un signe qui tarde à arriver. C’est un peu comme si ils attendaient le printemps dans un hiver qui semble éternel. Mais l’éternité ne dure qu’un temps, dirait certains, et Iris finit par ouvrir les yeux.
« Les esprits élémentaires m’ont parlés… »Déclare-t-elle d’une voix calme.
« Qu’ont-ils dit ? »Demande Ren, dont les yeux sont soudain pétillants d’un espoir fou.
Alors, Iris fait un sourire. Un sourire d’enfant.
« Notre nouvelle Astrid est en route, elle arrive ! » fredonne-t-elle d’une voix joyeuse et clair « Et le monde tel que nous le connaissons maintenant touche à sa fin ! »
Elle se lève et danse, faisant tournoyer sa robe blanche trop grande pour elle.
« La souffrance va prendre fin, notre nouvelle Astrid arrive, elle arrive !!! »
Qwil soupire. Et oui, la petite Iris est devenue complètement folle…
 
« Astrid ! »
Elle se sent flotter dans une eau complètement noir. Mais ce n’est pas comme les autres rêves, Astrid n’est pas attirée vers le fond, elle flotte, tout simplement. Elle flotte dans un monde aqueux et noir qui n’a ni haut ni bas, et elle à sommeil. Même en rêve, elle a envie de dormir. Pourtant, elle ne veut pas dormir, elle sait que quelque chose va se passer, et qu’elle doit être prête. Elle sait que bientôt, on aura besoin d’elle, et elle reste sur ses gardes. Bientôt, enfin, après des heures, des mois, des années peut-être, la lumière apparait, la lumière l’attire, alors Astrid se laisse porter vers cette lumière si chaleureuse, tout son corps se réchauffe, se dégourdi, elle se sent soudain vivante, elle sait qu’elle n’atteindra pas l’autre bout, mais la destination qu’elle va prendre est tout aussi intéressante, voir plus.
« ASTRID ! »
Elle sursaute, et ouvre les yeux. Elle s’était juste assoupie, assise sur le canapé, son fauteuils roulant vide juste à coté d’elle, comme pour lui rappeler désagréablement qu’elle ne pourra pas se lever. Son père la regarde et lui frotte les cheveux. Elle se sent soudain en sécurité, et les brides de rêve qui habitent encore son esprit s’évanouissent peu à peu.
« Ce n’est rien, papa, je faisait juste un mauvais rêve… »
 
Il se réveille avec un gout cuivré de sang dans la bouche. Ses paupières sont lourdes, tout son corps et lourd. Horriblement lourd. Son dos le démange, les récentes traces de fouets s’infectent visiblement, sans parler de ses mains qu’il n’arrive plus à bouger, dont les ongles sont arrachés. Tout comme ceux de ses orteils d’ailleurs. Certaines de ses dents ont subits le même sort, ses oreilles ont été entaillés, la peau de son ventre brulée, la peau de ses poignets scarifiée. Il souffre, oh combien il souffre, tout son corps n’est que souffrance. Ses sens sont émoussés, sa faim et sa soif l’abrutissent. Il se lèverait bien, et marcherais un peu, mais ses tibias sont brisés.
Comment appelaient-ils cette torture déjà ? Prendre les jambes entre deux étaux et serrer jusqu'à ce que les os se brisent ? Il ne sait plus, il se souvient juste que les gars rigolaient bien pendant qu’il « gueulait comme un porc ». Il ne se souvient plus de grand-chose en fait, quand il est seul comme ça, étendu sur un sol humide et sale, à attendre que quelque chose se passe. Il ne se souviendrait presque pas de son nom. Ah, si…Kyran.
Kyran. Kyran qui a reçu la marque de la honte, la marque des violets. C’est bête, hein ? Mais du jour au lendemain, son destin a basculé. Avec le grand cataclysme, la montée au pouvoir de Gredo et tout le reste. Il a commencé par fuir, il fuit quelques années, puis au bout d’un moment, sois par colère, soit pas lassitude, il a arrêté de fuir, ça ne servait a rien, l’empire étendait son emprise sur le reste du nouveau monde. Il a décidé de se battre, et il se battait très bien. Il est devenu chef d’une petite bande de résistants, des « terroristes », comme l’empire les appelle, en insistant bien sur le r à chaque fois.
Oui, il était le chef d’une petite bande, et avec sa chère amie Ruka, ils en on tués des sales Ara’. Les Ara’, ce sont les Arancio, orange en italien. C’est un surnom qui raisonne comme une insulte dans la bouche des violets. C’est de la haine pure que ressent Kyran pour eux. Et c’est une camaraderie forte qui s’est instauré entre les violets, les bleus et les indigos, pour faire face au tyran. Ils étaient passé du stade de petits résistants de pacotille a véritable menace d’état. Ils avaient déjà plusieurs victoires. Plusieurs victoire et une défaite, une défaite fatale. Ses camarades sont morts, Ruka aussi, et lui, ils l’ont fait prisonnier, ils savaient qu’il avait un contact avec Ren, le chef de la résistance du nouveau monde, alors ils l’ont torturé, et ils le tortureront encore. Il s’en fiche, il n’a rien dit, il ne dira rien.
Alors le voila, étendu au sol, qui attend que quelque chose ai lieu, peut-être que la mort lui rende visite, elle se fait bien attendre, cette garce. Mais ce n’est pas elle qui vient, ou plutôt si, mais pas sous l’apparence voulue, c’est un homme vêtu de noir, képi sur le crane, juste pour l’apparat et l’intimidation aussi, car d’habitude, il ne le porte pas, ses yeux sont grenats, ses cheveux blancs comme la neige. Mais une neige sale alors. Kyran ne connait que trop bien son nom.
« Qu’est-ce qui me vaut l’honneur d’une telle visite, général Ellio ? »Siffle-t-il.
« Une importante mobilisation de soldats aura lieu ! Tes amis du nouveau monde ne vont pas tarder à avoir de nos nouvelles, alors s’il-te-plait, dans leur intérêt, soit gentil… »
« Et bien, j’imagine que vous n’êtes pas la pour m’annoncer la nouvelle…Que voulez vous ? »Rétorque sèchement Kyran en se redressant du mieux qu’il peut, au moins pour être en position assise.
« Je souhaite savoir quelque chose… »Commence Ellio.
« Fort bien, la sortie est par là, je n’ai rien dit jusqu'à maintenant, ça ne risque pas de changer ! »
Ellio le fait terre d’un coup de pied dans la jambe droite, l’italien se mord les lèvres pour ne pas hurler.
« Du calme voyons, je ne suis pas là pour combattre la résistance, comme vous l’appelez, vous autre…D’ailleurs, je vous aime bien, dans le fond, on est pareils… »
« Laissez-moi rire ! J’aimerais bien savoir en quoi ! »
Ellio se penche vers lui et le regarde dans yeux. Un sourire mauvais se dessine sur son visage, Kyran n’aime pas ce sourire, cela veut dire que quelque chose ne va pas. Mais vraiment pas du tout.
« Allons, Kyran, toi comme moi voulons la mort de Gredo… »
Kyran léve vers lui des yeux grands ouverts, il est figé de surprise, presque d’effroi. Il n’arrive pas a croire ce qu’il entend, il rêve peut-être, surement même. Il cligne des yeux, et se pincerais bien, si l’envie ne lui en manquait pas.
« Vous… »
« Oui, je suis un traitre… »
« Pourquoi me dire ça à moi ? »
« Mon secret est bien gardé ici…Tu n’a aucunes crédibilités auprès du gouvernement, et tu peux m’être utile… »
« Que voulez-vous ? »
« L’endroit exact ou se terre la prophétesse… »
Kyran se fige. Il voudrait crier, hurler a cet homme d’aller se faire foutre. Mais il se reprend, garde son calme, et répond froidement.
« Il est tout bonnement hors de question que je vous divulgue cette information… »
Ellio se redresse, hausse les épaules et baisse les yeux sur Kyran.
« Je finirais bien par le savoir, après tout… »
Kyran lève des yeux furieux sur Ellio et rétorque d’une voix dont la colère, à quelques endroits, n’a pas pus être contenue.
« Et qu’est-ce que vous lui voulez ? »
Ellio fait un petit signe de la main et riant d’un rire nerveux.
« Nous devons avoir un entretiens, elle et moi. Un long et pénible entretiens… »
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Qwil Age : 26
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Qwil


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message posté le Dim 28 Juil 2013 - 4:31 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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Trooooow bien *o* Je réclame la suite! J'aime trop! Y'a Kyran et touuuuut!
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Ruka Humeur : Tu veux vraiment savoir ?

Ruka


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message posté le Dim 28 Juil 2013 - 4:56 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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Parce que je suis gentille :D j'ai décidé de venir poster le plus cooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooollll des commentaires


*clap clap clap clap clap clap clap clap *

The end //paff//



Spoiler:
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message posté le Dim 28 Juil 2013 - 9:37 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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Chapitre 7
Le nom d'une fleurs...





Iris n’était pas folle. Du moins essayait-t-elle de s’en convaincre. C’est vrai, elle avait beaucoup souffert de la disparition d’Astrid, mais cela l’avait profondément changé. Sa mémoire était revenue, celle avait retrouvé toute son histoire, elle se souvenait de la couleur des yeux de sa mère, de la voix de son père, de ses caprices d’enfants, et même de l’accident qui lui avait tout arraché. Le grand cataclysme l’avait laissée inanimée au milieu d’une rue de la ville foraine, mais il lui avait aussi permis de retrouver ce précieux bien. Un dernier cadeau d’Astrid ? Quoiqu’il en soit, un beau jour, Astrid lui a parlé.
Elle lui a dit qu’elle ne reviendrait pas. Elle lui a dit que ce n’était pas la peine de l’attendre, et qu’elle-même ne se souvenait même plus de ses couleurs. Elle dit, avant de disparaitre, que pour elle, tout ceci n’était qu’un rêve qu’elle oublierait en se réveillant. Alors Iris a transmis ses paroles, pour toute les couleurs, elle est resté passive tout au long des conflits qui se sont présentés à elle, son statut de prophétesse peu à peu acquis la rendis intouchable. Puis Gredo lui a proposé de se joindre à son empire, de devenir sa compagne, même. Mais Iris a refusé, elle n’aimait pas cet homme, et pour rien au monde elle n’aurait souhaité partager sa couche. Mais son refus eu plus de conséquences qu’elle ne l’aurait voulu. Elle fut contrainte à l’exil.
Les rebelles l’ont recueilli, cependant, ils en ont fait leur symbole. Ils sont tellement gentils avec elle, et leur cause désespéré est juste. Astrid lui a dit en rêve qu’elle plaçait tout son espoirs en eux. Il faillait qu’ils tiennent, encore un peu. Astrid parlait d’un événement à venir, et qu’elle lui en parlerait plus tard. Alors Iris s’est mise à espérer, un espoirs fou. Astrid avait la solution, Astrid pourrait réparer son rêve. Astrid reviendrais ? Non, bien évidement, alors quoi ? Qu’est-ce qu’Astrid tramais ? Qu’avait-elle prévu de faire ? Elle ne répondait jamais, mais caressait toujours les cheveux de sa petite Iris en répondant « Ne t’en fait pas, ma petite, ne t’en fait, le printemps viendra… ».
A force d’attendre chaque fois avec impatience qu’Astrid se montre à elle, Iris a finit par se rendre compte que malgré le fait que sa mémoire soit à présent prête à se souvenir de tous, elle était toujours seule. Elle n’était plus ou moins qu’un symbole, pour tous, l’espoir pour les rebelles, une princesse prisonnière pour l’empire d’ambre et juste une folle pour certains. Elle se sentait seule, extrêmement seule. Terrée dans une grotte où la lumière du soleil ne parvenait jamais, plongée dans l’ombre par les rebelles, cachée jalousement, comme une perle dont l’éclat serait trop précieux pour être montré aux yeux de tous. Iris se sent trop seule, elle est humaine, après tout, elle n’est pas une relique, elle aimerait juste rien qu’une fois que quelqu’un daigne la prendre dans ses bras. Cela fait des années qu’on ne lui a même pas pris la main.
Au fil du temps, Astrid, sans le dire directement, lui a fait comprendre. Quelqu’un la remplacerait, il était temps. Qui ? Quand ? Elle n’en sait rien, mais elle est heureuse. Car Astrid lui a dit que le printemps reviendrais. Et elle veut remonter à la surface pour voir les fleurs s’ouvrirent et le soleil revenir dans un ciel bleu azur. Elle veut aussi voir la mer d’encre prendre une couleur de lagon, et paraitre luisante sous la lumière du soleil, elle veut voir le rêve d’Astrid reprendre vie. Même si ça ne sera plus vraiment le rêve d’Astrid. Et parfois, quand Ren lui rend visite, elle lit le même désir dans ses yeux, dans les yeux de Qwil aussi parfois, même si ce dernier se cache derrière un mur d’indifférence, lui aussi espère un jour retrouver le rêve d’avant.
Mais plus rien ne sera comme avant…
 
Nerina est postée contre le mur, elle attend sa cible. Le soleil est couché, il fait nuit, et la nuit est froide. Le temps semble long, aussi. Elle a les yeux fixés sur la bague du général en chef des armées d’ambre. Elle soupire, et dire qu’elle est en train de servir le second de l’homme qui a tué son amant et mis en esclavage son petit frère de cœur. Après tant d’années, les blessures ne se sont pas refermées, elles sont toujours a vif, Nerina souffre, elle souffre horriblement de l’absence de Nathan, elle souffre encore avec celle de Milian. A la différence qu’elle peut retrouver le second, alors que le premier lui a été arraché à jamais. Elle regarde son arme, chargée, prête à tirer, elle va tuer, comme on a tué son compagnon, et le pire de tout, c’est que cela la satisfait. Sa première victime sera comme un début de vengeance.
Elle se souvient de l’étreinte de Nathan, de sa dernière étreinte, de son désespoir, de ses paroles d’amour désespérés, et aussi de ses larmes. Il savait qu’il allait mourir, mais il voulait les protéger. Elle ne l’avait pas encore compris…Qu’elle avait été bête, mais en même temps, cela lui aurait il vraiment apporté quelque chose, de comprendre ? Elle aurait pus mourir avec lui, sans doute. Et laisser Milian seul. Elle renifle, encore une imbécilité, tiens, pensez au passé ne lui permet pas d’avoir un meilleurs point de vue qu’auparavant, non, si elle pouvait remonter le temps, elle ferait tout de même tout foirer.
La vérité, c’est bien triste à dire, c’est qu’il n’y avait rien à faire, c’était trop tard. Gredo s’y était bien pris, le beau salaud, il n’avait même pas hésité un instant à butter Sophia, et il n’a pas non plus hésité pour Nathan. Il ne s’est pas vraiment améliorer en montant au pouvoir, il joint maintenant à sa mégalomanie dangereuse une paranoïa maladive qui le pousse a voir le mal partout. La belle affaire, si il a peur, il agira de façon complètement illogique, et elle n’aura plus qu’a en profiter, elle ne sera pas la seule, Ellio aussi.
Elle tourne la tête vers la fenêtre de sa victime, toujours pas de nouvelles. Elle replonge dans ses pensées. Elle pense à Milian, elle voulait lui garantir un avenir, au nouveau monde. Mais elle lui a juste garanti le rang d’esclave. Pourquoi tant de haine envers les violets ? Nerina ne sais pas, et ne cherche pas à savoir, pour la bonne et simple raison qu’il n’y a aucuns intérêts a comprendre ceux qu’elle compte tuer de sang froid. Elle n’éprouve que de la haine pour Gredo. Et elle aide Ellio uniquement pour pouvoir le tuer, et pour récupérer Milian. Elle sourit, un sourire tendre, en pensant à son petit Milian, qui l’attend, quelque part dans le palais impérial…
Enfin, sa victime apparait, son esprit se vide de toute pensée, comme un automate, elle se met en position, et ne bouge plus, elle guette, comme un fauve. Sa victime apparait, ses yeux verts et ses cheveux bruns mi-longs confirme son identité. Sean, l’abruti narcissique. Elle le vise, comme un lapin, elle pense un instant au scandale que sa mort va faire, elle a un sourire mauvais. Elle n’hésite pas un instant, elle appuie sur la gâchette, me mécanisme s’enclenche, la balle est expulsée du canon, et transperce Sean en plein milieu du front. Le corps fait un bruit sourd en tombant, ce n’est plus qu’un amas de viande froide. La vengeance de Nerina ne fait que commencer…
 
Les jardins impériaux étaient magnifiques, on s’y serait dit tantôt en été, tantôt au printemps. C’était peut-être le seul lieu de tout ce maudit monde où la magie d’Astrid agissait encore. Ellio aimait pourtant cet endroit, pas tant pour le calme qui s’en dégageait ni pour cette magie environnante, non. Cet endroit était pour lui spécial, il préférait s’asseoir au bord de la fontaine et laisser ses doigts effleurer la surface de l’eau et jouer avec les ondes. Il aimait beaucoup cet endroit, surtout les lilas odorants qui grimpaient le long des murs. Il aimait se retirer des affaires politiques et de tout ce brouhaha inutile ici…
***
Il se souvenait encore de cet instant, c’était la première fois qu’il se retirait ici, il venait juste d’être nommé général dans un empire naissant. Il ne connaissait pas bien ces lieux. C’est la qu’il l’aperçu. Celle portait une robe de satin crème, qui laissait apparaitre ses pieds nus plongés dans une verdure fraiche. Ses cheveux longs tombaient en cascade sur ses épaules. Elle était accoudée à la fontaine, observait l’eau couler d’un air lasse, il ne tarda pas à la reconnaitre, on lui en avait fait mille fois la description.
Il toussota légèrement, comme pour indiquer timidement sa présence. Elle se tourna vers lui et sursauta. Son visage était fin, et ses yeux d’un vert pomme brillant. Elle sembla rougir sous ce regard qui la détaillait attentivement, et lui fit un sourire amicale, le orange se troubla à son tour et détourna le regard d’un air gêné.
Cependant, il s’approcha. Pris d’une étrange sensation, d’un étrange besoin, il leva les yeux vers elle, l’admira encore.
« Tu est Iris, la prophétesse, n’est-ce pas ? »
Il aurais du la vouvoyer, mais il ne se voyait pas le faire, c’était impossible pour lui. Il s’avança vers elle, mais elle se leva et recula. Elle restait muette et souriante, le rire se lisait dans ses yeux, elle jouait avec lui. Il osa encore avancer, elle s’en fut.
« A…Attend ! » Cria-t-il.
Peine perdu, elle s’enfuyait en riant, la diablesse. Cette course-poursuite aurais pus durer des heures. Il ne voulait pas la laisser disparaitre comme cela, elle était trop belle, trop mystérieuse, trop envoutante. Il voulait obtenir au moins une réponse d’elle. Leur course effrénée les conduisit au bout du jardin, un petit ruisseau coulait calmement, rendant l’air frais, surplombé par un petit pont à la japonaise, aux eaux couvertes de nénuphars. Surplombé par deux énormes saules pleureurs dont le feuillages couvrait à présent la jeune fugitive tel un rideau. Elle s’était agenouillée prés du fleuve, et y mirait son reflet. On aurait dit une de ces nymphes dont parle la mythologie grec, si belle, si furtive, si inaccessible. Il n’était qu’a quelques pas d’elle, silencieux, perdu, égaré dans sa contemplation.
« Quelle obstination, général… » Souffla-t-elle sans même lui octroyer ne serait-ce qu’un regard.
Elle se leva doucement, tandis qu’il restait troublé par le son si claire de sa voix.
« Pourquoi me suivre, pourquoi me demander une question dont tu connais déjà la réponse ? »
Il la regarda dans les yeux, sans répondre.
« Nous ne devrions pas être ici, nous parler…Je suis contrainte à l’exil, soupçonnée de trahison, mais… »
Elle se colla à lui, lui murmurant doucement à l’oreille.
« Mon véritable nom est Elsa, général… »
Elle recula, lui lança un dernier regarda, et partis en courant sans même se retourner, le laissant seul, intrigué et frustré.
***
Un coup de feu retentit, le tirant hors de ses pensées, ses doigts plongèrent brusquement dans l’eau et il leva la tête. Nerina avait exécuté sa commande, Sean gisait sans doute dans sa chambre, baignant dans son propre sang, le crane troué d’une balle. C’était une bonne leçon, lui qui se vantais toujours d’une beauté inexistante, défiguré par une balle en pleine tête, c’était une bonne mort pour un type de ce genre. Il se mit à rire. Quel abruti ce Sean, ça le débarrasserais d’un poids, cet assassinat…
Il leva les yeux et respira l’air de la nuit. Il était frais, humide, assez désagréable en fait.  
« Et bien, ma chère Elsa, nous verrons bien qui de Gredo ou de moi gagnera cette bataille… »
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Qwil


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message posté le Dim 28 Juil 2013 - 10:24 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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JE SAVAIS BIEN QU'IL Y AURAIT DU ELLIO X IRIS! JE SUIS TROP FORTE! *se calme* Sinon, j'ai le droit de réclamer la suite?
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message posté le Mar 30 Juil 2013 - 23:03 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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Chapitre 8
Puis tout commence à partir en vrille...






Astrid était rentrée chez elle. Le séjour chez ses parents n’avait duré qu’une semaine environ. Ni son compagnon, ni sa fille n’avait prononcé un mot. Le lendemain, elle était partie à l’école, lui au travail, c’était la fin des vacances après tout. Astrid, elle, restait seule, seule avec elle-même. Son fauteuil roulant faisait maintenant face à son bureau, elle avait les yeux vides. Elle n’avait même pas conscience d’avoir fait le chemin du salon à ici. L’ordinateur était allumé, le traitement de texte ouvert, le curseur clignotait, l’invitant presque à écrire le premier mot.
C’est ce qu’elle fit. Elle écrit le premier mot, le second, puis le troisième. Les mots défilèrent, coulant comme une fontaine. Une fontaine qui prenait sa source au plus profond d’Astrid, dans une mer à l’eau noire comme l’encre.
Ce qu’elle ignore, c’est que plus la page blanche se couvre de caractères, plus elle insuffle la vie. La vie qu’elle insuffle prend forme, une ile se forme à la surface de la mer d’encre, elle sort de l’eau bouillonnante, mais sa surface n’est pas de roche nue, un bâtiment vieux et usé se dresse au milieu de cette ile, les murs sont couverts de mousses et de fissures, les fenêtres sont brisées et poussiéreuses et derrière l’une d’entre elle, une silhouette se dessine. C’est une personne, une personne qui attend. Elle est sortie de l’inconscient d’Astrid, elle est comme une ombre. Cette personne est postée à une fenêtre, elle a sommeil, mais ne veut pas dormir, elle sait que quelque chose va avoir lieu. Elle sait qu’on a besoin d’elle.
 
Pendant ce temps, dans le vieux monde, terré dans le palais impérial, l’empereur observe le monde derrière une vaste fenêtre. La salle est sombre, l’unique source de lumière provient de cette immense paroi de verre. Gredo y est adossé, son front vient rencontrer la surface transparente et glacée. Ses yeux mi-clos sont figés dans la terreur du monde extérieur. Ses oreilles guettent tout mouvement, tout signe, toute chose qui pourrait prouver à son esprit malade qu’on souhaite lui arracher la vie. Il se sent comme une proie dans cette grande salle sombre, il entendrait presque l’ombre ramper vers lui pour le happer. Il se sent mal à l’aise, il tremble, la nausée lui déchire le ventre.
L’annonce de la mort de Sean a été un véritable choc, il se souvient être tombé à genoux, devant son général en chef, son second. Il était soudain terrorisé, cloué au sol par la peur. Il a levé les yeux vers Ellio, il a vu dans les siens, il a vu quelque chose qu’il n’aurait pas du voir. Son visage restait neutre, sa bouche était droite, son air était noble, mais ses yeux, ses yeux rouges comme le sang. Ses yeux exprimaient une joie intense. Ses yeux étaient baissés vers lui, vers l’empereur a genoux, et ses yeux en voulait plus, ses yeux voulaient voir l’empereur mort. Mais Gredo s’est finalement repris. Il ne pouvait en être ainsi, Ellio était un homme de confiance, après tout. Il eu un rire nerveux qui retentit dans la salle vide. Il eu peur de son propre écho.
Il se laissa glisser au sol, il se recroquevilla sur lui-même, il tremblait comme une feuille, comme un enfant. La salle lui semblait soudain trop sombre, trop grande, trop dangereuse…Il sentait le danger partout autour de lui, peut-être que le tuer était là, tout prêt. Il ne l’aurais même pas vu. Il faillit hurler.
On frappa à la porte.
« Majesté ? »
Il se redressa, lissa sa cape démesurée et ordonna qu’on entre. C’était le général William en tenue officiel. Il se demanda un instant la raison d’un tel apparat et se souvint alors. Un sourire mauvais se dessina sur ses fines lèvres. Cela sonnait soudain comme une vengeance contre l’être invisible qui le harcelait et le dévorer de l’intérieur, une vengeance contre sa peur et sa folie.
« L’exécution du terroriste Isaru Kyran va bientôt avoir lieu, Majesté, souhaitez-vous y assister ? »
Il eu un rire fou.
« Bien assurément, William, bien assurément ! »
 
Kyran était trainé comme un malpropre. Il ne sentait plus ses jambes, il souffrait. Il savait où on l’emmenait, il savait que la mort l’attendait, mais il était heureux, il n’avait rien dit. Il leva les yeux vers le ciel qui apparaissait derrière les barreaux de l’étroite fenêtre de ce couloir interminable.
« Attend moi encore un peu, Ruka… »Songea-t-il.
Mais le sinistre cortège se stoppa. Kyran leva les yeux, et soupira, reconnaissant immédiatement l’homme qui leur faisait face. Encore lui, il n’abandonnait donc jamais.
« Laissez-nous seuls ! » Ordonna le nouveau venu.
Les deux soldats se regardèrent puis s’inclinèrent légèrement en avant, avant de s’éclipser. Alors Kyran se laissa tomber à terre, ses jambes ne le soutenaient plus, de toute façon. Il leva les yeux vers Ellio, ce dernier lui adressa un petit sourire auquel il répondit ironiquement par un rictus déplaisant.
« Tu a entendu les nouvelles ? »Demanda le orange d’une voix évasive.
« Ouais, t’a buté ton pote, et alors ? »Rétorqua Kyran en faisant un léger signe de la main.
Le général soupira lourdement et enfonça un peu plus son képi sur son crane. Il se retourna alors vers le résistant à terre et s'accroupi prêt de lui. Ils se regardaient maintenant les yeux dans les yeux.
« Fait-moi confiance, bordel ! »
Le violet eu un rire ironique.
« Excuse-moi de ne pas faire confiance à celui qui dirigeait l’opération qui a tué tout les camarades… »
« Tu te trompe, Kyran…. »
Ellio plongea son regard rouge dans le sien, fouillant dans son être, dans son esprit, par le seul biais du regard.
« J’ai justement tué celui qui à fait ça »Chuchota-t-il en articulant minutieusement chaque mots « J’ai fait assassiné Sean, celui qui, de ses propres mains, à tué ta bien-aimée Ruka… »
Kyran sursauta.
« Tu ment ! »Cria-t-il brusquement.
« Non. »Répondit simplement l’autre.
Il ne mentait pas, Kyran le voyait dans ses yeux. C’est vrai que les informations qu’il avait reçu concernant cette bataille à l’issue dramatique ne provenaient pas de sources sures, juste des murmures de soldats…Mais il était resté convaincu que Ellio avait mené à bien ce massacre, il l’avait hais pour ça, il avait souhaité sa mort, cela ne pouvait être que vrai ! Comment un simple regard pouvait-t-il le persuader du contraire ?
« Ce n’est pas moi qui ai conduit cette bataille, je me charge plutôt de l’extérieur, si tu vois ce que je veux dire… »
« C’est Ren, ton ennemis… »
« Entre autre… »Répondit simplement le orange, un sourire au coin des lèvres.
Kyran garda silence un cours instant, puis repris d’une voix amer.
« Tu lui veux quoi, exactement, à Iris ? »
« Cela ne te regarde pas ! » Répliqua sèchement Ellio.
« Dans ce cas, tu sais où tu peux te mettre la réponse… »Répondit le résistant.
Ellio lui jeta un regard haineux avant de l’empoigner par le col.
« Ne joue pas avec mes nerfs ! »
Kyran lui fit un sourire amusé.
« Sans déc, après les semaines de tortures et la mise à mort, tu crois encore que j’ai peur de toi ? »
Ellio ne répondit pas, il le souleva du sol et le plaqua violemment contre le mur. Puis il se plaça prêt de lui et lui chuchota à l’oreille.
« Écoute, Kyran, un tiers de l’armée va partir en direction des iles nouvelles pour aller se faire massacrer par la résistance, le second tiers est à mes ordres, je peut aisément leurs demander d’exterminer le tiers restant fidèle a l’empereur…Mais pour que tout se passe bien, j’ai besoin du soutien de Ren ! »
« Tu en a vraiment le pouvoir ? » Répliqua le violet, sceptique.
« Si je te le dit ! »
« Et que ferait-tu, si tu avais le pouvoir ? »Continua de questionner l’italien.
« Je briserais vos chaines ! »Déclara Ellio sans flancher.
Kyran garda silence un moment puis finit par déglutir. Il avait fait son choix.
« Je vais t’indiquer des personnes qui pourrons t’aider à prendre contact avec Ren, mais je veux d’abord la garanti que je ne suis pas en train de les trahir… »
« Une garanti ? »Répéta Ellio, perplexe.  
« Dit moi ce que tu veux à Iris ! »Insista-t-il une ultime fois.
Ellio soupira et lui murmura quelque chose à l’oreille. Kyran écarquilla les yeux.
« Tu… »Commença-t-il.
Mais les gardes revenaient déjà.
« Général, sa Majesté s’impatiente… »
« Nous arrivons. »Répondit Ellio.
Il se retourna une dernière fois vers le condamné et lui répliqua à voix basse, inaudible pour les gardes.
« Je t’ai répondu, maintenant c’est à toi de me répondre ! »
« Il se pourrait qu’un certain Jeffrey en sache plus qu’il ne veuille le dire…Je t’ai fait confiance, ne me trahi pas… »Souffla-t-il d’une voix à peine audible pour Ellio.
« Ce n’est pas mon but. »Conclu Ellio en le lâchant.
Les gardes saisirent les épaules du résistant, l’entrainant vers la mort. Dans son cœur, un doute subsistait pourtant, malgré ce qu’Ellio lui avait révéler, le doute, l’horrible doute d’avoir été un traitre.
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message posté le Mar 30 Juil 2013 - 23:18 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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Wesh, j'chuis trop content d'être dans ta fic. Mais pourquoi me faire aussi faible? èwé Je veux tuer des gens moi!
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Ruka Humeur : Tu veux vraiment savoir ?

Ruka


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message posté le Lun 5 Aoû 2013 - 1:19 dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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J'aurais préféré avoir raison //paff//  sinon :D continue comme ça , j'ai hâte de lire la suite ;)
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message posté le dans Re: [Fan-Fiction]True colors: Twenty years later...
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