Aëlys est une jeune demoiselle qui atteint sans difficulté les 1m69, ni trop grand ni trop petite. N’appréciant pas vraiment le soleil, elle a gardé une peau presque blanche. Ce qui fait que lorsqu’elle rougit, cela est extrêmement visible (une vraiment peau de rousse en fait) Ce qui contraste avec ses long, et même très long cheveux (puisqu’il lui arrive largement au cheville) qui eux sont entre l’ébène et le chocolat (chocolat noir, en fait ?). Elle les coiffe la plus part du temps en deux couettes remontées à l’arrière de sa tête. Son visage est plutôt ovale, et assez fin. Elle possède la particularité d’avoir les yeux vairons. En effet, son yeux gauche à la couleur de l’ambre, tandis que le droit tire vers le bleu cyan. Hormis cela, son corps est plutôt bien proportionné, sans exagération.
Aëlys est du genre plutôt solitaire, mais pas vraiment pas choix. Elle a du mal à saisir le comportement des gens autour d’elle, parfois. Ou elle se trompe totalement, ce qui peut engendrer de drôle de situation, ainsi que des quiproquos. Elle est aussi extrêmement franche, parfois trop, puisque la notion de demi-mesure dans les paroles lui est assez abstrait. Elle oublie parfois que la vérité dite trop abruptement peut être assez blessante. Elle est pourtant quelqu’un de plutôt ouverte, (ne trouvant pas de plaisir particulier à blesser les autres) … enfin selon son humeur tout du moins, elle peut l’être, tout comme elle peut être l’inverse. Elle est assez lunatique passant de la colère à la gêne, de la joie à la mélancolie, sautant du coq à l’âne sans transition … Cela peut se révélé dure à suivre. Elle peut aussi être assez tête en l’air. En effet, les idées, pensées vont à mille à l’heure dans sa tête, si bien qui lui arrive d’oublié le monde extérieur. Elle a cultivé son monde imaginaire, ce qui lui a permis de supporter la solitude et le rejet. Ou bien était-ce à cause de ça ? Quoi qu’il en soi, elle ne suis pour ainsi qu’elle-même, alors ne vous étonnez pas de la voir partir au beau milieu d’une conversation, vous n’imaginez même pas l’enchevêtrement d’idées qui l’amener à faire ça …

C’est à la fin de l’hiver et au début du printemps qu’est née Aëlys, en mars donc. Signe du renouveau parait-il … Mais cela n’as rien à voir avec notre histoire, ou peut-être que si … Aëlys était une jeune fille comme n’importe qu’elle autre, souriante, curieuse, enjouée, adorable. Ses parents l’aimaient, et elle les aimait, tout allais pour le mieux dans le meilleurs des mondes. Lorsqu’elle fut assez grande pour aller à l’école, les choses ne changèrent pas beaucoup. Rapidement elle se fit des amis. Pour faire plaisir à ses parents, elle s’appliquait à l’école, sans être pour autant une élève modèle. C’était une enfant comme une autre, oui vraiment. Et elle rêvait, elle rêvait beaucoup, le monde de l’imagination était une source infini d’intérêt et de plaisir pour la petite fille. Sans doute comme pour beaucoup d’enfant, là encore. Il n’y avait pas de raison que cela soit autrement. Et ainsi Aëlys grandit, grandit …
Mais plus elle grandit, et moins elle est comme les autres. Sans vraiment sans rendre compte, Aëlys est laissée derrière. Les autres enfants avancent, ils oublient leurs rêves, mais pas elle. Non, pas elle. Ses rêves sont ses biens les plus précieux, elle ne les laisserait pour rien au monde. Et puis ce n’est rien, dise les parents, elle s’accroche simplement un peu plus à l’enfance que d’autre, ça va lui passer. Mais, cher parents, avez-vous vraiment prêté attention à votre enfant ? Qui sait … Le temps s’écoule, implacable, et Aëlys comprends de moins en moins les autres de son âge. Elle les trouve tellement compliqué à déchiffrer après tout. Les jeux auquel ils s’adonnent lui paraissent fade, par rapport à tout ce qui se passe dans son imagination. C’est tellement plus palpitant ! C’est ainsi que commence sa drôle de manie. Les rouages dans sa tête vont si vite, qui lui arrive de tomber dans ses pensées, laissant à l’abandon ce qu’elle faisait une seconde plus tôt. Au tout début, fin primaire, c’était quelque chose de rare, qui ne durait que très peu de temps. Elle était simplement déconcentrée, disait les parents. Oui sans doute, mais était-ce pour les raisons qu’ils imaginaient alors ?
Mais Aëlys continue de grandir, et ça revient de plus en plus souvent. De même son incompréhension des autres augmente aussi, les relations humaines sont difficiles. Et la voilà, de plus en plus seule, et ses parents qui ne comprennent pas, qui voit ça comme une crise d’adolescence … Puis milieu collège, voilà les disputes qui apparaissent chez elle. Ses notes ont chuté, elle répond aux professeurs. Mais elle, elle ne comprend pas, elle était dans son bon droit, elle l’avait simplement signalé au prof. Alors elle tente de s’expliquer, mais personne ne l’écoute plus … Mais Aëlys suis juste ses émotions, c’est juste bien plus simple que le "politiquement correcte" qu’elle ne saisit pas. Pourtant son attention, alors, n’avait jamais été de blesser quiconque, mais ça les autres s’en fiche. Elle se fait renvoyer. Une fois .. deux fois .. trois fois … c’est parents ne lui parlent plus. Ils veulent l’envoyer en pension "spéciale".
Puis viens un soir, Aëlys à 17 ans, et une fois de plus elle s’est fait renvoyer. Ses parents n’en peuvent plus. Son père se mets à hurler, et elle ne comprend même pas tout ce qu’il dit. Voilà qu’il l’attrape par les cheveux, et la tire jusqu’à l’extérieur, où il la balane sur le sol froid du trottoir. Il crie encore, qu’elle n’ait plus leurs fille, ne de jamais revenir. Mais pour Aëlys c’est injuste. Alors elle se relève, et elle hurle aussi, espérant se faire entendre. Mais encore une fois, il ne veut rien entendre, alors il la gifle. Et ça dégénère en une sorte de combat stupide. Si stupide d’ailleurs, qu’ils vont finir tous les deux sur la route … Son père mourra sur le coup, cependant Aëlys survit. Lorsqu’elle se réveille à l’hôpital, un médecin lui explique tout, et bien qu’il garde son air professionnel, elle voir clairement la lueur accusatrice dans son regard. Ainsi, pour avoir simplement voulu être elle-même la voilà considérer comme un montre, une meurtrière de sang-froid, elle qui était une enfant comme une autre … Puisqu’elle n’as plus rien à attendre de ce monde, elle part, sort de sa chambre d’hôpital. Et sans savoir comment, la voilà face à une petite fille en chaise roulante qui lui parla.