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L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]

Ellio Age : 27

Ellio


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message posté le Jeu 22 Nov 2012 - 21:01 dans L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
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Tout commença un beau soir de janvier 42, son corps avait froid mais son esprit était réchauffer, réchauffer par l'envie de survivre et de revoir sa famille. Ellio était alors assis, un couteau ensanglanté dans ses froides mains et ruminait des phrases incompréhensibles. Mais il y avait cette fille devant lui. Une petite avec des cheveux de neige au grand yeux bleu océanique, assise sur un fauteuil roulant, des crayons colorée dans sa petite main de fillette. Ses yeux regardaient le sang des pupilles de l'officier.

« - Bonjour petite couleur perdue... Astrid est là, Astrid est venue te sauver, n'aie plus peur... Astrid est seule aussi, veux-tu jouer avec Astrid ? »

Les yeux de jeune allemand regardaient les crayons tomber au sol. Il avait les trait fins, un semblant de rictus c'était dessiné sur son frêle visage.

« - Oui, je le veux Astrid.

- Astrid choisit une couleur, Astrid choisit une couleur ! »

Et elle se mit à chanter, à chanter cette berceuse aux sept couleurs, il s'endormit profondément un sourire dessiné sur ses lèvres, un sourire inconscient qui sera sûrement son dernier avant longtemps.

-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-

Ellio se réveilla en plein milieu de ruines grecque, il s'était levé et avait regardé tout autour de lui, il faisait toujours nuit mais les décors étaient différents. Il ne fallut pas longtemps avant que de milliers de questions se bousculent dans sa tête, essayant de trouver une réponse concrète à chacune de ses phrases. Il remit son arme-à-feu sur sa ceinture. Mais d'un coup l'officier avait cessé de se poser des questions sur Astrid, sur l'endroit où il se trouvait, sur la guerre, sur le sort des autres, etc... Au lieu de ça, son regard aux reflets rouges s'étaient dirigé vers le ciel, ce ciel aux millier de point blanc, tous plus lumineux que les autres, comme un concours de celui qui avait le manteau le plus brillant. Et il en avait vu une de ses étoiles, c'était la gagnante, le songe de sa soeur traversa son fragile esprit, pour la première fois depuis très longtemps, il l'avait pleuré certes, partiellement, une seule larme mais c'était la même chose pour lui. Il le savait. Il ne reverrait plus jamais sa famille...

-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-

Le lendemain, lorsqu'il se réveilla, le monde qu'il avait vu la veille même était différente et s'il y avait eu un mot pour le décrire ça aurait sûrement été le mot magnifique. Mais il fallait qu'il sache où il était et surtout, que faisait-il ici. C'était les principales questions d'Ellio qui avait commencé à marcher droit devant lui. Il était vigilant et pas qu'un peu il était prêt à brandir son arme vers le moindre inconnu se pointant. Il avançait à faible allure, contemplant les paysages qui se trouvaient sur ses deux flancs, c'était à croire qu'il avait oublié qu'il était malade et que le soleil le rendrait vulnérable et faible. Sa démarche était soigneuse, son regard toujours porter au loin, il suivait le petit chemin sableux qui s'était offert à lui. Le temps passaient, il marchait toujours, porter sur les traces d'érosions, il s'arrêta quelques secondes et vit au loin un volcan, intéresser il se dirigea vers celui-ci, il avait encore du chemin à faire, beaucoup même. Mais il ne désespérait pas, en tant qu'officier il avait appris à continuer son chemin même quand celui-ci est pourvu d'obstacles, les obstacles ici, c'étaient la distance et un lac qui le séparait de ce cracheur de lave.


-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-

Ellio continuait à avancer vers le volcan. Mais, une fois arrivé au lac, au lieu de le contourner et de se diriger vers sa destination, quelque chose l'attira, comme un aimant attirant un morceau de fer. En effet, son regard se déposa sur une petite plage juste aux abords du dit lac, avant de se terminer par un chemin de charbon et de suie, sûrement à cause de volcan, vue la position géographique qu'avait la plage. D'un pas décider le jeune officier s'y dirigea, toujours avec méfiance. Son premier pied se posait enfin sur les grains doré, faisant un fin crépitement, l'eau du lac était clair et la première impression d'Ellio fut qu'elle devait sûrement être de bonne température et saine, il souffla et déposa sa vareuse sur le sol puis, il s'asseyait sur le sable, les mains contrent ses joues. Quant un violent bruit le fit sursauter, d'un geste brusque et rapide il se retourna sur lui-même, se trouvant ainsi coucher le dos contre le sol, le regard diriger vers le volcan, son bras pointé dans la même direction, le doigt contre la détente de son arme. Une femme se dirigeais vers lui en courant, ses longs cheveux voletait derrière elle.

« - Arrête toi où je tire !!! »

Il était confiant et si elle continuait à courir vers lui, Ellio prenait ça comme une attaque, il n'hésiterait pas une seule seconde à flinguer la jeune femme et à jeter son corps dans le lac en bon uniforme.







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message posté le Ven 23 Nov 2012 - 22:07 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
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Liberté.
S’il y avait à choisir un seul mot pour décrire ce monde, c’était bien Liberté. Personne pour me dictait ma conduite, je pouvais faire tout ce que je voulais sans que rien ni personne ne puisse s’y opposé. Ou presque. Mais qu’importe. C’était amplement suffisant pour moi. J’étais ici depuis peu de temps, mais pour rien au monde je ne voulais ni ne voudrais partir. Je me mis à rire. Rire comme une folle. Seule, simplement parce que j’étais heureuse comme jamais et que rien ne me gâcher ma joie. Perchée au milieu d’un décor incroyable riant comme une damnée. L’image que forma cette pensée dans ma tête fit redoubler mon rire. J’écartai les bras avant de me mettre à tourner sur moi-même, le visage levée vers le ciel. Je ne savais plus où j’avais vu ou lu quelque chose comme ça, mais j’avais eu envie de le faire à mon tour. Je m’arrêtai soudainement. Je voulais aller ailleurs. Après tout, il me restait encore plein de lieu à explorer non ? Et des tas de chose à découvrir ! Je choisie une direction au hasard, puis je parti en courant. Le vent sifflait à mes oreilles et faisait frissonner ma peau. Ce mélange de sensation était tellement agréable. Sans m’en rendre compte je me retrouvai dans le coin du lac. J’eu un grand sourire en voyant la surface de l’eau. Occupée à réfléchir à mes future baignade, je ne remarquai pas le pourtant pas très discret garçon qui était déjà là. Ce fut le son de sa voix qui me permit de me rendre compte de sa présence.

« - Arrête toi où je tire !!! »

Tirer ? Eeeh ?! Le blandinet au sol tenait en effet une arme entre ses mains. Il allait vraiment me tirer dessus-là ? La surprise passait, je me stoppai dans ma course folle d’un coup. Un peu trop soudainement à vrai dire, puisque j’en perdis l’équilibre. Je me retrouvai une la jambe gauche, l’autre toujours levé et plié, faisant des moulinets avec les bras. Je devais avoir l’être parfaitement idiote ainsi. Heureusement, ou pas, la gravité fini par me rattraper et je tombai par terre.

« Aïe-euh !! » je fis la moue, avant de rapidement relever mon regard sur l’autre personne présente. « Ah ! T devrait pas pointez un arme sur les gens, tu sais ? Quoi que, s’il y a une bonne raison … Mais bon. Je t’ai fait peur en arrivant si soudainement ? Eh eh. Je vois pas comment je pourrais te faire le moindre mal, même en le voulant, de toute façon. » Je me mordis la langue. Je repris plus doucement. « Navrée, je ne me suis même pas présenté. Je suis Aëlys, je m’excuse si je t’ai déranger, je n’avais pas vu que tu étais là. Et toi, comment t’appelle-tu ? » Je le regardai en souriant, avant d’ajouter. « Au fait, je peux me relever sans risqué que tu ne me tire dessus maintenant ?? »

Comme d’habitude mes pensées volait d’une idée à l’autre, leste et sans interruption. Et tout comme elle mes paroles avait jailli de façon un peu emmêlé. Pour le moment, j’étais plutôt contente de faire une nouvelle rencontre.
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message posté le Dim 25 Nov 2012 - 0:39 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
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Il tenait son fusil dans sa main gauche, pointé vers cette adolescente, il l'avait menacé à mort et il n'hésiterait pas une seule seconde à l'exécuter. Mais celle-ci s'arrêta net, en perdant presque son équilibre, sa jambe droite dans les airs, quant à sa jambe gauche elle était sur le sable, elle faisait des petits moulinets pour garder son équilibre. Mais Ellio n'éprouva aucun sentiment envers elle, il était méfiant, même un peu trop, il ne pensait à rien d'autres qu'à cette femme. Il l'avait finit par croire qu'elle garderait son équilibre mais à sa surprise elle tomba sur le sol.

« - Aïe-euh !! »

Elle releva son regard vers l'officier.


« - Ah ! Tu devrait pas pointez un arme sur les gens, tu sais ? Quoi que, s’il y a une bonne raison … Mais bon. Je t’ai fait peur en arrivant si soudainement ? Eh eh. Je vois pas comment je pourrais te faire le moindre mal, même en le voulant, de toute façon. »

Ellio ne se sentit pas du tout convaincu, son doigt lâcha une faible pression sur la détente, encore un peu et ce serait une balle dans ce si jolie visage mais qu'en avait-il à faire ? Rien, queudall, niet. Elle reprit paroles mais cette fois, d'une manière plus lente.

« - Navrée, je ne me suis même pas présenté. Je suis Aëlys, je m’excuse si je t’ai déranger, je n’avais pas vu que tu étais là. Et toi, comment t’appelle-tu ? »
Dit-elle avec un sourire. « - Au fait, je peux me relever sans risqué que tu ne me tire dessus maintenant ?? »

Ellio soupira, c'est qu'elle parlait un peu trop cette Aëlys, il relâcha doucement son doigt de la détente avant de poser son arme sur les grains d'or.

« - Tu parles français. » Il prend une courte pause.«- Je parle pas très bien français, alors pardonne s'il n'est pas fabuleux. » Dit-il amèrement.

Il respira profondément, son regard grenat se dirigea vers les pupilles de cette fille, elle était mystérieuse, plus qu'Ellio ! Ses yeux ! Du jamais vu ! Une pupille bleue océan et l'autre couleur orange. Le jeune homme relâcha son attention sur les yeux d'Aëlys pour se diriger vers son arme qu'il remit à sa place, sur sa ceinture, il n'avait pas entièrement confiance en elle, même si elle avait l'air naïf et totalement inoffensif, l'officier savait parfaitement qu'il ne fallait pas se fier à l'apparence et encore moins aux paroles mais seulement aux actions faitespar l'individu concerner. Il se releva doucement en regardant l'adolescente, même si ce n'était pas de son habitude il tendit sa main vers elle, il gardait tout de même un respect envers les femmes.

« - Tient ma main, je t'aides à te relever. »

Son ton était neutre et extrêmement méfiant, il n'était pas contre le fait d'avoir rencontré quelqu'un bien au contraire ! Mais voilà, Ellio n'avait pas l'habitude de voir des personnes ainsi. Ces habits, ses cheveux, ses yeux. Rien de normal... Il n'y avait strictement rien de normal chez elle ! Mais l'officier préféra garder sa réticence envers elle et lui répondit enfin à sa question.

« - Je me nomme Adler. Enchanté »

Ne jamais donner son véritable nom aux simple connaissance mais juste son surnom et c'était ainsi qu'on surnommait Ellio, l'aigle, du fait de ses gestes rapide, de sa vu mais, surtout c'était une fierté de l'Allemagne, certes, une petite fierté mais s'en était une.


« - Que fais-tu là ? Tu sais où on est ? Parce que ça m'exaspère de me trouver dans un endroit pas connu. »






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message posté le Dim 25 Nov 2012 - 16:24 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
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Je regardais l’homme, attendant sa réaction pour pouvoir bouger de nouveau. Je l’entendis soupirais, mais je ne savais pas trop comment traduire cela. Etait-il soulagé ? Ou bien je l’exaspérais ? Après tout, je parlais beaucoup et parfois trop vite alors … Je restai donc immobile dans le doute. Je n’avais guère envie de savoir s’il tirait vraiment ou pas. Au bout de longues secondes, il déposa doucement son arme sur le sable. C’était tout de même plus confortable comme situation. Je souris. Franchement, toutes les rencontres que je faisais ici se produisaient dans des situations assez bizarre tout de même. Et dangereuse aussi, tomber dans un trou plein de lave, et être menacer par un pistolet … Franchement, on peut pas s’ennuyer dans ce rêve ! A la réflexion, je ne devrais peut-être être aussi heureuse à cause de ça …

« - Tu parles français. » Il y avait un problème avec ça ? «- Je parle pas très bien français, alors pardonne s'il n'est pas fabuleux. »

Oh ! En effet, je n’y avais pas fait attention mais s’il n’est pas français alors comprendre ce que je lui ai dit doit être compliqué.

«- Ce n’est pas grave. »

J’aurais bien voulu ajouté quelque chose, mais je perdis mes mots lorsque je rencontrai son regard. Rouge. Définitivement, le rouge me collait à la peau depuis que j’étais ici. Ses yeux étaient pourtant différent, d’un rouge plus … comment dire … doux, peut-être ? Je pensais bien à la couleur, en pensant doux, pas à son regard en lui-même. Regard auquel au final, je n’avais pas vraiment prêté attention. Il finit par rompre le contact visuel, et ranger son arme à sa ceinture. Je me rendis compte qu’il n’avait toujours pas répondu à mes questions … Il se releva tranquillement, puis s’approcha de moi. Je me demandai ce qu’il comptait faire, et je fus tout de même assez surprise qu’il me tende sa main.

« - Tient ma main, je t’aide à te relever. »

Son ton me fit frissonner. Si je n’avais pas eue peur de son arme, son ton lui m’impression. Etrange. Peut-être était-ce aussi le fait de le regarder de plus près qui le rendais intimidant à mes yeux. Pourtant ce n’était pas comme si il m’avait hurlé dessus ou quelque chose du même genre … J’attrapai sa main avec précaution, et je me relevai en essayant de ne pas trop tirer sur son bras.

« - Je me nomme Adler. Enchanté »

Il était poli, drôle de contraste avec son arme pointez sur moi il y a à peine quelque minute. Mais je ne dis rien. Je me demandais surtout d’où venait son uniforme. Sans doute d’une armée, oui mais laquelle ? Son accent ne m’aider pas beaucoup à le savoir.

« - Que fais-tu là ? Tu sais où on est ? Parce que ça m'exaspère de me trouver dans un endroit pas connu. »

Je tentai de répondre sans aller trop vite, ni en dire trop. Quelque part je n’avais pas envie qu’il me prenne pour une idiote ou une gamine insupportable (bien que c’était sans doute ce que j’étais …).

«- Alors, on est dans le rêve d’Astrid. C’est la petite fille que tu as du rencontrer juste avant de te réveiller au ruine arc-en-ciel. Moi aussi je suis arrivée il n’y a pas très longtemps, alors j’explore un peu ce monde. »

Je jouais avec une de mes mèches de cheveux tout en parlant.

«- Est-ce que tu voudrais bien me dire d’où tu viens ? Avant d’être dans le rêve d’Astrid, je veux dire. »

J’étais un peu inquiète que ma question sois mal prise par Adler, mais ma curiosité avait parlé à ma place.
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message posté le Dim 25 Nov 2012 - 19:28 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
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Sa main tendue, Aëlys l'avait prise mais avec une certaine précaution, comme si elle n'était pas sûre de ce qu'elle faisait ou du moins, qu'elle ne se sentait pas en confiance avec Ellio. Une fois debout, l'officier se présenta, certes sous un faux nom mais il devait d'abord être sûr de qui il l'avait à faire, de toute façon il lui dira sa véritable identité le moment propice.

« - Que fais-tu là ? Tu sais où on est ? Parce que cela m'exaspère de me trouver dans un endroit inconnu. » Demandait-il.

Elle lui répondit sans aller trop vite, peut-être pour donner une bonne impression.

« - Alors, on est dans le rêve d’Astrid. C’est la petite fille que tu as du rencontrer juste avant de te réveiller au ruine arc-en-ciel. Moi aussi je suis arrivée il n’y a pas très longtemps, alors j’explore un peu ce monde. »

T-elle fut la réponse aux multiple questions du lieutenant officier, ça ne l'aidait pas, il le savait ça mais il devait s'y attendre à avoir cette réponse... Il aurait sûrement dit la même chose à sa place. Il la regarda avec un air perplexe et incertain puis, elle continua ses paroles tout en se triturant une mèche de sa très longue chevelure.

« - Est-ce que tu voudrais bien me dire d’où tu viens ? Avant d’être dans le rêve d’Astrid, je veux dire. »

Il attendit un court moment, en la regardant un peu trop sérieusement. L'albinos était tendu mais relâcha rapidement la tension qu'il avait en lui, il passa une main derrière sa chevelure blanche en lui souriant avant de regarder la croix gammée inscrite sur le tissu rouge qui se trouvait sur son avant-bras.

« - De Russie... » Dit-il monotonement. « - Mais, je suis né dans la plus grande et la plus belle puissance au monde. » Il esquissa un flatteur sourire, qu'est-ce qu'il en avait de la fierté en disant cela, faire durée le mystère pour parler de son beau Pays comme il en avait toujours rêvé. « L' Allemagne ! » Exclama-t-il avec une grande fierté.

Ses yeux regardaient ceux de l'adolescente, cette étrange combinaison de couleurs l'avait attiré, c'était quelque chose de si... Anormal, à croire qu'elle ne venait pas de ce monde et il en avait presque finit par oublier que sa détentrice existait. Mais, la chaleur commençait à gêner Ellio, il regarda le soleil, puis sa vareuse et ensuite Aëlys.

« - Tu sais. » Commença-t-il tout en déboutonnant sa vareuse « - Tu as de bien étrange yeux. »

Quand il avait finit de déboutonner sa vareuse, il la lança sur le sable, retroussa les manches de sa chemise tâché de sang puis tourna le dos à Aëlys et s'avança jusqu'aux abords du lac. C'était impolis, il le savait mais ça l'était encore plus de garder du sang sur sois, cela pouvait donner l'impression d'être en présence d'un assassin ou quelque chose qui se rapporte avec. Une fois au niveau de la rive, il s'accroupit et déposa de l'eau sur sa chemise, à l'endroit où se trouvait les hémoglobines puis d'une de ses sacoches ventrale il sortit un petit savon et frotta là où il devait.

« - Excuse moi mais, je n'ai pas envie d'avoir du sang qui ne m'appartient pas sur moi. » Dit-il tout en continuant à frotter avec le petit cube brunâtre. « - Je te fais confiance pour ne pas m'attaquer dans le dos. »

Il souriait à lui-même, pourtant, il était bel et bien sérieux. Si on devait donner un pourcentage de confiance qu'il avait envers Aëlys ce serait peut-être 20 ou 22 %. C'est peu mais il n'oubliait tout de même pas d'être polis avec elle c'est vrai, après tout elle ne portait pas d'uniforme et n'avait pas d'arme. Et même s'il avait du respect envers les femmes il s'y méfiait plus que tout. Finalement, il regarda la jeune femme dans les yeux, tout en continuant à frotter sa chemise.

« - Et toi, d'où viens-tu ? »







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message posté le Lun 26 Nov 2012 - 18:40 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
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Trop occupée avec ma mèche de cheveux qui semblait tellement intéressante, je ne remarquai pas l’air perplexe qu’afficha Adler après mes explications. Et c’était peut-être mieux ainsi.

« - Est-ce que tu voudrais bien me dire d’où tu viens ? Avant d’être dans le rêve d’Astrid, je veux dire. »

Je relevai la tête vers Adler pour observer sa réaction. Il me regardait avec un air très sérieux. Je me mordis la lèvre inférieure. Peut-être qu’il allait refuser de répondre à ma question … Ou alors il essayait de deviner de mauvaises intentions derrière mes paroles … Les deux cas étaient plutôt désagréables pour moi. Je songeai une seconde qu’il devait bien avoir une bonne raison pour se méfier ainsi. Puis il me sembla que son uniforme pouvait être un assez bon indice. Les soldats doivent être entrainés à se défendre, n’est-ce pas ? Pourtant, il n’y avait pas tant de guerre que ça en 2012, enfin pour ce que j’en savais. Je fus stupéfaite lorsqu’Adler me sourit en passant une main dans ses cheveux blancs. Je fis les yeux ronds sans aucun doute, mais pour ma défense vu comme ça, il n’avait plus rien d’effrayant. Il semblait même très sympathique, comme si il était devenu une autre personne sous mes yeux. Schizophrénie ? Mmm … je poussais peut-être le bouchon un peu trop loin avec ça, mais ça restait vraiment impressionnant. Je suivi son regard quand il dévia sur son bras.
Une croix gammée.
C’était un symbole interdit. N’est-ce pas ? Après la seconde guerre, ce signe est devenu le symbole de l’horreur du régime nazi. Aucun uniforme militaire, ou autre d’ailleurs, n’afficherait une croix gammée. Alors quoi ? Ce type est un nazi ? Mais pourquoi l’afficherait-il, en sachant que ça lui attirait des problèmes ? Peut-être un costume d’halloween ? … Je ne me convainquais pas moi-même. Pa avec cette fierté qu’il avait dans le regard en ce moment. Je regardais la croix avec un air intriguée. Il n’y avait pas de raison d’avoir peu d’un pauvre dessin tout de même. De toute façon, j’aurais sans ma réponse s’il répondait à ma question précédente.

« - De Russie... Mais, je suis né dans la plus grande et la plus belle puissance au monde. » Il sourit de nouveau, avec encore cette fierté dans sa voix. Moi, j’attendais d’entendre la suite. « L' Allemagne ! » C’était une exclamation, il semblait tellement tellement fier, que je ne pus m’empêcher de faire un sourire doux. J’aurais presque dis qu’il était mignon ainsi. Presque. Je n’avais jamais ressentis d’attache particulière à ma terre natal, alors je ne comprenais pas trop. Cependant, je n’aurais put me moquer alors qu’il semblait si … Heureux ? en parlant de son pays.
De nouveau, nos regards se croisèrent. Il me fixait avec une intensité qui me paraissait plus étrange. Quelque part, j’étais gênée, mais je ne cherchais pas non plus à couper le contact. Au bout d’un moment, je n’aurais su dire combien de temps exactement c’était écoulé, il détourna le regard. Moi je baissai la tête. Pourquoi mes pensées se bloquaient ainsi ? C’était rare que le flot d’idées qui me traversent toujours l’esprit se calme. Je n’étais pas habitué à ça. Voilà un autre mystère dans le beau rêve d’Astrid !

« - Tu sais. » Sa voix me fit relevais la tête. « - Tu as de bien étrange yeux. »
Eh ? Je crois bien que je rougis là. Quand même pas ?
« - C’est bien la première fois qu’on me dit ça, sans que ce soit pour se moquer de moi. »

Mes pensées étaient sorties d’elle-même de ma bouche sans que je ne demande rien. Tant pis, tant mieux, le ciel est bleu, comme on dit. Mes yeux se posèrent sur le blandinet et furent attiré par du rouge sur sa chemise. Adler, lui me tourna le dos et parti vers la rive. Pourquoi y avait(il du rouge sur sa chemise ? Je restai bloquée sur cette pensée.

« - Excuse-moi mais, je n'ai pas envie d'avoir du sang qui ne m'appartient pas sur moi. » Du sang. Pas à lui. Du Sang. Oh la la !
« - Je te fais confiance pour ne pas m'attaquer dans le dos. »
« - Je n’ai aucune raison de faire ça. » Ma voix était blanche. « - Tu es blessé ? »

Des images me revenaient en tête. Des images de mon père sous les roues d’une voiture. Et tant, tant de sang sur la chaussée. Tiens, je n’étais donc pas tombée dans les pommes directement alors … Oh ! Je crois que je ne supporte pas le sang si bien que ça, finalement …
Pour effacer ses images de devant mes yeux, je m’approchai de la rive, et m’assis sur un rocher. Je m’efforçais de respirer calmement. Drôle de situation. Encore. Je me calmai heureusement, assez vite. Je regardais Adler, qui me regarda en retour. Je ne savais pas s’il avait remarqué mon état. J’espérais que non.

« - Et toi, d'où viens-tu ? »
« - France, 2012. Pas grand-chose à dire dessus. »

L’eau du lac scintillait sous le soleil. Une baignade serait sans doute agréable mais je n’avais pas de maillot de bain. Dommage. D’autant plus dommage, qu’une bestiole dans l’eau décida que je devais me mouiller. Avant d’avoir compris comment, une grande gerbe d’eau me tomba dessus, trempant au passage mon short et mon T-shirt.
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message posté le Lun 26 Nov 2012 - 22:23 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
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Alors qu'Ellio essuyait sa chemise tâché de rouge, Aëlys était derrière lui sûrement à le regarder faire ou à contempler une tout autre chose. Mais Ellio ne se sentait pas tout à fait en total sécurité. Le truc, c'est qu'il avait du mal à faire confiance à Aëlys même s'il savait qu'il n'avait rien à craindre d'elle et les paroles de celle-ci confirma ses songes.

« - Je te fais confiance pour ne pas m'attaquer dans le dos.

- Je n’ai aucune raison de faire ça. »

Oui, c'est vrai. Elle n'avait aucune raison de faire ça. Ellio le savait, il le savait mais son esprit militaire refusait de lui faire confiance ! Et pourtant, on pouvait voir qu'elle, elle devait se sentir en confiance avec Ellio ou du moins, aux premiers abords. Cependant, quelques secondes après, la voix de la jeune femme changea, comme si quelque chose avait percuté son esprit, comme un déclic qui aurait jaillis de nulle part, t-elle une intuition survenue à son possesseur.

« - Tu es blessé ? » dit-elle d'une façon plus froide que ces précédentes paroles.

L'officier fit un simple geste de tête négative, il ne trouvait pas cela nécessaire de lui répondre oralement. Puis, elle s'approcha du lac et s'asseyait sur un rocher. Finalement, il la regardait, il voyait bien que son état avait changer mais elle avait rapidement reprit.

« - Et toi, d'où viens-tu ?

- France, 2012. Pas grand-chose à dire dessus. »

Et le choque fut énorme. Vraiment énorme. Ellio faillit lui gueuler dessus en citant quelque chose du genre « Mais tu te fous de ma gueule ou quoi ? ! » mais préféra ne rien dire... Mais elle venait d'aussi loin dans le temps ? Donc... Le monde aurait survécu à l'invasion allemande ? Non ! C'était tout simplement impossible aux yeux d'Ellio. Il prit une grande bouffé d'air et expira profondément. En fait, peut-être que sa belle patrie avait tout simplement le contrôle sur toute l'Europe et qui sait !? Peut-être le monde ! Alors, un sourire revint au visage du jeune officier et puis, si elle venait vraiment de l'an 2012 cela pouvait expliquer le fait qu'elle était si attirante, si surprenante, si différente des femmes de son temps. Mais il restait septique, tant qu'il n'aurait pas une véritable preuve de ça, il se doutera des dires de la jeune adolescente. M'enfin, il dirigea son regard vers l'eau, il regardait son reflet, sa chemise presque propre mais toujours mouiller, c'est vrai qu'il irait bien se baigner... Ellio se mit à penser, penser à ce nouveau monde et s'il y avait d'autres individus venant de son Pays ? De la Sainte-Allemagne ? Et s'il pouvait rebâtir un nouvel empire ? Un empire encore meilleurs que le troisième Reiht ? Mais soudainement, une grande flaque d'eau éclaboussa Aëlys, la mouillant totalement, ce qui était sûr c'est que sur le moment Ellio fut plus prit d'un réflexe de survie. En effet, dès qu'il eu entendue le bruit provenant du jet, il sortit rapidement son arme et pointa le centre du lac tout en se levant.

« Aëlys, tu vas bien ?! »

Question stupide, bien sûr qu'elle allait bien ! Ce n'était pas comme si elle s'était prit une rafale de PPSH dans le visage. Mais là, sur le moment, il n'avait pas trop compris, il s'était inquiéter pour elle, peut-être que c'était tout simplement le réflexe en lui-même qui avait dû lui rappeler le champ de bataille de la Normandie, la mer, les français, les embuscades, les équipiers à terre... Quand il affaissa son arme au niveau de son thorax, quelque chose sortie de l'eau à vive allure et retomba aussi rapidement qu'elle ne fut apparu, les éclaboussants ainsi. Il regarda un instant Aëlys, qui était descendu du rocher mais qui était toujours présente sur les lieux puis, son regard se dirigea a nouveau au centre du lac, toujours sur ses gardes, cette chose n'était pas humaine.


« Mais c'est quoi cette chose ?! » Cria-t-il.

En réalité, il ne s'attendait pas vraiment à recevoir une réponse de la rouge, non puisque elle non plus ne devait pas savoir. Une nouvelle fois, la chose sortit de l'eau mais cette fois, au lieu de replonger dans les profondeurs du lac, sa tête resta à la surface comme la moitié de son corps, c'était une femme. Mais qu'est-ce qu'une femme foutait au plein milieu du lac ? Ellio, dirigea ensuite son regard plus bas et vit quelque chose d'écailler, comme un poisson ou... Une queue de poisson, c'était floue et l'eau ne l'aidait pas vraiment à y voir plus clair. Alors que celui-ci pensait à ce que cela pouvait être, la créature le pointa du doigt faisant signe de se rapprocher mais, celui-ci réfuta d'un signe de la tête, la sirène insista, lui aussi. Finalement après une résistance acharné comme hypnotiser, les jambes de l'officier se mirent en marche vers la «douce» créature. Il l'avait remit son arme sur sa ceinture, il se rapprochait de plus en plus du lac, son visage était de marbre, jusqu'au moment où celui-ci vint à tomber dans la flotte faisant un splash bruyant. La sirène se mit à rire, Ellio avait perdu connaissance sur le moment, le choque qu'il avait subit lors de la chute dans l'eau lui avait fait une hydrocution, lui ne s'étant pas préparer à ça mentalement... En plus avec le poids que son uniforme lui faisait encaisser, il commençait à couler, il fallut plus d'une trentaine de secondes avant que la créature ne se décide à le prendre par son bras droit dévoilant une partie d'un tatouage en forme de serpent et l'amena au bord du lac. Il ne bougeait plus.

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message posté le Mar 27 Nov 2012 - 21:52 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
• • • •
« - Tu es blessé ? »

Adler se contenta d’hocher négativement sa tête. Un soupire de soulagement s’échappa d’entre mes lèvres. C’était étrange, mais j’étais vraiment soulagée de savoir qu’il allait. Pourquoi son état m’importait autant ? A croire que je m’attachais facilement au gens depuis que j’étais entré dans le monde d’Astrid. Bien plus facilement qu’avant … Mais était-ce une bonne chose pour moi ? Je préférai ne pas m’appesantir là-dessus. Trop de choses encore à vifs dans mon esprit, qu’importe, je voulais juste les oublier. En tout cas, tant que je serais incapable de les gérer, ce qui pourrait être le cas éternellement …
Lorsque toute cette eau me tomba dessus, je fus franchement surprise. Mais ce qui fut encore plus surprenant ce fut la réaction d’Adler. Quoi qu’au final, ça n’aurais pas dû m’étonner tant que ça, je suppose. Le blandinet en uniforme sorti son arme pour la pointez sur le lac. Vu ainsi, on pourrait se demander si il avait un problème avec l’eau … Cependant, peut-être craignait-il simplement d’être le suivant sur la liste "une-bestiole-inconnue-au-bataillon-attaque-à-coup-d’eau-dans-la-tronche" … En même temps, être mouillé, c’est franchement pas agréable lorsqu’on est tout habillé. Heureusement, pour moi, il faisait plutôt bon, donc je n’avais pas vraiment froid, même trempée. Je regardai Adler un peu perplexe. Pouvait-il vraiment arrête le truc qui m’a jeté de l’eau à la figure avec son pistolet ? J’en foutais un peu, vu que le machin semblait assez rapide. Et puis, ça pourrait être un Nessie à la peau anti-balle, qui sait ? Après tout, tout ici à était inventé par Astrid, elle a pu s’amuser à créer des trucs bizarres … En tout cas, à sa place, je m’en serais donnée à cœurs joie !

« Aëlys, tu vas bien ?! »
« - Oui, ça va. »

Je n’avais pas pensée qu’il pourrait s’inquiéter pour moi. C’était gentil de sa part, au fond, surtout s’il se méfiait encore de moi. Soudain, un mouvement dans le lac attira mon attention. Malheureusement, je ne fus pas assez rapide pour voir quoi que ce soit. Je me mis à fixer avec intensité le lac, fléchissant mes jambes, au cas où il faudrait fuir. Je n’avais guère envie de voir ce que la machin dans l’eau pouvait me balancer d’autre, hormis de l’eau. Bien que pour le moment, elle semblait se contenter de ça. Il était possible qu’elle ne faisait rien d’autre que jouer avec nous. En tout cas je l’espérais, ou au moins, qu’elle ne chercherait pas à nous faire du mal. Après tout, ce monde ressemblait à un décor de conte de fée non ? alors j’espérais que les créatures seraient elle-aussi du même gabarit. A moins qu’Astrid n’aie caché un penchant pour les ogres et autres monstres bien sûr.

« Mais c'est quoi cette chose ?! »

Je tournai la tête vers lui. Il n’espérait pas sincèrement que je pourrais répondre à cette question quand même ? J’étais tout autant perdue que lui, bien qu’un peu moins nouvelles, c’est vrai. Mais pas au point de tout savoir non plus ! Un bruit attira mon attention. La créature venait de sorti de l’eau, du moins en parti.

« - Wooah ! »

Une sirène. Une vraie de vrai ! Au milieu du lac . Je n’en revenais pas. J’étais stupéfaite et en même temps je me mis à sourire comme une idiote. Les sirènes, c’est sympa, non ? Comme les dauphins. Mon regard mélangeait l’excitation, dû à la vision d’une créature mythologique en chair et en écailles, et l’admiration. A un peu plus longtemps, Adler semblait être loin de partager mon enthousiasme pour la chose. La femme-poisson fit alors une chose étrange. Elle invita d’un geste Adler à la rejoindre. Il avait de la chance, elle paraissait l’apprécier. Sauf que mon point de vu devait être à l’opposé du siens puisqu’il refusa lui d’un signe de la tête. Pourquoi ?! Je ne comprenais pas. Ce n’était pas comme si elle se montrait agressive envers lui. J’observation leurs actions répétitive sans savoir quoi faire. Après tout, ce n’était pas moi qui intéressée la sirène. En y réfléchissant, les sirènes sont des créatures sensées séduire les hommes et …Oh ! Et les noyer !! Je fis la grimace. Elle n’allait tout de même pas tenter de le tuer … Si ? Non ! Non ! Astrid n’aurais sans doute pas créé de créatures pareilles ! Pendant que je débâter avec moi-même, je ne me rendis pas compte qu’Adler avançais contre son gré vers le lac. Le temps, que je comprenne que quelque chose n’allait définitivement pas, il fut trop tard pour réagir. J’assistai, horrifiée, à la chute d’Adler dans le lac. La sirène rigola, ravi de son coup surement, puis elle disparut dans l’eau. Je j’avançai vers la rive. Durant des secondes qui me parurent interminables, rien ne se passa. Pas la moindre traces, ni de la sirène, ni même du blandinet à la gâchette facile. J’étais morte d’inquiétude et de honte pour n’avoir rien fait.
Finalement, la sirène réapparue, tenant l’albinos par le bras. Il était totalement immobile, alors qu’elle le jetait presque sur la rive. Pouvait-on se noyer en aussi peu de temps ? la créature me regarda comme si je devais faire quelque chose. Quelque chose oui ! Mais quoi ? Je m’approchai rapidement du corps inerte. Première chose à faire, vérifier qu’il respire encore. Mal à l’aise, je fis comme on m’avait appris au truc de secourisme, l’approcha mon oreille de sa bouche, tout en regardant si la poitrine bougeait ou non. 1,2,3… Rien. Ni de souffle d’air, ni de mouvement. Noon !! Je failli paniquer à constatant cela. J’eu besoin de toute ma concentration pour m’en empêcher. Massage cardiaque. On m’avait montré ça une fois à la piscine. Faire un massage cardiaque et appeler les secours. Sauf qu’ici il n’y a pas de secours non d’un chien !! Sans plus attendre, je plaçai mes mains sur son torse, les bras tendus à la vertical comme on m'avais appris à le faire et fis une série de pression.
Pitié, faite qu’il ne meure pas ! Cette pensée se répéter en boucle dans ma tête, comme une litanie.

« - Pitié, Adler, Respire ! »
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message posté le Jeu 29 Nov 2012 - 20:23 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
• • • •
« - Le monde est si petit... Oui, mais les patries sont grande mon Führer, si nous venions à attaquer la Russie, on en viendrait à se faire un nouvel ennemi, un nouvel ennemi puissant.

- Comment pouvez-vous discuter mes ordres !? » Hurla le Führer dans un immense élan de rage.

« - Je ne les discute pas, au contraire, je vous conseils. »


Il fait chier cet officier, je le regarde avec mépris et dégout, un homme beau, intelligent, remarquable disent ses supérieurs, ouais mes fesses, je le dépasse totalement. Avec ses cheveux blonds et ses yeux azur il fait tomber toutes les filles, pitreries ! Moi aussi je les fais tomber quand je le veux. Et son uniforme ne fait qu'affirmer ses soi-disant qualités, pfeu, je ne vois pas ce que les membres de la Gestapo on de plus que la Shwarts. Qu'est-ce qui me dégoûte ce mec. Mais qu'est-ce qu'il me dégoûte ! J'ai presque l'envie de lui coller une balle dans le cul, mais bon, si je fais ça ce sera la fin pour moi même si ça peut être marrent. Je le regarde, le chef semble s'être calmé, tant mieux, il évitera de me casser les oreilles avec ses discours d'enrager de premières classes.

« - Puis-je continuer mon Führer ? »

Celui-ci se contenta d'un simple de geste de la main pour affirmer, moi j'aurais dis non, à coup sûr.

« - Nous ne pouvons-nous permettre d'attaquer Staline, surtout maintenant, l'Amérique a décider de fourrer son nez dans ce qui ne la regarde pas et selon des membres de la Gestapo, il ne tarderons pas à poser les pieds sur la Picardie. Il serait dangereux d'attaquer notre plus grand allié sachant que l'Autriche est affaiblie, ils sont en manque d'effectifs quant à L'Italie je n'en parle pas, ils ont même pas été fichue d'envahir la Grèce... Mon verdict est clair, on ne doit pas attaquer la Russie. »


Le Führer remet en place sa petite mèche noire, moi, je regarde cet enculer d'officier, avec son discours de mes deux. C'est pathétique, je tourne mon visage sur ma droite, les officier présent et assis dans l'amphithéâtre ont l'air plutôt satisfait quant à ma gauche, ce n'est pas le cas. La guerre est déclarée entre la Gestapo et la Shwarts.Et on gagnera, je le sais.

« - Je propose qu'on fasse un vote dans l'assemblée » Il se retourne vers la cinquantaine d'officiers puis reprend « Qu'en dites-vous ?

- Faites !

- Je vous remercie mon Führer »

Et voilà que maintenant ça va se régler par un vote, mais je ne peux pas passer cette occasion, au moment où je veux me lever, une main me retient, je me retourne et je vois mon supérieur.

« - Qu'est-ce que tu veux faire Ellio ?

- Je veux prouver que nous devons attaquer la Russie.

- Laisse moi faire. »
Me chuchote-t-il.

Je m'affaisse sur mon siège et le regarde.

« - Mon Führer, puise-je vous dire ce que je pense du discours de l'officier Alexanders ? »

L'empereur soupire.

« - Allez-y »

Je me retourne vers lui, il prend une grande inspiration.

« - Pourquoi ne pas attaquez la Russie ? Il est vrai que c'est notre plus grand allié mais vous vouliez votre vengeance, non ? Et bien nous l'aurons ! Mais sans Staline ! Imaginez un peu, qu'est-ce que diront les pays sous notre contrôle ? Pas capable de se venger sans la Russie. Bon à rien ? Je ne puis croire que c'est ce que vous voulez ! » Il me regarde un instant et continue le torse bombé « - Les paroles de l'officier Alexanders sont inutiles ! Nous devons attaquer la Russie en premier ! Car, si ce n'est pas nous qui le feront ce sera eux ! »

Je regarde avec un malin sourire l'officier concerner, les traits de son visage son contracté, il laisse paraître un mécontentement. Quant au Führer il regarde mon supérieur d'un air convaincu, un sourire sur le coin des lèvres mais il à donner parole, l'invasion se fera donc sur un vote. Un vote décisif.

« - Qui vote pour l'...

Le bâtiment commence à trembler de façon altéré, comme un batement de coeur. Je me lève, je suis le seul a me lever, l'officier en charge du vote continue à parler, je ne comprend pas ce qui se passe !


-.-.-.-.-.-.-

« - Pitié, Adler, Respire ! »

Les yeux d'Ellio s'ouvrit brusquement, comme s'il s'était prit quelque chose. Il respirait rapidement, en recrachant même de l'eau de sa bouche, il avait du mal à bouger, des points noir obstruait sa vue, il pouvait voir une jeune femme inquiète, c'était Aëlys, sans aucun doute. Il commença à tousser plus ou moins violamment, il reculait de celle qui l'avait sauver, il lui devait une fière chandelle, c'était sûr. Mais il devait régler son compte, la sirène se trouvait sur le rebord du lac, sa tête soutenue par son bras droit, elle le regardait avec un mince sourire, comme si elle était fier de ce qu'elle avait fait. Il se releva doucement et douloureusement en la regardant.

«- Ça te fait rire ? » Peina-t-il à prononcer avant de tousser à nouveau.

Il se sentait vraiment lourd, son uniforme était totalement mouillé et lui faisait supporter plus de poids que d'habitude. Quant à la créature elle se contenta d'un petit rire. Décidé, Ellio prit son arme à feu, en oubliant qu'Aëlys était là, puis tira sur la sirène.

*Clic*


« - Déconne pas merde ! »

Il continua à appuyé férocement sur la détente de l'arme mais rien n'y faisait, son arme était foutu à première vu, la créature avait décidé de fuir, surement suite à la vue de l'arme, de toute façon il n'aurait pas été assez rapide. Il soupira et regarda Aëlys avant de se laisser tomber au sol. le souffle court.


« - Merci Aëlys de m'avoir sauver. Mais faut qu'on parte d'ici... Après s'être reposer et régler mon compte avec cette saloperie de créature. » Dit-il avant de se coucher, le dos contre le sol, à contempler les nuages.

Mais il était tout de même étonné que celle-ci l'avait sauver, il pensait à de milliers de choses et surtout a cet assemblé et dire que son pire ennemi avait eu raison, s'il l'avait écouter... S'il tout le monde l'avait écouter, il en serait pas là.

[Hrp] Je ne savais pas quoi faire d'autre alors, excuse moi si mon message n'avance pas vraiment le Rp.[Hrp]
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message posté le Ven 30 Nov 2012 - 21:45 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
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Mes bras me faisaient mal. J’étais tendue à l’extrême, chaque seconde paraissaient duré une éternité. Et cet idiot de Blanco qui ne se réveillait pas ! Je tentais de me concentrer sur mes mouvements pour ne pas penser au pire … Si ça ne suffisais pas à sauver Adler … L’envie de pleurer me pris à la gorge. J’avais l’impression que l’air n’arrivais plus jusqu’à mes poumons. Assez ironique puisque celui-ci qui ne respirais plus en ce moment, c’était bien Adler et non moi. Je pris une grande inspiration. Pleurer là, c’était bien la dernière chose à faire. Je devais faire attention, sinon au lieu de l’aider j’allais causer plus de problèmes. Soudain, les yeux de l’officier albinos s’ouvrirent d’un seul coup. Sous la surprise, je reculai. En même temps, j’étais toujours accroupi à ses côté. Je le regardai les yeux grands ouverts recracher l’eau qui avait pénétrer dans ses poumons. Ce qui, sois dit en passant devait être extrêmes désagréable ….. Je n’en revenais pas. J’avais réussi … il est sauvée, il respirait. J’étais tellement soulagée !! Toujours un peu sous le choc de le voir bouger de nouveau, je restai statufié, lorsqu’il se redressa. J’étais totalement absorbé par la presque contemplation du jeune homme. Je ne vis même pas la sirène qui était revenu près du bord. Adler, lui par contre, il l’as vit très bien, malgré sa presque mort récente. Je ne prêtai pas vraiment attention à ce qu’il dit, par contre, le ton de sa voix ne me plut pas du tout. Il semblait avoir du mal à s’exprimer. Je le regardai d’un air peiné. J’eu envie de le prendre dans mes bras. D’ailleurs j’amorçai le mouvement pour lui faire un câlin. Je me stoppai net lorsqu’il sorti son arme. Il tenta de tirer sur la sirène mais son arme ne fonctionnait plus. Bien sûr, il m’avait bien menacée moi, alors une sirène … N’empêche, le voir capable de tirer sur la sirène, sans sourciller. C’était étrange. J’enroulai mes bras autour de moi. Quelque part, je me sentais mal à l’aise, sans pouvoir décrire exactement ce que je ressentais vraiment ni pourquoi. Mon visage se ferma. A mes yeux, la créature était simplement joueuse, et fière de voir qu’il n’était pas mort un peu grâce à elle (même si tout était sa faute). Elle ne méritait pas qu’on veuille la tuer.
Adler se tourna vers moi.

« - Merci Aëlys de m'avoir sauvé. Mais faut qu'on parte d'ici... Après s'être reposer et régler mon compte avec cette saloperie de créature. »

Je le regardai un instant. Il comptait vraiment la poursuivre ? Je baissai la tête. Pourquoi ? Pourquoi cet envie si tenace de tuer ?

« - Pas besoin de me remercier, je ne pourrais vraiment pas te laisser mourir. » je laissai quelque seconde passer. « Pourquoi ? Pourquoi "il faut" partir ? Pourquoi es-tu si décidé à la tuer ? Si elle avait voulu ta mort, elle ne t’aurait pas ramené sur le bord … » je rajoutai douloureusement presque en murmurant. « je ne comprends pas … »

Je secouai doucement la tête. Voilà que je devenais mélancolique, maintenant …


[Hrp] ne t'inquiète pas, c'est pas grave ^^. Moi non plus, ça fait pas trop avancer le Rp --[Hrp]
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message posté le Sam 1 Déc 2012 - 21:52 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
• • • •
Dos contre sol, les yeux rivé vers ce ciel azur, l'uniforme trempée, sa tête emplie de penser, Aëlys à quelques mètres de lui puis, il lâcha un soupire.

« - Pas besoin de me remercier, je ne pourrais vraiment pas te laisser mourir. »

Ellio redressa son buste et, en regardant la rouge il déboutonna sa chemise, il n'aimait pas être mouillé. Si Aëlys n'était pas là il se serait mit volontiers en caleçon mais là... C'était pas trop le moment. Enfin... S'il avait survécu à cette noyade un peu trop brusque à son goût. Ellio la regardait toujours, elle semblait avoir prit une courte pause, comme si elle hésitait à prononcer le reste de sa phrase.

« Pourquoi ? Pourquoi "il faut" partir ? Pourquoi es-tu si décidé à la tuer ? Si elle avait voulu ta mort, elle ne t’aurait pas ramené sur le bord … » dit-elle avant de murmurer qu'elle ne comprenait pas.

Le jeune homme la regarda étonné par les dires de celle-ci. Quoi ? Qu'avait-il fait de mal ? Pourquoi défendait-elle la sirène ? C'était les principales questions que se poser l'allemand dans son crâne. Et comme pour finir ce qu'elle avait dit, elle secoua sa tête. Ellio se redressa, le regard diriger vers Aëlys, il passa une de ses mains dans ses cheveux encore mouillé, se retrouvant ainsi face à face avec elle, la chemise entre-ouverte, les yeux totalement vite d'émotions, comme s'il n'avait pas apprécié les paroles d'Aëlys.

« - Qu'aurais-tu fais à ma place ? »

Mais là, il n'attendait pas de réponse de sa part, pas qu'il pensait qu'elle n'y répondrait pas au contraire. Mais il préférait continuer ce qu'il avait à dire.

« - Elle m'a ramené sur le bord et dans ce cas ? Que se passe-t-il ? Est-ce une raison pour pardonner ? Que dirais-tu si je venais à te poignarder gravement et, une fois guérit, tu oubliais ce que je t'avais fait ? Que ce soit une créature mystique ou pas, j'en ai strictement rien à foutre, a le même cerveau que nous. » Dit-il sans inflexion, le ton neutre quoique, on pouvait sentir un petit brin d'agressivité.

C'est vrai que ce n'était pas sympa de sa part de lui parler ainsi, surtout qu'elle venait de lui sauver la vie. Mais il ne savait pas vraiment comment agir. Il lui tourna son dos, regardant de loin l'imposant volcan. Il se sentait menacer, elle défendait cette créature alors qu'elle l'avait quasiment achevé. C'était comme si un de ses soldats tournait son dos à Ellio, qu'il ne voulait plus l'écouter, qu'il devenait ennemis avec celui-ci, qu'il le trahissait... Oh, il détestait ça, il détestait avoir cette sensation, cette terrible impression lui conférait de la douleur même s'il se connaissait à peine. L'albinos serrait ses mains faisant ressortir partiellement ses veines et se retourna d'un trait vers Aëlys, un sourire sur les fines lèvres, un sourire confiant, un sourire représentant sa nation.

« - Tu vois cette croix ? » Dit-il avec agressivité tout en montrant de son index la croix se trouvant au niveau de son col, d'ailleurs c'était grâce à ça que sa chemise tenait encore en place. « - C'est une croix de fer, une croix symbolisant ma fierté, un honneur irréprochable envers l'Allemagne. Cette chose est mon ennemie ! Il est en mon devoir d'en finir avec elle, comme il se doit et comme il le faut. Qu'il y est des morts ou non, qu'il y est de pleurs ou non. Je m'en fous de ce que tu peux penser ! » Il prit une courte pause avant de reprendre « - Et parce que mon gentil Walther à décider de faire grève, je vais l'achever avec ce que j'ai de plus chère. »

D'un mouvement brusque il dégaina son couteau de son fourreau avec un sourire amusé, c'était sûr, il allait se venger, la vengeance était encré dans sa peau depuis qu'il était gamin, on le lui avait prit. Oeil pour oeil dent pour dent. Et rien ne pourrait l'arrêter... Ou du moins, c'est ce qu'il pense.

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message posté le Mer 5 Déc 2012 - 15:48 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
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Après mes paroles, j’aperçu Adler se redresser. Je relevai la tête. J’espérais avoir des réponses. Cependant, je ne m’attendais pas au regard qu’il avait en ce moment. Gelés. Ses yeux étaient gelés. Et s’ils n’exprimaient rien, ce fut sans doute pire que s’ils avaient montrées de l’incompréhension ou de la haine. Parce qu’au moins, ça aurait prouvé qu’il ressentait quelque chose, alors que là … A mes yeux, rien de ce que je pouvais dire ou faire ne l’atteindrais. Après tout, on n’était pas amis, ni quoi que ce soit d’autre. Je me mordis la lèvre. Stupide curiosité déplacée …

« - Qu'aurais-tu fais à ma place ? »

J’aurais bien voulu m’expliquer, mais il ne m’en laissa pas le temps, continuant de parler.

« - Elle m'a ramené sur le bord et dans ce cas ? Que se passe-t-il ? Est-ce une raison pour pardonner ? Que dirais-tu si je venais à te poignarder gravement et, une fois guérit, tu oubliais ce que je t'avais fait ? Que ce soit une créature mystique ou pas, j'en ai strictement rien à foutre, a le même cerveau que nous. »

Un ton aussi froid que ses yeux. Je frissonnai. Ma bouche resta close. Pourtant, mes idées s’entrechoquaient. Pour me poignardé, il faudrait déjà qu’il le veuille, or rien ne prouve que la sirène lui est voulu du mal. Le même cerveau que nous ? En avait-il la preuve ? Et puis, comment cette créature pourrait comprendre que ce qui lui est vital pour vivre peut être mortelle a d’autre ? C’est dur à imaginer tout de même. Il m’avait bien fallu du temps avant de comprendre que l’air qu’on respire pouvait tuer. Pourtant, je ne dis rien. Adler lui se contenta de se tourner vers le volcan. Etait-il furieux ? Peut-être, ou tout simplement, il ne supporté pas que quelqu’un se mette sur sa route. Même si celle-ci le menait droit au meurtre. Puis soudain, il pivota de nouveau vers moi, agressif.

« - Tu vois cette croix ? » Je relevai la tête vivement, regardant la croix qu’il pointait du doigt. « C'est une croix de fer, une croix symbolisant ma fierté, un honneur irréprochable envers l'Allemagne. Cette chose est mon ennemie ! Il est en mon devoir d'en finir avec elle, comme il se doit et comme il le faut. Qu'il y est des morts ou non, qu'il y est de pleurs ou non. Je m'en fous de ce que tu peux penser ! » Il fit une courte pause avant de continuer « - Et parce que mon gentil Walther à décider de faire grève, je vais l'achever avec ce que j'ai de plus chère. »

Son ton me fit peur. Sincèrement. Je me recroquevillai sur moi-même pendant qu’il parlait. Je le regardai sortir un couteau, en souriant. Il semblait amusé. J’étais perdu face à tant d’agressivité. Mais surtout, je haïssais ce sourire. Ou plutôt, je haïssais qu’il puisse sourire en pensant à tuer. Je ne sais pas vraiment quelle expression je pouvais faire en ce moment. Je me relevai. Une fois debout, mon visage devient totalement neutre. Je m’avançai doucement vers lui, et fini par posais ma main sur la sien, celle qui tenait le couteau, en parlant. Ma voix était étrangement calme, Quoi que vide aurait mieux correspondu. Pourtant, je leva mon visage vers le sien. Baisser la tête ne servirait à rien maintenant.

« - Adler, ton devoir envers ton pays est une chose. Se battre pour son pays est différent de se battre pour sa fierté ou pour le plaisir. J’essayais juste de te comprendre. Je ne sais pas si elle est aussi intelligente qu’une humaine, ou si elle voulait vraiment te faire du mal. Même si personnellement je doute de ces deux suppositions. Ce que je sais par contre, c’est que prendre une vie est une chose dont on porte le poids pour le restant de nos jours. Un poids très lourd, et que au moins cette fois tu n’étais pas obligé à prendre. » Je pensai à mon père, que j’avais tué sans le vouloir. J’avais moi-même ce poids sur les épaules, je pouvais comprendre ça, au moins. Mais je ne comprenais pas qu’il puisse vouloir se l’infliger. « Tu dis que c’est ton devoir de la tuer. Très bien, tu as raison, je ne peux pas, et ne veux pas t’arrêter. Tout simplement parce que c’est ton choix, et que je n’ai pas à interférer. Mais, s’il te plait, tu as failli mourir il y a à peine quelques minutes. Repose-toi. Si tu veux attaquer une sirène dans l’eau, dans ton état tu n’as aucune chance, ou presque. Je ne veux pas te voir mourir pour de bon. »

J’avais murmuré la dernière phrase. Je ne voulais pas me battre contre lui. Je n’en avais pas la force, ni le courage. Ni même la moindre envie de le contrarié plus qu’il ne l’était. Si il était décidé à tuer, ce n’étais pas une inconnue comme moi qui allait pouvoir l’arrêter. Même si je ne voulais pas voir ça. Surement pas. Mais, un peu stupidement, je ne voulais pas le voir mourir non plus. S’il acceptait de se reposer, mais continuer de vouloir la tuer, et bien … je m’en irais avant sans doute.

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Ellio Age : 27

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message posté le Jeu 6 Déc 2012 - 19:15 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
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Décidé à se venger, Ellio s'avança vers le lac, son couteau à dent entre ses mains, il y tenait tant à cette arme, même si elle ne lui avait jamais servi avant qu'Astrid vienne le faire venir dans le rêve, celle-ci appartenait à son père et avait servi à achever de multiple ennemis dans les tranchés. En réalité... C'était le seul souvenir de son père qu'il aimait tant. Mais à la surprise de l'albinos, Aëlys se releva avec un ton neutre, les plis de son visage avec disparu, comme si sa personnalité avait changé sur le moment ou du moins, que quelque chose dans les paroles d'Ellio lui avait rappelé un souvenir douloureux. Sa main droite se posa sur celle qui tenait le couteau de l'officier puis, elle commença à parler, le tout d'une voix calme, bien sûr, inutile de dire qu'il était troublé par cela. Lui qui ne s'attendait pas que la rouge se mette en travers de son chemin ou qu'elle lui parle avec ce vide dans sa voix. Elle le regardait dans les yeux, face à face.

« - Adler, ton devoir envers ton pays est une chose. Se battre pour son pays est différent de se battre pour sa fierté ou pour le plaisir. J’essayais juste de te comprendre. Je ne sais pas si elle est aussi intelligente qu’une humaine, ou si elle voulait vraiment te faire du mal. Même si personnellement je doute de ces deux suppositions. Ce que je sais par contre, c’est que prendre une vie est une chose dont on porte le poids pour le restant de nos jours. Un poids très lourd, et que au moins cette fois tu n’étais pas obligé à prendre. »
Elle prit une courte pose, elle avait l'air de penser à quelque chose, peut-être du vécu. « Tu dis que c’est ton devoir de la tuer. Très bien, tu as raison, je ne peux pas, et ne veux pas t’arrêter. Tout simplement parce que c’est ton choix, et que je n’ai pas à interférer. Mais, s’il te plait, tu as failli mourir il y a à peine quelques minutes. Repose-toi. Si tu veux attaquer une sirène dans l’eau, dans ton état tu n’as aucune chance, ou presque. Je ne veux pas te voir mourir pour de bon. »

Elle finissait sa phrase en un petit murmure. Ellio la regarda avec un sourire, non pas un sourire carnassier, prédateur ou amusé mais un sourire doux. Elle tenait à lui, ouais, c'était sûr, enfin, c'est ce que pensait sur le moment l'officier. Il est vrai que jamais personne ne lui avait dit ça auparavant. Et il était encore plus vrai que tuer une personne nous accablait d'un poids. Mais étrangement, l'allemand avait eu l'air de changer lorsque Astrid l'avait fait venir dans son rêve à elle. Il avait comme prit un plaisir à se battre, à tuer, à se venger. Peut-être que la mort de l'innocente l'avait traumatisé au début, qu'il avait pleuré, qu'il avait supplié Dieu de l'épargner de sa miséricorde ou même qu'il avait eu cette envie de suicide. Mais maintenant, il avait prit goût à ça, tuer, ce goût si tendre du sang et l'espèce tâche foncée rouge qui se trouvait sur sa chemise ne faisait qu'amplifier ses ressentiments, t-elle un requin ayant sentit le sang de sa proie. Il retira sa croix de fer qu'il rangea soigneusement dans une des sacoches se trouvant au niveau de son pantalon, comme son couteau qu'il mit soigneusement dans son petit fourreau faisant ainsi tomber sa chemise sur le sol, il soupira et toujours, en regardant Aëlys avec se sourire si doux, si innocent, si... Charmeur ? Il lui murmura à l'oreille en lui tenant sa main droite tendrement, comme un jeune couple.

« - Oui, tu as raison, je pense me reposer, c'est que j'ai failli mourir et que je te dois bien ça après tout...» Il prend une courte pause voulu, pour ce donner un peu plus de plaisir « - Oh fait Aëlys, je me nomme Ellio et pas Adler »

Lui dit-il à l'oreille, avant de se retourner brusquement toujours en lui tenant la main, faisant une sorte de petite valse, maintenant, le dos d'Aëlys se retrouvait face au volcan et celui d'Ellio face au lac. D'un geste calculé il retira rapidement son arme blanche, faisant à nouveau tourner la rouge et lança avec une extrême précision son couteau sur la sirène, qui passa seulement à quelque centimètres de la joue gauche de la jeune fille lui coupant même une toute petite partie de ses cheveux. Mais contrairement à ce qu'Ellio pensait, la sirène avait l'air plus résistante que prévu car, au lieu que le couteau lui rentre totalement dans le corps, celui-ci ne lui fit qu'une infime entaille dans sa peau écailler. Un prédateur se doit de flatter ceux qui se met en travers de son chemin pour arriver à ses fins. Mais en réalité il était sincère, il lui avait dit qu'il allait se reposer et il le ferait, parole d'officier. Finalement, il lâcha la main de l'adolescente, il lui esquissa un fin sourire avant de regarder le lac, il ne l'avait pas tué et il ne le ferait pas. Il avait fait pire. Il lui avait entailler ce qu'avait de plus chère la créature et ça restera pendant longtemps...

« - Tu sais... » Commença-t-il avant d'aller s'assoir sur le sable jaune « - Vient me rejoindre, bon, ouais. D'accord je t'ai sûrement vexer en faisant cela, tu as peut-être dû croire un truc... » Il ricana gentillement en la regardant de ses yeux grenât « - Mais je te dois une fière chandelle, tu as tout de même oser faire la morale à un officier de mon rang, je vois que tu as du courage et j'aime ça... J'ai toujours adorer ça, alors rien que pour toi, je n'irais pas finir ce que j'ai commencer. »

Il aurait dû s'excuser mais il n'y pensa pas, au lieu de ça, il se mit à contempler le paysage qui s'était offert à lui. Tout en espérant qu'Aëlys ne prendrait pas en mal les actes du jeune homme.

[HRP]Ce n'est pas grave si tu prends pour répondre et ton Rp n'est pas nul, je te rassure.[HRP]

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message posté le Ven 7 Déc 2012 - 20:14 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
• • • •
Après mon mini-discours je restai plantée devant Ellio. Encore une fois, j’en avais sans doute top dit, mais c’était trop tard pour regretter. Et puis, c’était ma façon d’être, tout simplement. Je m’attendais un peu à ce qu’il me bouscule pour me virer de son chemin, ou, au moins, avoir le droit à un regard méprisant pour être encore mise devant lui. Mais là encore rien ne se passa comme je l’avais imaginé. Au lieu de s’énerver, ou de m’ignorer, il se mit à sourire. Pas comme le sourire de tout à l’heure qui me faisais tant horreur. Non. Un vrai sourire. Quelque chose de sympathique, à mile lieu du rictus de tantôt. Mon malaise se dissipa un peu, pas totalement cependant. Ce type était trop changeant pour que ça suffise à me calmer. Je me fis la remarque qu’il pouvait tout aussi bien semblait charmant que terrifiant. Remarque tout sauf rassurante, par ailleurs. Une seconde, je me dis que je ferais sans doute mieux de prendre mes jambes à mon cou, avant que dans un nouveau changement d’humeur, ce soit moi qu’il prenne pour cible. Je n’avais guère envie de mourir, surtout pas comme ça. San rien dire, il enleva sa croix. Après ce qu’il avait dit dessus, ce geste me parut étrange. Je fus soulagée de le voir rangeait juste après son couteau. On ne s’en rend pas compte, mais c’est impressionnant ces machins-là. Je me détendis un peu. Après tout il semblait ne plus vouloir tuer quelqu’un dans l’immédiat. Sans que je n’y fasse attention, il se rapprocha de moi, attrapant ma main droite en me murmurant dans l’oreille. Lorsque je pris enfin conscience, je me mis à rougir. Un peu (sauf qu’avec ma peau claire, ça se voit tout de suite malgré tout). Pourquoi avait-il besoin d’être si proche ? Si il y a bien une chose à laquelle je n’étais pas habitué, c’était bien la proximité avec d’autre personne … Je me demandant si c’était une manie des garçons d’ici, en repensant à Red. Puis je me concentrai sur les paroles de l’albinos.

« - Oui, tu as raison, je pense me reposer, c'est que j'ai failli mourir et que je te dois bien ça après tout...» Il laissa s’écouler quelque secondes. « - Oh fait Aëlys, je me nomme Ellio et pas Adler »

Ellio … C’était son vrai nom, l’autre n’était qu’un mensonge. Mes yeux s’écarquillèrent. Mensonge. Je détestais ça. Pourquoi mentir sur un nom, en plus ? Même si c’était un inconnu, cela ne me serais pas venu à l’esprit de lui mentir … Je serai les dents. Savoir qu’il m’avait menti ainsi fut douloureux. Ce fut comme une douche froide. Cependant, je n’eus pas le temps de réfléchir d’avantage. Adl .. Ellio, me fis soudain virevolter. Je me retrouvai face au volcan, alors que juste avant j’étais face au lac. Il me bouger avec autant de facilité que si j’étais une poupée. Je n’étais pas vraiment sur de savoir si ce constat me plaisait … La suite se déroula à vitesse grand V. Je vis Al .. non, Ellio faire un mouvement rapide, puis j’entendis quelque chose sifflait près de mon oreille.
Il avait lancé son couteau.
J’avais le sentiment qu’il s’était joué de moi. Au final, j’avais eu raison, mes mots ne pouvaient pas l’atteindre …
Ellio fini par lâcher ma main, dont je ne me souvenais même plus qu’il la tenait. Je fixai le sol, hésitante. Devais-je partir ? Pleurer de frustration ? Lui mettre une baffe pour s’être moqué de moi ? Je ne savais pas quoi faire … Fuir semblait pas si mal …

« - Tu sais... » Il partit s’assoir, et je décidai d’au moins écouter ce qu’il avait à dire. Peut-être des excuses ? « - Vient me rejoindre, bon, ouais. D'accord je t'ai sûrement vexée en faisant cela, tu as peut-être dû croire un truc... » Un truc ? je fronçai les sourcils. Définitivement, je ne voyais pas de quel truc il pouvait bien parler. Je ne bougeai pas pour autant. « - Mais je te dois une fière chandelle, tu as tout de même osé faire la morale à un officier de mon rang, je vois que tu as du courage et j'aime ça... J'ai toujours adoré ça, alors rien que pour toi, je n'irais pas finir ce que j'ai commencé. »

Je le regardai, incrédule. Il me mentait, jouer avec moi, pour finir par me dire qu’il aimait mon courage … Courage qui était plus l’envie de le protéger (bien qu’il n’en avait visiblement pas besoin et d’inconscience de ma part). L’envie de le frapper me revient. Mais pour mourir juste après, valais mieux éviter … Et puis, en fait, je n’étais pas certaine d’avoir envie de lui faire mal. Même si de mon point de vu, il le méritait un peu … Remarque à moi-même : j’avais vraiment un cerveau contradictoire parfois …
Je fini par pousser un soupir. Au moins, il n’allait se reposer. Bon point. Quel type bizarre, vraiment. Je me mordis la lèvre. Même si il m’avait blessé par son comportement, je me souciais quand même de lui. Je restai debout un petit moment, avant que mes pensées me ramenèrent un peu plus tôt, oubliant que j’avais eue envie de le frapper. Je m’avançai vers lui, sans me mettre trop près. Je pensais toujours à l’option " partir et le laisser en plan", mais ma curiosité avait besoin d’être assouvi. Même si je lui en voulais encore.

« - tu parlais de quoi lorsque tu m’as dit " tu as peut-être dû croire un truc " ? » je rajoutai un peu amère, pour moi-même. « Et si tu pouvais éviter de mentir cette fois, ça serais pas mal … »

Ah et aussi, il semblerait que quelque chose m'est échappé sans le vouloir, comme un murmure ...

« Je suis pas vexée, j'suis blessée ... c'est différent ... »

Peut-être n'avait-il pas entendu.
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message posté le Lun 14 Jan 2013 - 19:32 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
• • • •
Le paysage qui s'offrait à lui devenait monotone, c'est vrai, c'était toujours la même chose et ça en devenait même ennuyant pour l'officier. La brise qui caressait les joues d'Ellio faisait voleter ses cheveux argenté, il lança un regard vers la rouge qui avait l'air de penser. En même temps elle avait dû subir un choque, petit ou grand ? Il n'en savait rien et il s'en foutait royalement. En réalité, il s'attendait à se recevoir un coup, une insulte ou encore une lamentation mais rien de cela arriva. Finalement, elle s'approcha de lui mais, s'arrêta à quelques mètres de celui-ci, comme par méfiance. De toute façon, il n'y avait rien d'étonnant aux agissements d'Aëlys après tout, il lui avait mentis et s'était servit d'elle. Pourtant, il n'éprouva aucun regret à avoir fait cela, c'était quelque chose de normal pour lui. Vu ce qu'il avait vécu...

« - tu parlais de quoi lorsque tu m'as dit " tu as peut-être dû croire un truc " ? » Il souriait en entendant les dires de la jeune femme et elle rajouta d'un ton amère. « Et si tu pouvais éviter de mentir cette fois, ça serais pas mal ... »

Ellio laissa échapper un petit rire.

« Je suis pas vexée, j'suis blessée ... c'est différent ... » Dit-elle dans un murmure presque silencieux.

Il se releva lentement, le visage sans la moindre émotions, silencieux, observateur... Il observa la rouge de son regard grenât, comme s'il lisait en elle. Et plus les secondes passaient, plus son regard s'accentua sur celui d'Aëlys. Comme s'il voulait que celle-ci ce soumet à lui, ce qui n'avait rien à voir quoique... C'était tout de même le but de son regard. Faire ressentir un profond malaise à la personne mais il se rétracta lorsque la jeune femme eut dit ses dires.

« - Ellio, ça sert à rien ce que tu fais alors si tu veux passer ta nuit à ça, grand bien t’en fasse. Moi je m’en vais. »

Mais son regard ne changea pas pour autant, non. Il ne voulait pas lui répondre. Qu'est-ce qu'il en avait à faire d'elle ? Si elle voulait partir elle n'avait qu'à le faire ! Ce n'était pas le problème de l'officier même pas du tout. Il aurait bien voulu continuer son occupation de soumission mais décida tout de même de lui répondre. Par simple politesse. Enfin... Si on pouvait appeler ça comme de la politesse.

« - Tu fais ce que tu veux, Aëlys. »

T-elle fut les paroles de l'officier en guise de réponse à la rouge. Elle voulait partir ? Qu'elle le fasse ! Qu'est-ce qu'il en avait à faire ? Rien. De toute façon, il n'avait aucune raison d'empêcher une femme qui ne comprenait pas ses actes. Elle n'a jamais vécu ce qu'il a vécu, alors qu'est-ce qu'elle sait de lui ? Qu'il l'est blesser ? Mais pourquoi donc !? Il n'en avait absolument aucune idée et il n'allait pas rester toute sa vie a trouvé des réponses convaincante à ses questions.

« - Tient... Je me disais, si tu veux partir. Tu n'auras surement pas la réponse à ta question. En soit, cela ne me gêne pas. »

Il reprend sa chemise qu'il met sur lui, la boutonne puis, pose par dessus sa vareuse, reprend sa croix gammé qu'il attache au niveau de son col et finit par retrousser ses manches.

« Je pense que je te dirais au revoir en premier. Enfin, si tu ne t'enfuis pas avant ».

Il ricane. Oh oui, là il en avait bien envie, mais pourtant il n'avait jamais fait cela de sa vie. Que se passait-il avec lui ? Lui qui était compréhensif, gentil, honnête... Depuis qu'il avait tuer cette femme, il en avait presque perdu la raison et pourtant. Cette gamine, lui avait donner une seconde chance. Était-ce donc cela sa seconde chance ? Il secoua sa tête avant de tourner le dos à Aëlys. Il lui leva la main comme pour lui dire « C'est bon, je pars. On se revoit une autre fois » mais avant de prendre sa marche vers le volcan. Il lui dit d'un ton sec :

« Autre chose à me dire ? »
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message posté le Lun 24 Juin 2013 - 14:50 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
• • • •

Son rire n’était pas franchement la réponse que j’attendais. Je fis la moue. Il se mit à me fixer. Pendant de longues secondes, ses yeux ne dévièrent pas des miens. C’était étrange comme sensation, pas vraiment agréable. Pourtant, je refusais de baisser les yeux. Je n’allais pas non plus lui faire ce plaisir. Finalement, ce petit jeu m’ennuya, je préférai y mettre fin.
« - Ellio, ça sert à rien ce que tu fais alors si tu veux passer ta nuit à ça, grand bien t’en fasse. Moi je m’en vais. »
Il continua à me fixer de cette drôle de façon, encore un peu avant de daignais me répondre.
« - Tu fais ce que tu veux, Aëlys. »
J’en restai bouche-bée. Vraiment quel sale type ! Il n’avait vraiment que ça à me répondre ? Je retiens un soupire. Mais c’était sans doute un peu de ma faute, à m’entêter à lui parler ainsi. Ce n’était tout de même pas une façon de traiter ainsi une jeune fille, non mais. Je croisai mes bras, renfrognée. Pourtant, avant même que je ne commence à m’éloigner, Ellio repris la parole.
« - Tient... Je me disais, si tu veux partir. Tu n'auras surement pas la réponse à ta question. En soit, cela ne me gêne pas. »
Cela me surprit énormément. Pourtant sa remarque était juste, je n’avais toujours pas de réponse à ma question. Je me mordis la lèvre. Voilà un dilemme dont je me serais bien passé. Je voulais ma réponse, mais en même temps, continuée à lui parler semblait assez ardu… Que faire ? M’entêter encore ? Le harceler jusqu’à ce qu’il me réponde ? Ou plus simplement baisser les bras ? Je ne faisais pas vraiment attention, à lui, préoccupée par mon dilemme.
« Je pense que je te dirais au revoir en premier. Enfin, si tu ne t'enfuis pas avant ».
Sa remarque me piqua à vif. Fuir ?! Non mais, je n’avais pas fui devant son flingue tout  l’heure, pourquoi je fuirais maintenant ? Je fis la moue en fronçant des sourcilles, comme une gosse. Je lui lançai un regard mauvais, ou plus tôt j’essayai. Il se contenta de me faire un signe de la main. RAAH ! Enervant ce garçon ! Pourtant, il reprit encore une fois la parole.
« Autre chose à me dire ? »
C’était étrange. Qu’il continue de me parler alors même qu’il disait se ficher totalement de moi. Comme si .. comme s’il voulait pas vraiment que ça se finisse comme ça. Comme s’il attendait une dernière réaction de ma part. Je me décidai enfin à bouger. Je me rapprochai rapidement de lui, avant de me planter devant les poings sur les hanches, bien décidée.
« - Pas question que tu partes sans m’avoir répondu ! Tu es bizarre, je ne te comprends pas bien mais j’ai pas l’intention de fuir, non mais ! Alors prépare toi, car je vais pas te laisser fuir, je reste avec toi ! »
Je fis un grand sourire de gamine. Gamine, je l’étais assez après tout. Gamine et têtue. Et puis, si je le dérangeais tant, il avait qu’à partir plus tôt, le soldat ! Or il me semblait plus tôt qu’il ne voulait pas tant que ça partir. C’était peut-être mon imagination débordante, mais je voulais être sûr. Et puis, il m’intriguait toujours.
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message posté le Ven 12 Juil 2013 - 14:29 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
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« - Pas question que tu partes sans m’avoir répondu ! Tu es bizarre, je ne te comprends pas bien mais j’ai pas l’intention de fuir, non mais ! Alors prépare toi, car je vais pas te laisser fuir, je reste avec toi ! »

Elle était là, en face de lui les poings posés sur les hanches, ce regard, un regard déterminé à avoir ce qu'il voulait souligner d'un fin sourire, semblable à celui d'une enfant... Enfin, cela ne l'étonnait pas étant donné que s'en était une. Rien que de se foutre en travers du chemin de l'officier de cette façon était un acte totalement démesuré qui lui aurait parfaitement coûté la vie s'il ne la trouvait pas aussi "spécial". À croire qu'en fait, que tous ceux qu'il avait croisé n'avait que faire de son uniforme, c'était un officier pourtant ! Il se devait d'avoir un respect, tout de même, qu'elle fasse partit ou pas de son armée, il en avait rien à foutre ! Mais il s'abstenait à dire le moindre commentaire sur ça. Et ce qui lui avait fait arriver à cette décision c'était bien le fait que cette gamine ne manquait pas de culot, mais alors là pas du tout et peut-être aussi le fait qu'elle lui est sauvé la vie...

« - Tes paroles sont d'un charme tout de même ! Tu resterais avec moi ? Oh, en soit ça ne me gênerait pas, loin de là ! »

Il esquissa un sourire amusé par la situation actuelle, il haussa ses épaules en mettant en avant sa main droite qui se baladait dans le vide, comme s'il essayait d'attraper quelque chose les yeux fermé, un rictus se formait sur son visage au fil des pas qu'il faisait vers la rouge. Il la contourna toujours les paupières closes, il avait analysé son environnement, il le connaissait par coeur ou du moins tout ce qui se trouvait à plus de dix mètres de l'officier. Il se mit à balader sa main droite dans les cheveux chocolat de la jeune femme puis, murmura doucement dans l'oreille gauche de celle-ci : - Mais ce serait dommage d'abimer des cheveux aussi doux. S'en suivit un ricanement de sa part et il s'éloigna d'elle reprenant une position d'une façon plus relaxé qu'auparavant, les mains dans les poches.

« - Sincèrement, tu penses vraiment que je vais te le dire ? Mais... Je peux te laisser une chance de savoir quoi, si tu devine, je te confirmerais, tu as trois chances pour le savoir sinon tu pourras faire une croix sur ta réponse. Simple non ? »

En réalité il ne connaissait pas vraiment la réponse lui-même ou du moins si mais il le regrettait en fait. Ce qu'il avait dit là, cette chose qui attisait la curiosité de cette femme il le regrettait au plus profond de lui, si elle venait à savoir la réponse il serait très probable qu'il se retrouve dans une immense gêne. Mais il avait la parade au cas où, il n'aura qu'à dire que c'était sous le charme des sirènes qu'il avait dit ses propos, après tout il voulait encore s'amuser avec elle même s'il y avait une tout autre chose qu'il refusait d'admettre et qu'il admettra sûrement jamais... Je ne m'attacherais plus jamais aux autres, j'ai suffisamment souffert ainsi... Pensa-t-il tout en regardant aisément la rouge.
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message posté le Mer 5 Mar 2014 - 11:30 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
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« - Tes paroles sont d'un charme tout de même ! Tu resterais avec moi ? Oh, en soit ça ne me gênerait pas, loin de là ! »

Il sourit d’un air amusé. Personnellement je ne voyais pas ce qu’il y avait de drôle dans sa phrase mais bon. Je fus surprise quand il ferma les yeux et commença à s’approcher de moi ainsi. Cependant être privé de sa vue ne le gênait visiblement pas puisqu’il me contourna sans problème. Je sursautai quand il passa sa main dans mes cheveux. Et encore plus quand il me murmura à l’oreille.

- Mais ce serait dommage d'abimer des cheveux aussi doux.

Il s’éloigna en ricanant pendant que mon visage s’approcha de la couleur d’une tomate mure. Je mis la main sur mon oreille. Fichue impression qui ne voulait pas s’en aller. Je fis la moue une nouvelle fois. Il jouait avec moi et je n’arrivais pas à l’en empêcher c’était d’un frustrant. Je marmonnais.

« - Je vois pas le rapport avec mes cheveux. Et qui t’a permis de les toucher en premier lieu ? »

Franchement, je n’aimais pas vraiment ce genre de rapprochement physique.  Mais lui continua tranquillement.

« - Sincèrement, tu penses vraiment que je vais te le dire ? Mais... Je peux te laisser une chance de savoir quoi, si tu devines, je te confirmerais, tu as trois chances pour le savoir sinon tu pourras faire une croix sur ta réponse. Simple non ? »

DE QUOII ? Mais c’était injuste. Si je demandais, c’est bien que je n’avais pas d’idée de ce qu’il avait bien pu vouloir dire. Il se fichait totalement de moi là. Je croisai les bras sur ma poitrine, presque furieuse.

« - Si j’avais la moindre idée je t’aurais simplement demandé si j’avais raison ou pas. C’est injuste comme façon de faire ! Pourquoi dire quelque chose si tu refuses de t’expliquer après. Je vois pas ce qui est simple là-dedans. Et d’abord, pourquoi refuses-tu de répondre à la base ? C’est pas comme si c’était quelque chose de honteux ... non ? »

Je penchai la tête sur le côté. Quelque chose de honteux.. Il aurait honte ? Mais pourquoi ? J’avais beau me creuser la tête je ne comprenais pas. Qu’est-ce que j’aurais pu croire qu’un officier trouverait honteux ?... Personnellement, j’aurais dit de m’avoir manipulé, mais il semblait n'en avoir rien à faire donc c’était pas ça.. Alors quoi donc ? Ca aller me rendre folle (enfin plus que je ne le suis déjà) s'il ne me donnait pas la réponse. Et hors de question de lui faire ce plaisir que d’abandonner.

« - de toute façon, je n’arrêterais pas avant d’avoir ma réponse ! même si je dois te suivre à l’autre bout du monde pour ça ! »
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message posté le Mer 5 Mar 2014 - 15:29 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
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Il l'observait tel un prédateur prêt à sauter sur sa proie, le moindre de ces mouvements, le moindre de ces expressions passait par une analyse, il l'avait vu rougir lorsqu'il l'avait touché, peut-être aimait-elle cela ? Ou alors était-elle simplement gêner par le contact physique qu'avait exercé l'officier ? Dans tout les cas, elle avait fait pars de son impression, elle n'aimait pas cela ce qui eu pour effet d'amuser un peu plus l'officier qui lui répondait aussitôt qu'elle n'avait que trois chances pour trouver la réponse sinon, elle pouvait arrêter d'y penser. Comme il le pensait, elle ne fut pas de cet avis et ce fut les bras croisés au niveau de la poitrine qu'elle lui rétorqua sèchement :

« - Si j’avais la moindre idée je t’aurais simplement demandé si j’avais raison ou pas. C’est injuste comme façon de faire ! Pourquoi dire quelque chose si tu refuses de t’expliquer après. Je vois pas ce qui est simple là-dedans. Et d’abord, pourquoi refuses-tu de répondre à la base ? C’est pas comme si c’était quelque chose de honteux ... non ? »

Tout s'arrêta le cours de quelques secondes, la regardant d'un air ahuris, il fallait vraiment qu'elle me dise ça cette gamine... Pensa-t-il avant de prendre un visage curieux et inquisiteur, que pouvait-elle donc pensait pour avoir dit une phrase ainsi ? Était-ce dû au fait qu'il peinait à lui donner la moindre réponse ? Les pensées d'Ellio se mélangeaient, le laissant dans un état plutôt fade, le coupant du monde, son emprise s'était atténué sur elle et il sentait bien qu'il faiblissait à force de penser à ça. Pourtant,  qu'avait-il de honteux à lui dire ? Autant en finir au plus vite, de toute manière, si celle-ci causait trop, il lui suffirait de l'achever à mains nues, les pouces sur la trachée pour ne plus l'entendre. Il entre-vis la bouche avant de se faire couper.

« - De toute façon, je n’arrêterais pas avant d’avoir ma réponse ! Même si je dois te suivre à l’autre bout du monde pour ça ! »

Sur le moment, il eut du mal à ne pas rire. C'est vrai, comment pouvait-on être aussi obstiné par une telle chose ? Pourquoi voulait-elle tant le savoir ? Fin, dans un sens, ça se comprenait mais à ce point ? Jusqu'à le suivre au bout du monde ? Si elle pensait vraiment ce qu'elle disait, c'est qu'elle avait une ou deux cases en moins dans sa petite cervelle. Mais dans un sens, cela pouvait lui être utile, si elle comptait vraiment le suivre, il n'avait qu'à l'utiliser comme un clébard : ''Tu me suis ? Tu veux a tout pris savoir ? Alors, je profiterais de ta présence et de ta soumission pour me servir de toi.'' C'est ce à quoi il pensait. Il en était désireux de le lui dire mais il fit mine basse, préférant garder cela pour lui, s'il lui disait ça directement, elle n'accepterait pas. Alors que faire ? Lui dire pour qu'elle le laisse tranquille ? La manipuler et ensuite lui dire ? Deux choix qui s'offrait à lui et il faisait en sorte de trouver le bon, lequel lui serait le plus favorable et utile... Il soupira, la détaillant, observant son allure, elle était si belle...

« - Bha écoute, étant donné que tu veux vraiment le savoir, je vais te le dire... »

Son regard se dirigea vers sa chevelure puis, il prit une pose explicatif, un sourire se dessinait sur ses lèvres, les mains en avant, faisant de petits tours sur elles-mêmes, comme agiter, exciter par ce qui allait se passer...

«... Si tu acceptes d'être soumise à moi. »

Son sourire s'accentua, voilà qu'il reprenait l'avantage, dire qu'il avait faiblit pour une simple histoire de sentiments stupides... Si elle acceptait, ça ferait de lui un homme amusé, un homme grand, une sorte de maître, c'était un commencement pour un empire qu'il comptait construire. Son ambition était belle, magnifique, grande... Peut-être un peu trop grande. Mais qu'importe ! Il lui suffisait de manipuler ou de dires des paroles attisant la curiosité pour prendre le contrôle, une sorte de coup d'état dans un rêve. Mais il était loin, très loin de ce but et il savait que pour arriver à cet objectif, il lui faudrait beaucoup de temps et d'organisation. Finalement, il lui tendit la main, le visage à nouveau sérieux, les sourcils froncés, un regard désireux.

« - Acceptes-tu mon offre ? Elle te sera bénéfique, je te le garantie ! »

Bien qu'Ellio ne s'attendait pas à grand chose de sa part, cela ne lui coûtait rien de tenter l'expérience, il était prêt à tout et puis, l'air de rien, il l'aimait bien cette ''gamine'', il aurait dû mal à s'en séparer une fois la chose dite. Alors, autant en profiter avant qu'il ne soit trop tard, avant que les regrets ne surviennes...
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message posté le Jeu 6 Mar 2014 - 18:02 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
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Ma petite phrase sembla l’amuser plus qu’autre chose, ce qui me donnait quelque peu envie de lui en mettre une. Son soupir me fit tiquer. Je fronçai les sourcils, non seulement monsieur me faisait tourner en bourrique mais il me trouvait sans doute ennuyante.

« - Bha écoute, étant donné que tu veux vraiment le savoir, je vais te le dire... »

Ma curiosité reprit le dessus, je fis un micro-sourire sans m’en rendre compte. Il souriait aussi d’ailleurs. Il prit tout son temps avant de continuer.

«... Si tu acceptes d'être soumise à moi. »

C’est une blague de très mauvais goût, pensais-je en premier. Mais non le soldat était plus que sérieux. Eh bien, ce n'était pas un nazi pour rien celui-là. Je restai de marbre sans savoir que répondre... Le frapper était tellement tentant. Mais pour se faire étrangler la seconde suivante ça valait pas la peine, à éviter donc. Tourner les talons . Mais alors je n’aurais toujours pas eu de réponse et il aurait gagné... Raah, c’était d’un frustrant. Et l’assassiner de regard... Ouais pas très utile, ni efficace d’ailleurs. Il finit par me tendre la main.

« - Acceptes-tu mon offre ? Elle te sera bénéfique, je te le garantie ! »

Blasée... Totalement blasée. Ce type était incroyable tout de même. Il avait une confiance en lui (ou un ego je ne sais pas) incommensurable. Je m’avançai vers lui et attrapai la main tendue. Je fis un doux sourire.

« - De Un : soumise, c’est pour les animaux et encore. De deux, si quelqu’un va se "soumettre" c’est toi parce que je n’abandonne pas si facilement ! Je suis pas Rouge pour rien ! »

La conneri.. euh non la spontanéité des rouges avait encore frappé, j’avais parlé avant d’avoir réfléchi. Espérons que je vais y survivre.
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Ellio Age : 27

Ellio


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message posté le Jeu 6 Mar 2014 - 18:33 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
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Il l'attendait impatiemment, brûlant d'envie de savoir ce qui allait se produire, allait-elle accepter ou non ? Bien qu'il avait de sérieux doutes, il n'arrivait pas à s'empêcher de croire, ça l'excitait de se demander ce qui se passerait, de se demander comment elle agirait, comment elle lui parlerait. Il s'imaginait déjà Aëlys soumis a lui, lui obéissant comme un fidèle serviteur. D'ailleurs, elle le regardait d'un air blasé, on voyait bien qu'elle l'avait mal prit et Ellio s'en doutait, c'était tout à fait compréhensible, surtout venant de la part d'une rouge. Mais rien n'était dit ou fait, il se pouvait encore qu'elle accepte afin d'arriver à son but. Chose, qu'elle fit lorsqu'elle se rapprocha et lui attrapa la main accompagné d'un malin sourire et rien que ce sourire en disant long sur ce qui allait se passer.

« - De Un : soumise, c’est pour les animaux et encore. De deux, si quelqu’un va se "soumettre" c’est toi parce que je n’abandonne pas si facilement ! Je suis pas Rouge pour rien ! »

Il ne fit aucun commentaire, l'observant sans broncher, putain mais qu'est-ce qu'il avait envie de lui foutre des poings dans la face. D'ailleurs, il avait sentit ses poings se serrer, chose qu'il essaye de garder sous contrôle histoire de pas la tabasser à sang. Elle lui avait sauvé la vie d'un côté et puis même, il l'adorait, il l'adorait l'audace de la gamine. Lui qui avait vécu tant de chose dans sa vie, horrible comme magnifique, il n'avait, ôh grand bien, jamais vu une femme lui parler ainsi. L'effet lui fut désagréable sur le moment, cette phrase, ces paroles, tout ça d'un coup, c'était toute la mascarade qu'il avait fait avant qui tombait en ruines. En une seule phrase elle réussit à le faire taire. Il souffla, levant les yeux au ciel avant de l'observer à nouveau, un rictus se dessinait sur le visage.

« - Écoute bien, j'en ai rien à foutre de ce que tu peux dire ou pensé, ma réponse tu peux te la foutre dans les fesses et bien profond s'il te plaît, ça m'évitera de t'ouvrir en deux. »

Plus les secondes passaient, plus il avait du mal à digérer ce qu'elle avait dit, se faire rabaisser par une fille, aussi facilement, avec tant de fierté, tant d'audace. Il ne l'acceptait guère, il avait tellement de mal à se retenir et, en fin de compte, il abandonna l'idée. Il n'allait rien lui faire, la touchée ne ferait qu'accentuer cette sensation de faiblesse, cette sensation que parce qu'on ne sait plus quoi dire, on frappe. Mais vu qu'elle n'abandonnerait pas aussi facilement, selon ses dires, il lui serait difficile de lâcher avec une telle réponse.

« - Je te proposes trois solutions ; La première, tu te casses et tu oublies ce qui vient de se passer. La seconde, tu me suis comme compagnon de voyage, tout en m'obéissant faut pas déconner, ou alors, tu continues à me faire chier et tu verras pas la lumière du soleil avant quelques jours. »

Voilà qui était dit, il ne s'attendait plus à rien d'elle et il n'allait pas la tuer, c'était un officier, il avait de l'honneur. Elle lui avait sauver la vie, il lui devait la vie, il lui épargnera pour cette fois.
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Aëlys Age : 29

Aëlys


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message posté le Jeu 6 Mar 2014 - 19:16 dans Re: L'officier et la rêveuse. [Pv : Aëlys]
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Il y eut un temps de flottement où il ne répondit rien. Cependant, sa main se resserra sur la mienne à en devenir douloureux. Je ne dis rien, attends une réaction de sa part. Il finit par soupirer et leva les yeux au ciel. Il fit un rictus vraiment pas agréable.

« - Écoute bien, j'en ai rien à foutre de ce que tu peux dire ou pensé, ma réponse tu peux te la foutre dans les fesses et bien profond s'il te plaît, ça m'évitera de t'ouvrir en deux. »

Je restai immobile et choquée. En deux ... ? Ah... de nouveau le souvenir de la voiture qui aurait pu la tuer revient devant mes yeux. Couper en deux... ça m’était presque déjà arrivé en fait. Bien que la situation était différente. Les secondes passèrent sans le moindre mouvement de ma part ou de celle du nazi en face.

« - Je te propose trois solutions ; La première, tu te casses et tu oublies ce qui vient de se passer. La seconde, tu me suis comme compagnon de voyage, tout en m'obéissant faut pas déconner, ou alors, tu continues à me faire chier et tu verras pas la lumière du soleil avant quelques jours. »

Je retirai ma main, qui avait quand même une sacrée trace rouge maintenant grâce à Elio. Comme à chaque fois que le souvenir de la voiture me revenait, mon visage se vider de toutes émotions de même que mon regard. Vide, froid, les yeux de quelqu’un qui revient de loin. Tellement étrange pour quelqu’un d’aussi émotive que moi.

« - Couper en deux, je connais déjà cette sensation..  »

Je fis demi-tour, marchant sans faire attention où j’allais.

« - Après tout, je devrais être morte.. »

Oui ma présence ici m’avait permis de fuir cette horreur. Mais là-bas, j’étais vu comme une meurtrière n’est-ce pas . Me faire des amis... quel désir stupide. La seule chose qui devrait me rester est une punition non ?
Perdue dans mes pensées étrangement sombres de ma part, je tombai dans le lac sans rien faire pour l’éviter ou pour remonter à la surface.
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