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True colors [Fanfiction] ///En coopération avec Aelys

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Anonymous


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message posté le Mar 25 Déc 2012 - 22:30 dans True colors [Fanfiction] ///En coopération avec Aelys
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Introduction

Encore une fois, j’avançais dans les couloirs immaculés. Par habitude, je ne fis pas attention aux détails, hochant simplement la tête en un vague salut aux quelques infirmières que je croisai. Au bout d’un moment je fis face à une porte. Derrière se trouvait le dernier cas dont je devais m’occuper. Le cas d’une jeune fille vivant dans son monde imaginaire, et pourtant consciente du monde réel. C’était bien ça le plus étrange. Je toquai deux fois puis entra sans attendre de réponse tout simplement parce que je savais qu’elle ne répondrait pas. Je m’adressai à elle avec un maigre sourire.

« - Bonjour Astrid, comment vas-tu aujourd’hui ? »

Comme à son habitude, elle ne prit pas la peine de tourner sa tête vers moi. Parfois la séance entière était ainsi, sans le moindre geste de sa part. Pourtant elle entendait ce que je lui disais. Et parfois elle me répondait, certes à peine quelques phrases mais elle répondait. C’était de cette façon que j’avais appris pour son monde imaginaire rempli de ceux qu’elle appelle ces " couleurs ". Espérant qu’aujourd’hui serait une bonne journée, et qu’Astrid accepterais de me parler, je me remis à lui parler avec entrain. À un moment elle tourna sa tête vers moi, mais ces yeux paraissaient ne pas me voir. La séance se déroulait, et arrivait à sa fin, je me préparai à partir. Au moment de me lever, je vis quelque chose pour le moins... Inédit. Un sourire doux flottait sur les lèvres de ma patiente. Sous le coup de la surprise, je retombai sur ma chaise. Je la fixai quelques secondes, avant de sourire à mon tour. Ma voix refléta ma surprise.

« - Astrid ? Qu’est-ce qu’il te fait sourire ? »

Au son de ma voix, elle perdit son sourire immédiatement, et me fixa comme si j’étais sorti soudainement de nulle part. Mon espoir s’amenuisa un peu mais j’attendis sa réponse. Réponse qu’elle me donna visiblement à contre cœur.

« - La réunion des représentants m’a fait rire. Ça ne vous concerne pas ! »

Elle semblait cracher ces mots comme si c’était de l’acide. Brisant mon seul maigre espoir de la journée. Sans comprendre pourquoi, sur le coup d’une impulsion je saisis Astrid par les épaules.

« - Astrid ! Cela suffit ! Il va falloir que tu ouvres les yeux maintenant ! Tes couleurs, ton monde ! Ils n’existent pas, tu as tout inventé parce que la réalité est trop dure à supporter. Astrid, nous sommes là pour t’aider. Pour ça, il faut que tu admettes que ton Rêve n’est bien qu’un rêve, et pas une réalité. Tu dois les effacer, tous ! »

Soudain nos regards se croisèrent. Les siens étaient écarquillés. Elle semblait sous le choc. Cela me fit l’effet d’un seau d’eau glacée sur la tête. Je lâchai ses épaules avec empressement. Je regrettai maintenant d’avoir été aussi brusque avec elle. Je baissai la tête et marmonnai un au revoir, puis quitta rapidement la pièce. En refermant la porte, je ne pris pas la peine de la regarder une derrière fois. J’aurais peut-être dû...
Sur le lit blanc la jeune fille se recroquevilla, enroulant ses bras autour de son maigre corps, cherchant vainement à se protéger.

Aëlys

Chapitre 1

Roxanne respira un grand coup, elle sentait l'odeur alléchante des marrons chauds monter dans la grande rue, bondée de monde. Juliette, elle, plutôt apeurée par la foule, ne cessait de raffermir son emprise sur la main de son amie. Ici, un marchand de barbe a papa proposait un tout nouveau parfum festif au champagne, tandis que la queue devant les boutiques de chocolats et de jouets gonflaient peu a peu. La jeune bleue ne pouvaient s'empêcher d'être emportée par l'enthousiasme de sa camarade. « Tu a vue ça, Juliette, il y a des nouveaux parfums de chocolats, il faut vraiment qu'on essaye! » S'exclama la rouge en montrant du doigt une enseigne type vieux magasin, ou de petits êtres sans visages s'empressaient de remplir les rayons qui se vidaient a une vitesse affolante. « Ou...Oui...! » Bredouilla alors la jeune américaine en passant timidement une main dans ses cheveux pour éloigner les quelques mèches qui tombaient sur son front. Elle se voulait enthousiaste, mais sa peur de tout l'handicapait vraiment, sans Roxanne, elle n'aurait même pas oser mettre un pied en ville. En fait, c'est bien clair, sans Roxanne, Juliette ne savait pas quoi faire.
La française compris quasi immédiatement que sa jeune compagne hésitait, et elle lui fit une petite frappe dans le dos, la poussant légèrement en avant. « Alors, t'attend le dégel, ma grande? T'inquiète, je suis la, rien ne peu arriver! » S'exclama elle d'une voix grave et encourageante. La bleu hocha la tête vivement et Roxanne l'observa, amusée, détaler comme un lapin pour aller ouvrir la porte. L'intérieur du magasin était entièrement décoré de couleur nacre et argenté, c'était assez original, très beau, comment dire...Enchanteur. Cette fête de Noël allait être magnifique, elle en était sure, un Noël avec Juliette ne pouvait être que magnifique, elle s'arrêta un instant, juste un seul instant pour songer a son passé, Noël n'était pas une fête heureuse, et ses amis « aux étoiles jaunes » ne le fêtait pas, il n'y avait aucune magie dans cette fête pour la simple et bonne raison que l'ombre de la guerre était bien trop opaque pour qu'une quelconque fêtes vienne adoucir sa noirceur. Et elle frissonna, en se rappelant les talons claquer sur le paver, et les vitres brisées, les cris, les pleures, les coups de feu, les... « Roxanne, regarde! »S'exclama Juliette.
Tout allait bien, ici, il n'y avait plus d'ombre, ou si peu. Et Juliette était la, tout irais pour le mieux, elle avala une bouffée d'air. « Roxanne, ça va? » Demanda alors Juliette, remarquant que sa camarade ne bougeait pas malgré son appel. « Oui, oui, Juliette, ça va...Juste des mauvais souvenirs... » Dit elle en secouant la tête, comme pour dissiper les dernières images de verre brisés et d'uniformes noir et kaki de son esprit. L'odeur du chocolat vint alors lui chatouiller les narines, et la gourmandise commença a venir hanter ses papilles. « Roxanne, regarde, il y a pleins de parfums, banane, fraise, nougat, il y a de tout! » Fit la bleu en sautillant sur place. « Ho, du calme, du calme! Tu ne va pas acheter tout le magasin, non plus? » Répondit Roxanne en riant. Elle se sentait étonnamment heureuse, étonnamment bien, tellement sereine qu'elle aurait eu envie de prendre Juliette dans ses bras et de la serrer très fort contre elle. Si tout cela n'était qu'un rêve, elle aurait donner tout l'or du monde, et même plus pour ne pas se réveiller.
« Alors, tu a choisi? » Demanda elle enfin a Juliette, voyant que celle ci stagnait devant la vitrine, un doigt posé sur la bouche. « Oui, oui...J'en voudrais trois aux caramel, et quelques uns au citron, pour gouter... »Hasarda cette dernière. Roxanne leva alors le nez vers le vendeur, qui, si il avait eu des yeux, les auraient sans doutes fixés, elles deux, d'un air attendri. « Alors, trois caramel, le même nombre au citron, et pourquoi pas un peu de chocolat a la menthe...Mettez en deux ou trois...Non, finalement deux... »Commanda elle, marquant a plusieurs reprises une courte pause entre chaque demandes. Le vendeur s'exécuta, et rangea bien soigneusement les petits carrés de chocolats fourrés dans une belle boite de couleur rose. Il ne demanda en contrepartie qu'une fine méche de cheveux de la part de Juliettes, ce qui eu pour effet de faire rire Roxanne. « Vous avez raison » Répondit elle alors « Ils sont magnifiques! ». Juliette rougit un instant, et adressa un doux sourire a Roxanne. La rouge sentit son cœur battre, décidément, elle était adorable, Juliette, toute timide, et pourtant si gentille, malgré tout.
Elle sortirent donc de la boutique en saluant poliment le marchand, qui leur répondit d'un hochement de tête. Elles firent quelque pas dans une rue décidément noir de monde, si bien qu'a certains endroits, elle devenait impraticable, et, les pieds douloureux, s'arrêtèrent sur la grand place du conseil pour se reposer sur un banc de bois blanc. Juliette posa sa tête lourde de fatigue sur l'épaule de Roxanne, tendit que celle ci regardait le cadran de la grande horloge du conseil indiquer vingt-trois heures quarante. Dans vingt minutes, il serait le vingt cinq décembre, du calendrier d'Astrid en tout cas, et il serait temps d'offrir les cadeaux de Noël. Le temps passa donc, et Juliette sursauta, réveillée par les douze coups de la grande horloge. « Joyeux Noël, Juliette! » S'exclama la rouge en la prenant tendrement dans ses bras. Elle enfila autour de son coup une fine chaine dorée, et fit glisser au creux de ses doigts le pendentif argenté d'une fée aux ailes bleutés. « C'est ton cadeau, pour cette année!...Je crois que c'est de l'or et de la turquoise, mais je n'en suis pas sure...Dans tout les cas, il t'ira très bien, ma petite fée bleue... ».
Leurs visages se rapprochèrent un instant. Les yeux dans les yeux, troublées par le même sentiments, elle restèrent ainsi un long moment, puis Juliette, tremblante, finit par murmurer, d'une voix a peine audible : « Roxanne, je crois que je t.... ». Mais elle ne finit pas sa phrase, elle n'en eu pas le temps, il y eu un grand flash de lumière, un choc sourd, Roxanne se sentit rouler par terre, la douleur déchirait tout son corps, secoués d'étranges spasmes, elle entendaient des cris autour d'elle mais ne voyait rien, dans un ultime effort, elle réussi a crier le nom de Juliette avant de disparaître totalement dans le vide, mettant fin a toute la douleur qui torturait son corps tremblant et aux cris qui lui perçaient les tympans, elle ne percevait plus rien... Mais tout était calme. Très calme. Trop calme. Elle se débattis soudain avec cette ombre oppressante qui la recouvrait, elle ne voulait pas disparaître dans cette masse informe, non! Il fallait qu'elle s'en sorte, qu'elle ouvre les yeux, qu'elle rejoigne Juliette, mais elle se sentit perdre pied, sombrer dans un abime glacé, et perdre conscience, sentant avec horreur son être tout entier se briser et se perdre dans l'ombre.

Enola


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Aëlys Age : 29

Aëlys


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message posté le Mer 26 Déc 2012 - 0:33 dans Re: True colors [Fanfiction] ///En coopération avec Aelys
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Chapitre 2

Ellio retient un soupir. La nuit était déjà tombée, bien qu’il n’arrivait pas à déterminer l’heure qu’il pouvait bien être. En même temps vu le monde bizarre dans lequel il était, même une montre ne lui servirait sans doute à rien. Il n'était pas là depuis longtemps, mais il ne fallait pas être bien intelligent pour comprendre que ce monde-ci tournait bizarrement. Comme cette foutue sirène qui le narguait depuis tout à l’heure ! Ah parce que oui, en plus il s’était fait agresser par une sirène. Lui l’officier après tout ce qu’il avait enduré pendant la guerre, se faisait narguer par une put**** de sirène !
Épuisé, il posa ses mains sur ses genoux, en assassinat dû regarde le lac. Un soupire retentis dans le silence. Ellio ne prit même pas la peine de regarder vers la gauche, sachant très bien ce qu’il y verra. Aëlys, assise sur son rocher. Tout ça avait commencé avec elle en fait.
La jeune fille avait débarqué sans préavis devant lui un peu plus tôt, dans l’après-midi. Par pure reflexe, il l’avait menacé de son arme. Après tout, ça aurait pu être un ennemi. Sérieusement, vous en connaissez beaucoup des filles qui lorsqu’on pointe un flingue sur elles, elles se mettent à gentiment discuter avec vous ? À ce moment-là, il s’était fait la réflexion que sois elle était habituée donc sans doute elle était un soldat. Chose impossible ; c’était une femme, tout de même ! Sois elle était juste totalement stupide … Et il est facile de deviner vers quoi penchait l’avis d’Ellio.
Quoi qu’il en soit, il avait espéré qu’elle pourrait lui en apprendre plus sur ce monde. Un peu au moins. Mais bon là encore, fallait pas trop lui en demander. À part pour parler trois fois trop vite pour au final lui dire presque rien qui puisse présenter un quelconque intérêt, cette fille ne semblait guère utile. Enfin si on peut appeler ça utile ...
Mais finalement, il finit par lâchait son arme. Pas la peine de gaspiller ses balles pour rien. Et si une chose dans ce qu’elle avait baragouiné était vrai, c’était bien qu’il pouvait l’arrêter à mains nues même si elle tentait de s’en prendre à lui. La seule chose quelque peu intrigante chez elle, c’était ses yeux. Ils étaient véritablement mystérieux pour Ellio. Le reste de sa personne le laissait plutôt pensif. Il n’avait jamais vu un accoutrement pareil, qui plus est aucune femme décente ne mettrait de tels vêtements. Pourtant, sa bonne éducation et le respect des femmes qu’on lui avait appris le forcèrent à aider la jeune femme à se relever. Il ne lui donna pourtant pas son vrai nom, au début. Il faut toujours se méfier des femmes, ça aussi ont le lui avait appris.
Quoi qu’il en soit, revenons-en au plus important. La sirène, et en quoi c’était la faute d’Aëlys. Le fait est qu’elle était allée près de la rive, et soudain une grande gerbe d’eau lui est tombé dessus. Conditionné pour réagir vite en cas d’attaque, Ellio avait vite sorti son arme prêt à abattre le moindre ennemi. Sauf qu’au lieu de soldats armés, il s’était retrouvé face …au lac. Il y eut un mouvement si rapide qu’il ne distingua pas ce que c’était, et de nouveau le calme plat pendant quelques instants. Puis finalement, ce fut le torse d'une femme qui émergea de l’eau. Enfin, Ellio vit la queue de poisson. Il mit quelques secondes à faire le rapprochement. Parce que Nom du Führer ! Une sirène ?! Ça par contre on ne lui avait pas appris à en combattre. La créature en profita pour l’hypnotiser et le faire venir de force dans l’eau. Chose qui faillit lui couter la vie. Coup de chance pour lui, Aëlys savais faire un massage cardiaque lui évitant une mort stupide qui aurait sérieusement amoché sa fierté de soldat du Reich.
Voilà pour ce qui s’était passé durant l’après-midi, en résumer. Retour au présent.
Ellio essayait depuis qu’il allait mieux de tuer cette satanée créature à écailles. Et celle-ci semblait trouver tous ses efforts inutiles pour la tuer pour le moins amusant puisqu’elle rirait aux éclats depuis un bon moment. Et Ellio se fatiguait pour rien puisque les balles et le couteau qui eurent la chance de touchaient la sirène ne lui fit pas plus de mal que ça.
Aëlys avait bien sur tenté de lui dire de s’arrêter mais en vain. L’officier ne pouvait pas laisser passer une telle chose de la part d’une sale bestiole, et s’entêtait à vouloir la tuer. Si tant est que ce soit possible … Elle avait fini par abandonnée et le laisser faire, mais là elle commençait à en avoir sérieusement marre. Bien sûr elle ne voulait pas le voir mort l’autre idiot, et elle était contente de rencontrer de nouvelles personnes mais non ! Là ça suffisait. Elle n’allait pas non plus restait toute la nuit à le regarder faire inutilement. Et quand bien même il arriverait à tuer la sirène, elle ne voulait pas voir ça ! Elle alla donc le voir.

« - Ellio, ça sert à rien ce que tu fais alors si tu veux passer ta nuit à ça, grand bien t’en fasse. Moi je m’en vais. »

Il se contenta de la regarder d’un air neutre. Si cette fille voulait partir alors très bien ! Ça ne le concernait pas de toute façon. Pourtant voyant qu’elle attendait visiblement une réponse de sa part, il fit l’effort de se redresser et de lui parler.

« - Tu fais ce que tu veux, Aëlys. »

Celle-ci ne sembla pas vraiment heureuse de sa réponse mais tant pis. Il voulait la peau de cette créature et foi d’officier il l’aurait ! Et s’il devait y passer la nuit entière pour cela, il le ferait aussi.
Sauf qu’au moment où l’un comme l’autre allaient tourner les talons, un grand flash les aveugla. La seconde suivante, un grand choc les percuta les envoyant sur le sol, l’un sur l’autre. La violence de l’onde qui les avait touché leur fit perdre connaissance à tous les deux.
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Astrid Age : 30
Humeur : Changeante.

Astrid


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message posté le Mer 26 Déc 2012 - 11:46 dans Re: True colors [Fanfiction] ///En coopération avec Aelys
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Graouuuuh c'est trop cool ! En plus ya du JulietteRoxanne hihihihi//VLAM !! Je veux savoir la suiiiiite, c'est quoi cette onde de choc là ?! *flippée* Bravo en tout cas les filles, c'est génial *^*
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Roxanne Age : 30
Humeur : Massacrante ♥

Roxanne


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message posté le Jeu 27 Déc 2012 - 1:17 dans Re: True colors [Fanfiction] ///En coopération avec Aelys
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    ..... Dafuq?? J'ai trop bugué là, sérieux, un chapitre entier de RoxyJuly? *o* D'habitude je lis les fics en entier seulement vers la fin, mais là ça a interpelé mon attention - comment passer pour une grosse égocentriqu/VLAM
    Ellio me fait trop riiire XD Ah ces sirènes, toutes des pestes! (il faut que je réponde à mon RP pour Nerina d'ailleur/sblarf Promis, dans la semaine, vive les vacanc/sblarf)
    Sinon moi j'explique l'onde chelou par des électrochocs qu'on fait subir à la pauvre petite Astri/VLAM
    En tout cas je suis d'accord avec Astrid, bravo les fiiiilles ♥ Continuez comme ça, je veux la suite aussi *o*
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Invité Invité

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message posté le Mar 1 Jan 2013 - 19:57 dans Re: True colors [Fanfiction] ///En coopération avec Aelys
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Chapitre 3

La forêt regorgeaient de bruits et de senteurs diverses, l'air s'humidifiait et les ombres s'allongeaient. Aucuns doutes, la nuit tombait, et Aleksey soupirait de ne pas pouvoir quitter cette forêt, ou au pire, de ne pas pouvoir voyager seul. En effet, une jeune fille avait cru bon de l'accompagner pour ne pas qu'il se perde, et étrangement, son encombrante présence n'avait pas suffit. « Pas par la, tu vois bien qu'on tourne en rond! » S'agaça elle en secouant la tête. « Si tu n'est pas contente, mademoiselle Kateniss, tu n'a qu'a te barrer, je n'ai pas l'habitude de recevoir des ordres! »Siffla il en marchant un peu plus vite, remarquant la fatigue des jambes de la jeune fille avec un sourire cruel. « C'est peu être pour ça que tu fait n'importe quoi! » Répliqua elle en accélérant le rythme pour suivre la cadence.
Leurs pieds commencèrent a s'enfoncer dans le sol tendre, a l'évidence, ils avaient atteints le cœur de la forêt. Les feuillages laissaient pourtant place au ciel crépusculaire, c'était une sorte d'immense clairière ou le vent glacé se mettait a souffler, l'indigo chercha quel pouvait bien être la cause de l'absence d'arbre avant de lever la tête et de comprendre. La, un immense arbre se dressait et dominait toute la forêt, ses feuillages couvraient peu a peu l'espace vide qui laissait entrevoir le ciel, et son tronc immense entravait le vent glacé. D'abord impressionné par la carrure imposante du végétal, Aleksey se repris, il y avait aux États-unis des arbres imposants comme celui ci, pas de quoi perdre son souffle. Las de sa marche, sa compagne vint s'asseoir sur une des grandes pierres qui bordaient la clairière. « Et maintenant? » Demanda elle.
Oubliant sa querelle, le russe vint s'asseoir auprès d'elle, ses jambes étaient elles aussi usées et douloureuses, elles lui paraissaient soudain si lourde. « Et maintenant....J'en sais rien. Tu n'était pas censée connaître la route, toi? » Fit il, las, mais d'une voix dépourvu d'agressivité. « Je...Je ne connait pas la route... »Avoua Kateniss en passant une main frêle dans ses longs cheveux turquoises « Mais je ne pouvait pas te laisser seul, cette forêt est dangereuse! ». Aleksey se détourna et la regarda, surpris, il ne comprenais pas. « Pourquoi...?Pourquoi m'avoir accompagné? Maintenant nous somme tout les deux perdus, c'est stupide! » S'indigna il. « Non, ça ne l'est pas, honnêtement, je crois que c'est mieux d'être en groupe dans cette forêt que seul. »Coupa elle. « En groupe? Qu'es que ça nous apporte d'être en groupe? Ce serait mieux que je sois le seul perdu, non? » Fit il, de plus en plus perplexe, car la logique de la jaune lui échappait.
Elle lui jeta un regard plein de pitié et soupira. De la pitié? Cela le troubla, il ne savait pas ce qui pouvait inspiré la pitié a Kateniss en sa personne. Il n'était ni pauvre, ni mal nourris, ni malade...Alors pourquoi ce regard? « Tu ne t'es jamais senti seul? » Lui demanda elle enfin. Seul? Bien sur qu'il s'était senti seul, tout le temps même! Mais ça n'avait pas d'importance! Il avait choisi d'être ainsi, ses idéaux en dépendaient! « Bien sur que si! Mais c'est comme ça, c'est tout! J'ai toujours voulu changer le monde, j'ai fait un crime pour ça, des dizaines de personnes l'on payé de leurs vie, et si je n'était pas seul, je l'aurais regretter. Je veux juste un monde plus juste et plus heureux, alors ne me juge pas! » Dit il, animé par un soudain besoin de confession a cette inconnue. « Je ne te jugerais pas... »Murmura elle calmement. Aleksey hocha la tête, étrangement soulagé. « Mais je ne te comprend pas, pourquoi changer le monde si tu n'y a aucunes attaches? » Continua elle.
« Comment cela? » Demanda il, intrigué. « Moi, si je voulait changer le monde, c'est parce que je voudrais que les êtres que j'aime puisse y vivre en paix et sans être dans le besoin. J'aimerais voir les autres heureux. Je veux que l'humanité puisse vivre en paix parce que je ne peu m'empêcher de ressentir de la compassion pour ceux qui sont dans le besoin...Mais toi? Si tu ne ressent ni pitié ni amour, qu'es qui te motive a changer le monde? » Continua la jaune en croisant les bras sur sa poitrine. L'indigo chercha dans son regard une pointe de défis, de méchanceté, de ce genre de sentiment qui lui indiquerais qu'elle cherchait a le juger malgré ses dires, mais non, rien, juste de la pitié. « Et bien...J'ai mes raisons... »Tenta il maladroitement, se sentant bouleversé par cette question. Il n'y trouvait pas de réponse et cela le troublait. Non, ça ne l'agaçait pas, ça le rendait triste, il cherchait, fouillait en son être la raison qui le poussait a vouloir changer ce monde.
Puis il se souvint, ses dents se serrèrent et ses poings se refermèrent violemment. « C'est la colère...La colère de vivre en permanence dans la misère qui me motive a faire ça. Je t'ai dit que j'étais français, mais c'est faux, enfin, pas totalement...Je suis d'abord russe avant d'être français, et la bas, ma mère était pauvre, je te passe ce qu'elle a du faire pour survivre avant de rencontrer mon père. Mais elle n'est pas restée ma mère très longtemps, cette misère....Cette putain de misère l'a détruite...Elle a finit dans un asile d'aliénés...La misère est une maladie incurable, Kateniss, et j'en porte la marque héréditaire... »Cracha il. Il se mit a tousser, au point de s'étrangler et de devoir cracher au sol. « Foutu tabac! » Grogna il avant de se redresser face a Kateniss. Elle avait garder silence, mais ses yeux le fixaient toujours. « Tu ne devrais pas te retenir... »Murmura elle. « Comment ça, me retenir de quoi? » Demanda l'indigo d'une voix rauque avant de se racler la gorge. « De pleurer... »Fit elle.
Il hoqueta de surprise et détourna les yeux. Pourquoi diable lui avait il donc raconter sa vie? Il allait faire quoi, maintenant? Pleurer devant elle? Alors qu'il n'avait pas pleurer depuis le jour de ses douze ans vue qu'il avait déjà verser toutes les larmes de son être lorsque son père lui avait après qu'ils quittaient la Russie en sous entendant pour toujours...Non, il ne pleurerais pas, parce qu'il ne savait plus comment faire. « Je n'ai jamais envie de pleurer... »Finit il par répondre, les yeux perdus dans le vide. « Si, tu viens de le faire... »Souffla elle, un sourire doux aux lèvres. Il se redressa, surpris et laissa courir ses doigts sur ses joues. Mais heureusement, elles étaient sèches. « On peu pleurer sans larmes, tu sais. Tes yeux te trahissent... »Ajouta la jaune. Aleksey hocha la tête, il se sentait soudain lourd, et son cœur lui pesait, il chercha dans sa tête quel était cette émotion qu'il n'avait pas ressentis depuis longtemps. Puis il soupira en se rappelant son nom : c'était la tristesse.
Soudain, un bruit sourd les alerta tout les deux, ils tournèrent vivement la tête vers le grand arbre, celui ci tremblait, et une jeune fille aux cheveux verts apparut a ses pieds, elle hurlait comme une démente. « Malheur! Le malheur va tout détruire!C'est la fin! » Criait elle. Kateniss recula, effrayée. « Qu'es qu'il t'arrive? » demanda calmement Aleksey. La jeune fille aux cheveux couleur feuille et a la longue robe blanche s'arrêta en face d'eux. « C'est la fin...La fin de tout, le rêve se déchire... »Souffla elle avant de tomber au sol. Alksey s'apprêtait a lui porter secoure quand un immense flash de lumière l'aveugla et qu'une violente secousse l'expulsa en arrière et le colla au sol. Il tenta d'ouvrir les yeux, mes ses paupières demeurèrent closes, et son corps lui parut lourd. Puis il se sentit partir en arrière et un étrange sentiment l'envahi...Était-il en train de mourir?
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Aëlys Age : 29

Aëlys


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message posté le Jeu 3 Jan 2013 - 20:37 dans Re: True colors [Fanfiction] ///En coopération avec Aelys
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Chapitre 4

Nerina soupira. Franchement ce n’était pas marrant. Premièrement, elle s’était égarée dans la montagne. Elle ne savait pas vraiment comment elle avait fait son compte, mais le résultat était bien là. Et, pire encore, elle était désespérément seule, personne à embêter ou qui pourrait l’aider. Non seulement elle ne pouvait pas se défouler mais elle crapahuter depuis déjà pas mal de temps sur ses fichus chemins rocheux bien douloureux pour ses pauvres pieds. Un autre soupir passa ses lèvres. Elle releva la tête espérant trouver un chemin pour retourner à la ville foraine. Elle n’en vit pas. Par contre elle vit autre chose qui ramena un sourire sur son visage. Un peu plus loin, une maison se dressait là, bien voyante. Nerina espérait qu’il y aurait quelqu’un à l’intérieur, mais même dans le cas contraire, elle était déjà contente. Joyeuse, elle se dirigea rapidement vers la maison délabrée. Elle allait enfin pouvoir se reposer un peu. Bon c’était loin d’être le luxe, et ça semblait bien vieux comme bâtisse, mais c’était toujours mieux que la caillasse et la poussière qui constituaient le sol à cet endroit. Elle se retrouva face à la porte d’entrée. C’était une simple porte en bois, bien qu’elle paraissait sur le point de tomber en pièce. Notre jolie verte fit la moue face à la poignée en fer, qui était totalement rouillée. Elle finit par la saisir avec précaution, et força un peu pour réussir à la tourner. Elle entra alors d’un pas conquérant. Mais elle fut vite stoppée.

« - Dis donc petite demoiselle, on ne vous a jamais appris à toquer avant d’entrer chez les gens ? La politesse vous connaissez ? Eh bien vous n’avez rien à dire ? Bien ! Il va falloir vous apprendre deux trois trucs, il me semble! Commencez par aller aider le jeune homme là-bas. Et plus vite que ça! »

La vieille femme était apparue si soudainement devant Nerina, qu’elle ne sut pas quoi faire. Les yeux écarquillés, elle encaissa les paroles de la conteuse, sans réagir. Celle-ci la prit par les épaules et la fit tourner sur elle-même. Nerina put ainsi apercevoir une silhouette, qui était jusqu’alors cachée par la maison. Un peu en contrebas de la bicoque, un garçon semblait occupé à couper du bois. Nerina se demanda si la vieille était sérieuse. Parce qu’il était hors de question qu’elle coupe du bois ! Elle risquait de se blesser, s’était ennuyeux et bien trop fatiguant. Par contre elle allait pouvoir s’amuser un peu avec ce type. Et puis, la grand-mère l’embêtait à lui donner des leçons de moral stupide. Ce fut donc sans regrets qu’elle se dirigeât vers l’homme aux cheveux blancs. Elle s’approcha du garçon, qui ne la remarqua pas. Ou bien qui s’en fichait pas mal. La verte fit son plus beau sourire, bien décidé à faire bonne figure. Enfin, pour le moment …

« - Hello ! Moi c’est Nerina, et toi comment tu t’appelles ? »

Celui-ci la stoppa son mouvement, et se tourna vers elle. Son visage restait neutre, tout comme sa voix.

« - je me nomme Ren. »

Et il recommença à couper du bois, sans plus faire attention à la jeune fille dans son dos. Nerina le regarda faire un instant. Son sourire devient quelque peu mesquin.

« - Eh bien, Ren, qu’as-tu bien fait à la vieille femme là-haut, pour te retrouver à couper du bois pour elle ? » dit Nerina d’un ton amusé.
« - Rien. Elle m’a simplement demandé de l’aider. » Toujours aussi neutre.
« - Sans contrepartie ? » fit-elle en haussant un sourcille.
« - Elle a dit qu’elle me récompenserait après. »
« - Te récompenser ? Comment ? » demanda Nerina, franchement intrigué.
« - Je ne sais pas … »
« - Et tu n’as pas demandé ?! » s’écria-t-elle, incrédule. Comment pouvait-il faire quelque chose sans même savoir ce que serait sa récompense ? C’était tellement stupide du point de vue de la verte.
« - Non. »

La verte n’en revenait pas. Ce type avait un problème, non ?

« - Ca ne te dérange pas qu'elle te prenne pour son larbin ?! »
« - Tu te trompes, elle m’a demandé de l’aide, c’est différent. »

Nerina soupira. Ce type n’était vraiment pas drôle, toujours égal à lui-même. Et ce bien qu’elle passa tout son temps à essayer de le faire réagir. Par n'importe qu'elle moyen, se plaindre, l'envahir de questions, faire semblant d'aller mal, etc ... Sans succès. Au final la seule réaction qu’elle eut fut :

« - Si tu t’ennuies tant que ça, tu pourrais m’aider. On irait plus vite, et tu serais occupée au moins. »

Chose qui l’agaça au plus haut point. Vexée et énervée, et alla s’assoir sur un gros rocher. Droite comme un i, la tête légèrement relevée, elle ne regarda pas une seule fois dans la direction de Ren. Pas étonnant que le garçon soit chez les violets, pensa-t-elle. C’était même un peu dommage, il était assez mignon dans son genre. Mais bon, Nerina ne le supportait déjà plus. Finalement, Ren fini de couper le bois et ramena le tout à la bicoque de la sorcière (dixit Nerina). N’ayant rien d’autre à faire et, espérant au moins pouvoir se faire ramener par Ren jusqu’à la ville foraine, elle le suivi. Refusant, bien sûr, de l’aider à remonter le bois coupé. Non mais ! Elle n’était pas son larbin non plus. Elle ne n’allait pas non plus s’abimer les mains pour cet idiot.
Finalement, elle se retrouva de nouveau face à la vieille, dans la bâtisse délabrée. La conteuse remercia chaleureusement Ren pour son travail, et lui proposa de se reposer. Puis elle se tourna vers Nerina.

« - Eh bien jeune fille ! Non seulement tu ne connais pas les bases de la politesse mais tu n’as même pas aidé Ren, alors que je te l’avais demandé. … Bien bien, je ne vais pas non plus jeter une gamine dehors alors qu’il fait presque nuit. Reste ici, mais demain tu devras aider. Compris ? »

De mauvaise grâce Nerina acquiesça. Tout en mettant la table, elle demanda à Nerina son nom, qu’elle ne connaissait toujours pas. Ren donna un coup de main à la vieille femme mais Nerina se contenta de s’installer à la table. Une fois la table mise, Ren s’installa à son tour pendant que la conteuse s’affairait dans sa cuisine. Pas un mot ne fut échangé durant ce laps de temps. La vieille revient et leur proposa une histoire, en attendant que le ragout cuisse. Ren resta indifférent, mais Nerina accepta sans problème. Si ça pouvait faire passer le temps pourquoi pas. La vieille leurs fit alors un sourire bien étrange avant d’entamer son récit.
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message posté le Jeu 3 Jan 2013 - 21:44 dans Re: True colors [Fanfiction] ///En coopération avec Aelys
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Chapitre 4 (suite)

Il était une fois un jeune garçon qui partis un jour de chez lui pour découvrir le vaste monde. Ce garçon était emplis de bonté, et ne pouvais s'empêcher d'aider ceux qui se trouvaient dans le besoin. Aussi cherchait il des réponses a ses questions : « Pourquoi le soleil? », « Pourquoi la pluie? ». C'était un garçon très curieux, voyez vous...Il décida donc d'aller voir le roi des Djinns, qui, disait on, voyait tout, entendait tout et savais tout ce qui se passait, même la ou le soleil prend sa source. Mais ce roi des Djinns n'aimait pas les humains, aussi vivait il dans une contrée isolée et dangereuse, entouré de ses sujets.
Le roi des Djinns n'était pourtant pas un être vil, juste craintif des humains. Mais sa peur s'était voué en haine, et l'avait avili. Aussi le jeune garçon n'avait, disait on, aucune chance de revenir vivant de son périple ou ne serait ce même que d'adresser un mot au roi des Djinns, on le mettrais a mort bien avant. Mais le garçon était un entêté, et malgré tout, il partis. Sur sa route, il rencontra une vielle dame, qui pleurait le long de la route. Il lui demanda donc ce qu'il se passait pour attirer tant de larmes sur le visage de l'aïeul. « Hélas, répondit la vielle, mon fils est mort, tué par des brigands! ». Le jeune garçon, attristé, lui proposa donc d'exposer son malheur au roi des Djinns pour obtenir vengeance, mais las, la vielle lui dit juste : « Ah, mon pauvre garçon. Je voudrais te retenir mais je n'en ai plus la force, si jamais tu réussi a lui parler, a ton roi des Djinns, demande lui pourquoi ces brigands ont tuer mon fils, que je puisse faire mon deuils en paix... ».
Le jeune garçon lui promis et repartis aussitôt sur la route, sur le chemin, il croisa une jeune fille qui portait une lourde charge de riz, bien trop lourde pour sa frêle carrure, si frêle qu'elle finit par basculer a terre, reversant son riz. Le jeune garçon l'aida a rassembler les grains pour le remettre dans leur sac et jura malgré lui qu'il en parlerait au roi des Djinns. La jeune fille le regarda, les yeux écarquillés puis finit par dire : « Si tu le vois, demande lui pourquoi nos conditions de vie sont elles si dures ici, nous travaillons la terre de toute notre ame, et voilà tout ce qui y pousse, a peine de quoi nous nourrir pendant un mois! ». Le jeune garçon promis également. La paysanne le remercia alors et repartis a son épuisant travail.
Puis, finalement, au bord de la rivière, il rencontra un dragon d'eau qui pleurait a torrent et qui faisait sortir le fleuve de son lit. « Oh, dragon, que se passe il? Pourquoi veut tu m'empêcher d'aller voir le roi des Djinns? »Demanda le garçon tout haut. « Malheur, tout mes frères disparaissent les uns après les autres! Je suis seul a présent! » Répondit la grosse créature en pleurant de plus bel. Le jeune garçon négocia donc : « Si tu me laisse passer, j'irais demander au roi des Djinns de retrouver tes frères! Aide moi a passer ce torrent! Nous en seront tout les deux gagnants! ». Le dragon réfléchit quelques secondes et accepta. Il voulait retrouver ses frères, et cela lui paraissait un bon marché, le jeune garçon semblait honnête, l'affaire était conclue! Il pris le garçon sur ses larges épaules écailleuses et le mena sur l'autre rive indemne.
Enfin arrivé au palais du roi des Djinns, le garçon se fit accueillir froidement, mais le roi des Djinns tint quand même a le rencontrer personnellement, étonné qu'un si petit humain veuille le rencontrer. « Petit humain, des centaines des tiens sont venus ici, tous on trouver la mort. C'était des chevaliers, des soldats, armés jusqu'aux dents et prêt a en découdre. Mais toi...Tu n'est qu'un simple enfant, désarmé, chétif...Qu'attend tu donc de notre entrevue? » Demanda le monstre. « Je viens ici dénué de toutes haines, car j'ai foule de question a te poser... » Commença l'enfant. Il continua, raconta son périple, le roi des Djinns écouta, puis après un long silence, il...


La conteuse stoppa son récit. Elle se leva de la chaise ou elle s'était assise et se dirigea vers la fenêtre. « Un problème, madame? » Demanda Ren en se redressant lentement, attendant sans doute que celle ci leur donne encore une tache a exécuter. La mine de la vielle femme s'assombrir soudain. « Non, non, mes enfants, détendez vous, je vais continuer mon récit... »

...Il déclara donc de sa voix terrible : « Petit humain, ton histoire est très émouvante, mais sache que la misère est partout la même, tu est venu chercher des réponses a tes questions, je ne te les donnerais pas, savoir ne te rendrais que plus malheureux encore! Mais puisque tu est venu ici, tu n'a qu'a y rester...Avec les tiens! Sachant cela, désespère et meurt... ». L'enfant péri donc de la mains du roi des Djinns, et les questions restèrent sans réponse. Le roi des Djinns avait définitivement tourner le dos aux humains. Le monde n'en devint qu'un peu plus sombre et l'espoir disparu de tout les esprits. C'était la fin...La fin de tout...Le monde s'était déchiré.


Nerina écarquilla les yeux. « Quoi? C'est tout? Mais les contes ne peuvent pas finir comme ça! » Protesta elle. Ren haussa les épaules, c'est vrai, c'était étrange, mais après tout, c'était juste un conte...La conteuse se tourna vers eux, il frémit en voyant son visage, triste, si triste. « Hélas, cette histoire n'aurais pas du finir ainsi... »Murmura elle, la voix tremblante. « Qu'es que ça veut dire, enfin! » Grogna Nerina en tapant furieusement du pied au sol, prés a bondir de son siégé et a s'engouffrer dehors en claquant la porte derrière elle. La conteuse releva la tête vers ses invités, son visage si sombre fut un instant illuminé par l'éclat de ses yeux. « Qui sais, peu être qu'avec vous, il se finira différemment... »Murmura elle en souriant faiblement. Nerina s'apprêtait a répondre, mais un flash de lumière l'aveugla, elle l'aurait mis sur le compte du feu de la cheminée si une immense onde de choc ne l'avait pas expulser en arrière. Elle sentit sa tête heurter violemment le plancher puis plus rien. Elle réussi un instant a ouvrir les yeux, le sol tremblait encore, mais la conteuse était là, encore debout, les fixant de son regard, oh combien désespéré. « A...L'ai...de... »Hoqueta la verte en tentant de tendre la mains vers la vielle. Mais la secousse redoubla de puissance, on aurait dit une fin du monde, la tête de Nerina heurta violemment le pied du fauteuils ou elle était assise avant le séisme, et ce fut le noir complet...Le vide...
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message posté le Ven 4 Jan 2013 - 23:32 dans Re: True colors [Fanfiction] ///En coopération avec Aelys
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Chapitre 5

Le silence complet. Il n’y avait pas le moindre bruit aux alentours de la silhouette allongé sur le sol. Ce fut la première chose que le jeune homme remarqua, avant même d’ouvrir les yeux. La deuxième chose fut la nette impression d’avoir été balancé du haut d’une falaise, ou quelque chose dans ce genre. Pas terrible. Il décida d’ouvrir les yeux, espérant ainsi reprendre ses esprits plus rapidement. Il dut cligner plusieurs fois des yeux pour s’habituer à la luminosité. Il avait l’impression de ne pas pouvoir respirer correctement. Comme si .. comme si quelque chose pesait sur sa poitrine. Il força son corps engourdi pour se redresser un peu sur les coudes. Il stoppa bien vite cependant. Le poids sur sa poitrine bloquait ses mouvements. En effet, ce poids n’avait en fait rien d’imaginaire. Le jeune homme resta les yeux écarquillés. Allongée de tout son long, une jeune fille reposait sur son torse. Il la regarda sans comprendre. Mais que faisait-il torse nu avec une fille dans ses bras au juste ? Et surtout ! Pourquoi ne se souvenait-il de rien ?! En effet le plus gros problème était bien là. Il avait beau fouiller dans sa mémoire autant que possible, il ne se souvenait pas du nom de la jeune fille, ni même du sien ! Il n’avait pas la moindre idée d’où ils étaient non plus, ni comment ils étaient arrivés là. Pourtant, il ne paniqua pas … Il faisait même preuve d’un certain sang-froid, dans une situation pourtant assez improbable. C’était un peu dur à admettre pour lui, mais il n’avait d’autres choix que d’attendre le réveille de la demoiselle pour avoir les réponses à ses questions. Il préféra ne pas bouger en attendant, plongé dans ses pensées. Il essayait vainement de retrouver un fragment de mémoire. N’importe quoi lui suffirait mais rien ne lui revenait. Étrange, surtout qu’il se souvenait comment parler, comment agir .. et qu’avoir une fille dans les bras en étant à moitié déshabillé ce n’était pas normal ! Mais rien concernant sa vie, ou sur l’endroit où ils étaient. Il soupira, en passa la main dans ses cheveux. Fatigué de chercher pour rien, il jeta un regard vers la jeune fille. Celle-ci ne bougeait pas du tout. A tel point que le garçon fut pris d’un doute. Elle n’était quand même pas morte .. hein ? Il était quelque peu inquiet, surtout par rapport à son implication si elle était morte. Son visage était en partie caché par ses longs cheveux, il passa donc sa main pour dégager les mèches gênantes. Ce simple geste suffit à réveiller la demoiselle. Elle ouvrit soudainement les yeux, fixant le garçon face à elle. Il suspendit son geste, surpris par ce regard étrange et impromptu. Les yeux vairons se laissèrent sans voix pendant un petit moment. Finalement, elle sembla enfin prendre conscience de la situation plus que bizarre dans laquelle elle se trouvait. Soudainement elle se redressa, et s’éloigna du jeune homme, l’air totalement perdu. Elle se mit aussi à rougir, ce qui ne passait pas inaperçu sur sa peau claire. Elle s’arrêta quelque mètre plus lion, restant assise sur le sol. Le garçon était déconcerté par le comportement de la jeune fille. Il se demanda ce qui avait bien pu se passer pour qu’elle réagisse ainsi. Son regard accrocha de nouveau celui de la jeune fille. Elle semblait tellement confuse. Il se redressa finalement en position assise.

« - Excuse-moi mais … est-ce que tu sais qui je suis ?! »

Des éclats désespérés ressortaient dans le ton de sa voix. Quant au jeune homme, il était stupéfié. Comment était-ce possible qu’il ait tous les deux perdu la mémoire.

« - Comment ça, tu ne sais pas qui tu es ? »
« - Si je te le demande c’est pour bonne raison ! Je ne me souviens même pas de mon nom !! »
« - …. Moi non plus … »
« - .. Eh ?! Mais ! Qu’est-ce qui se passe bon sang ! » s’écria-t-elle en prenant sa tête entre ses mains.
« - J’aimerais le savoir aussi. »

Il y eut un silence gêné, pendant lequel les deux réfléchissaient à cette étrange situation. Le jeune homme en profita aussi pour détailler la jeune fille, une idée de plus en plus persistante se faisant une place dans son esprit. Finalement la jeune fille reprit la parole.

« - Euh … Ça serait peut-être bien qu’on trouve comment s’appeler .. non ? »
« - Ah. En effet, il faudrait trouver comment se nommer. »
« - Eh ! Pourquoi pas … Cendre ?! » s’exclama-t-elle avec un grand sourire.
« - Pourquoi ? » il était plutôt perplexe par rapport à ce prénom.
« - C’est évident ! Tu as les cheveux blancs et des jolis yeux rouges comme de la cendre encore incandescente. Cendre te correspond très bien ! »

Le dit Cendre resta sans voix face à l’énergique jeune fille.

« - Tu vois ? J’ai raison non ? Alors tu me trouves un nom ? »
« - Mm …Très bien. Alors que dis-tu de Séléné ? »
« - Séléné ? »
« - Séléné, la déesse de la lune. Pour quelqu’un aussi tête en l’air que toi, ça convient très bien. Qui plus est, tu as la peau vraiment très blanche. »
« - C’est joli, j’aime bien … Mais pourquoi tête en l’air ? » dit-elle en faisant la moue.
« - Perdre la mémoire ne semble pas te troubler plus que ça non ? »

Séléné resta sans voix un moment. Son visage devient de plus en plus sérieux. Cendre ne savait pas trop ce à quoi elle pouvait bien penser. Soudain elle le fixa, droit dans les yeux.

« - Cendre, à ton avis, nous … enfin on se connaît depuis longtemps ? »

Il la regarda surpris. En effet, il y pensait depuis tout à l’heure. Étrangement il se sentait un peu mal à l’aise. Il se leva pour aller s’assoir à face à elle. Il la regarda avec un air aussi sérieux qu’elle.

« - Bien. Tu as vu notre .. position, tout à l’heure, n’est-ce pas ? »
« - Ah euh .. oui. C’était assez gênant. » fit-elle en détournant légèrement la tête.
« - Je pense qu’on est ensemble … »
« - Ensemble ? »
« - En couple. Je n’ai peut-être pas ma mémoire, mais je suis sûr que je ne me retrouverais pas dans une telle situation avec la première venue. »

Elle le fixa, les yeux comme des soucoupes.

« - A.. A.. Attends ! T’es pas sérieux là ? Hein ? … Non mais parce que nous deux .. Eeeeh ! » Elle paniquait.
« - Bien sûr que je le suis ! Et tu pourrais finir tes phrases. »
« - Mais ! Comment on pourrait être un couple ? »
« - Parce que ça t’arrive souvent de te réveiller dans les bras d’un homme torse nu ? »
« - Bien sûr que non ! »
« - Alors tu as une meilleure explication peut-être ? » dit-il un brin moqueur.
« - …. Non … »

Cendre fit un petit sourire à la pauvre Séléné rouge pivoine. Il aurait pu se passer un tas de choses à cet instant, mais quelque chose attira l’attention de Cendre. Brusquement il se redressa, tendu comme un arc, fixant un point un peu plus loin. Sans savoir d’où sortait de tels réflexes, il cherchait déjà de quoi faire une arme, prêt à attaquer. Séléné se retourna vivement elle aussi. Au loin, une silhouette s’approchait du duo.
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message posté le Sam 5 Jan 2013 - 1:00 dans Re: True colors [Fanfiction] ///En coopération avec Aelys
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Chapitre 6


Un mal de tête, c'est la première chose qui lui vint. Ensuite, ce fut l'idée d'être morte, après maintes réflexions, elle en conclu que non, elle ne l'était pas, puisqu'elle avait mal. Et la sensation des draps sur sa peau lui confirma cette hypothèse. La chose étant, il ne lui restait plus qu'a ouvrir les yeux. Mais elle pris d'abord soin d'étirer chacun de ses membres au maximum, comme par crainte qu'un d'eux refuse de bouger. Enfin, elle cligna des paupières, et la lumière l'aveugla, sa rétine se contracta douloureusement. « Ou...Ou...Mais qu'es que je fiche ici? »S'écria elle en se redressant tout a coup. « Du calme, du calme! Ta camarade ne s'est toujours pas réveiller, tu risque de la brusquer! » Répondit alors une voix ferme et posée a la fois. « Qu'es que...Qui êtes vous? »Demanda la jeune fille, troublée. « Pourquoi je te répondrais? Tu ne sais même pas qui tu est, toi! » S'agaça la voix, dont le propriétaire sortait peu a peu de l'ombre ambiante de l'étrange salle qui se dessinaient peu a peu au regard de la jeune fille. « Qui je...Qui je suis? »Bredouilla elle, soudain troublée. Elle aurait voulu répondre qu'il était bête, que bien sur que si, elle savait qui elle était mais c'était loin d'être le cas.
« Quelle plaie, et Griffon qui voulait que je m'occupe des derniers endormis, je jure de me venger... »Grogna encore l'inconnu. La rousse cligna des yeux, c'était un jeune homme, cheveux mis longs, yeux émeraude, l'air très énervé, pas commode. « Monsieur...Je crois que vous me devez quand même quelques explications....Qui suis je, et qui êtes vous et... »Commença elle avant de tourner la tête vers le lit ou une jeune fille aux cheveux de geai prenait repos. « Elle...Qui est elle? »Souffla elle en sentant un étrange sentiment d'affection monter pour la gamine. « Hey, oh, stop, les questions, la, je vais te répondre, t'excite pas! Moi, c'est Loir, on m'appelle comme ça parce que je suis...Enfin, d'après les autres, une vrai feignasse, mais ce n'est pas vrai, bien évidemment...Toi, je ne peu pas te dire ton nom, mais ici, ton nom de patiente, c'était victoire...Et elle, la, on l'appelais Noiraude, mais c'est pourri comme nom, je te l'accorde... ».
« Noiraude? Mais...C'est nul, ça fait vache... »Murmura la dénommée Victoire, soudain outrée d'un tel surnom. « On a pas trouver mieux, et a vrai dire, je m'en fout pas mal, elle est pas obligée de le garder après tout... »Répliqua sèchement Loir. « Mais...Pourquoi m'avoir appeler Victoire, moi? » Continua elle, soudain curieuse. « A cause de ton tatouage, sur l'épaule... »Se força donc a répondre le blond en baillant. Victoire souris, décidément, ce Loir portait bien son nom, ou l'aurait dit prêt a s'affaler sur l'un des lits vides. Alors comme ça, elle avait un tatouage? Bizarre, enfin bon...Elle baissa les yeux, récapitulons donc, elle ne se souvenait pas de son identité, ni de quoi que ce soit d'autre, on l'avait nommé Victoire pendant qu'elle dormais ici et elle avait du connaître la jeune fille qui lui servait de voisine avant de perdre la mémoire, car elle éprouvait pour elle une sorte de...D'amour? Elle secoua la tête, complétement stupide! « Pourquoi je ne me souviens de rien? » Demanda elle encore.
Le Loir grommela, énervé par cet interrogatoire. « Et Griffon qui dit qu'il ne faut pas brusquer les endormis, crétin, va! Enfin bon, personne ici ne se souviens de quoi que ce soit, mais les premiers endormis a s'être réveiller ont découverts un monde en ruine. En gros, on est sur une sorte d'ile-cité que l'on a nommer la ville grise. Tu verra, comme tu t'es réveillée en dernier, tu n'aura pas a participer aux travaux de reconstructions. Tu a de la chance, hein? » Conta il, avec toute la patience que son caractère pouvait lui donner. Son regard s'arrêta sur la « noiraude » et il soupira, s'imaginant refaire le même briefing sans intérêt. « Donc, toi non plus, tu ne te souviens de rien? »Demanda Victoire, de plus en plus troublée. « Oui, exactement, et maintenant, stop les explications, j'en ai marre... »Pesta le blond aux yeux verts en tapant du pied sur le sol.
C'est précisément au moment ou Loir conclu sa phrase que la noiraude ouvrit les yeux et se leva d'un bond. « Qu'es que...Qu'es que je fait ici? »Murmura la petite, tremblante. « Si je le savais moi même... »Soupira Loir. « T'inquiète, Loir, je vais lui expliquer, je vois bien que tu n'aime pas les heures sup '... »Fit Victoire, prenant le jeune homme a l'amical. Elle craignit un instant que sa réaction face a sa familiarité sois mauvaise, mais il lui répondit par un grand sourire. « Toi; tu me plait bien, tu explique tout a ta copine? Moi, je vais devoir vous préparer un ptit déj, si je veux bien faire mon boulot... »Déclara il, amusé. Il se redressa d'un coup et parti, vif comme le tonnerre, tandis que la noiraude clignait des yeux et se tournait vers Victoire. « Bonjour...Euh...Es que mon visage te dit quelque chose? » Demanda la rousse, une lueur d'espoir dans les yeux.
La jeune fille fixa sa voisine aux cheveux de flamme un instant, plissa les yeux, et puis finalement se détendit, découragée. « Non, je ne me souviens pas de toi, ni de rien d'autre d'ailleurs....Tu sais qui je suis? »Fit elle, déconcertée. Victoire garda silence un instant...Que dire? Qu'elle portait le nom d'un bovin? Elle la fixa un instant, et sursauta lorsqu'elle découvris qu'un de ses yeux d'un bleu magnifique pétillait comme une flamme. Non, c'était une flamme! Flamme...Flamme...Blaze en anglais...(mais comment le savais elle?).C'était décidé, cette gamine s'appellerait Blaze! « Je ne sais pas comment tu t'appelle, mais ton visage me dit quelque chose...Es que ça te va si je t'appelle Blaze? » Demanda elle finalement. Après un long silence, la jeune fille hocha la tête. « C'est joli, Blaze... »Conclu l'ainsi nommée.
Loir entra donc, un plateau chargés de toute sorte de choses que l'on a envie de manger le matin entre les mains. « Bon appétit les filles! Ne vous privez surtout pas, il y a de tout! » Déclara il, soudain enjoué. Blaze et Victoire le remercièrent poliment avant de passer au repas. Victoire osa donc poser quelques questions a Loir, encouragé par le ton de celui ci, ils s'échangeaient ainsi quelques paroles entre deux bouchées. « Et...Personne n'a chercher a savoir ce qu'il s'est passer avant? » Demanda Victoire, troublée. « Non, pas vraiment, a vrai dire, maintenant, on oeuvre surtout pour le présent. » fit Loir, qui ne se souciait d'ailleurs pas de la question. Puis il remarqua la mine troublé de la jeune fille et se hâta d'ajouter : « Mais si tu veux savoir, tu peu y aller, personne ne t'en empêchera...Enfin je crois... »
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