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une Vengeance, une Stratégie, une Folie ?

Ekzael Age : 30

Ekzael


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message posté le Jeu 10 Mai 2012 - 21:24 dans une Vengeance, une Stratégie, une Folie ?
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I- 1, 2, 3, viens donc avec moi.


    Prénom et/ou pseudo : Ekzael.
    Âge : 23 ans.
    Origines : Américo-Israélienne.
    Arrivée : Le jeudi 17 septembre 1997 peu avant 17 heures.
    Manie, habitude : Noté ce qu'il observe.
    Groupe : Vert



II- 4, 5, 6, continue ton chemin mais sache que tu ne pourras point retourner en arrière.

Ekzael avança, s'apprêtant à mettre une pièce d'un dollar mais, la retînt une fraction de seconde, un petit frisson le fit rentrer la pièce dans la fente et poussa le tourniquet, tout en gagnant le quai, Ekzael cherchait à déterminer ce qui le faisait temps hésiter dans ses actions, était-ce ses nerfs qui lui jouaient un mauvais tour ? Ridicule ! Peut être était-ce tout simplement ce qu'il s'apprêtait à faire pendant les prochaines heures, tout cela avait l'air d'être plausible mais, il ne le savait vraiment... Il avança vers le Sud du quai en marmonnant une petite phrase <<"On meurt ou on vit">> il n'avait pas l'âme poétique et encore moins paisible mais, la première fois qu'il avait entendu cette phrase, c'était comme un déclic dans son cerveau, une sorte d'amour pour cette philosophie. Chargé d'un lourd sac de voyage, il avança sur le quai, il était âgé de 23 ans, pourtant il était musclé sans l'être trop, il fit un pas en arrière contre le mur, déposa son sac de voyage au sol touchant du coin ses bottes para-commando. Sa veste rouge clair ne faisait qu'effleuré la paroi, il savait que tout contact avec quelconque mur de la station pouvait entraîner une souillure de crasse, des particules de poussière pouvait s'y poser et même des graffitis fraîchement fait avec du rouge à lèvre ou autre extensils de ce genre, surtout, il devait rester présentable... Il haussa les épaules avec énergie, le bord de son feutre sur ses yeux étaient d'un rouge éclatant -ce qui surprenait le peu de voyageurs présents-, immobile et bien enfoncer dans leur orbite, ils lui laissaient un visage plus lumineux que celui que formaient ses douces joues, il s'adossa plus lourdement à la paroi et glissait ses mains dans les poches de son pantalon noir.

<<"Ceux qui disent qu'ils n'ont pas le choix sont des incapables qui ne peuvent se permettre de dire oui ou non, incapable de choisir ce qu'il vaut mieux faire ou pas, de toute façon chaque choix revient au même...">>

Quelques minutes passaient quand un grondement devint rapidement fracas laissant libre place sur la voie opposée un train express qui passait à la vitesse de l'orage. Ses lumières vacillaient entre les piliers comme dans un début de film policier, le train ne s'arrêta pas, continuant son chemin vers le Nord. L'aspiration de l'air faisait voleter ses cheveux bleus foncé, sa veste rouge et le bas de son t-shirt noir, juste au-dessus du pantalon, au niveau du bassin se trouvait un début du tatouage cacher par la suite du bas puis, les vaisseaux de lumière et le grondement du train devenait que simple mirage, le laissant là, dans la pénombre et dans un silence sans pareil. Les rares voyageurs ne parlaient pas, préférant regarder dans le vide où les rames étaient plongé dans le noir complet, même les lampes qui se devaient d'émettre une source d'énergie était que trop faible pour y voir à plus de 20 mètres. Ekzael consulta sa montre, il restait deux omnibus qui devait passer avant que le Pelham 234 ne vient à destination de la 59 ème rue de New York, il se retournait et examina une affiche publicitaire, l'image correspondait à un homme de race blanche en train de manger du pain de bonne marque, en dessous on pouvait y lire : << "Pas besoins d'être noir ou juif pour manger du pain">> Ekzael décocha un sourire moqueur, il avait trouvé cela raciste mais qu'est-ce qui l'en avait à foutre de ça ? Puis, il regarda juste en bas sur le coin gauche, griffonner au bic rouge de façon très rageuse il pouvait lire : <<"Dieu est notre sauveur ! Honorez le comme vous honorez votre pain !">> et quelques centimètres au-dessus on constatait une phrase écrite à l'indélébile noir : <<"Jesus-Christ sens mauvais, les chats rayez aussi, comme tout le monde, moi aussi je sens mauvais mais moi, c'est différent.">> En tout cas, s'était la voix du peuple qui libérait ses angoisses ou ses bonheurs, sans vraiment se demander si cela valait la peine d'être écris ou lus. Il se détourna de l'affiche avec un petit élan élégant et reprit sa position d'avant, dos contre-mur. Il consultât une nouvelle fois sa montre, dans quelques minutes le tram Pelham 112 passerait, se serait l'occasion de ce forger une opinion sur les personnes qui descendraient. D'habitude, la plupart des personnes qui en descendent monte dans celui du 234, <<"Plus on a de victime mieux on est payé">> se disait-il. Il attendit deux minutes quand le tram, s'arrêta et repartie en direction du Sud, personne n'y était descendu, tout en regardant bien une silhouette vêtu de bleu qui s'approchait de lui il remarquait rapidement l'insigne, c'était un policier de la T.A -Transit Authority- il enregistra les détails : une des épaules du flic était plus petit que l'autre, son képi cachait ses yeux et la couleur de ses cheveux, il mesurait dans les un mètre 70, sois dix centimètres de moins qu'Ekzael et pesait dans les 70 kilos ce qui était légèrement plus que celui-ci. L'homme en uniforme s'arrêta à une quinzaine de mètres, juste la distance pour évaluer le comportement de l'homme. Le flic de la T.A tourna la tête et croisa le regard d'Ekzael puis, se détournait aussi rapidement qu'il put voir un nouveau train à destination de Park Avenue qui s'arrêta sur l'autre voie et repartit aussitôt.

Ekzael ouvrit la poche avant de son sac, il y prit un ruban blanc qu'il mit sur son bras droit allant du poignet à la fin de l'avant-bras, ensuite il mit ses mitaines en cuir noir et retroussa ses manche jusqu'aux coudes. Le policier retira son képi faisant apparaître des cheveux de couleur Blond-Roux, c'était une couleur bien bizarre pour une personne, enfin... Il n'allait pas en faire toute une histoire ayant connaissance de la couleur de ses propres cheveux. Il regarda l'intérieur de sa petite casquette et la remit sur son crâne, ses yeux qui étaient cachés dans une épaisse brume noir s'était révélé bleu, il y vit aussi un calibre 30 sur la ceinture, celui-ci le regarda dans les yeux, Ekzael ne détourna pas son attention. Il y a pas si longtemps il avait échafaudé une hypothèse sur la peur, cette théorie était que peu philosophique voir débile mais qu'importe, il avait pris l'exemple d'un joueur de base-ball : <<"Un joueur de base-ball s'attaque à la balle tombé au sol, il n'attend pas que celle-ci vient à lui">> c'était un moyen de forcer le destin, on l'obligeait à faire ce qu'on lui disait de faire et non lui. Là, c'était un peu la même chose, il n'avait plus vraiment peur, même la mort le faisait rire en soit, c'était lui qui l'affrontait et non l'inverse. Le policier continuait à regarder Ekzael avec incertitude ou plutôt avec peur, quant à lui il continuait à le fixer dans les yeux, l'agent détourna son attention, son visage commençait à s'empourprer, les premières gouttelettes de sueur coulaient sur son front. Le jeune homme savourait sa peur avec attention, quand il fut interrompu par l'arrivée du Pelham 234, il venait d'arriver, il tournait la tête, la troisièmes voiture passait devant lui jusqu'à ce que le tram entier s'arrête. Il prit son sac et entra dans la première voiture, le flic aussi, en tout cas il savait qu'il faudrait faire attention aux déroulements des événements...

<<"La peur est quelque chose de naturel, on la montre si l'on veut comme on peut ne pas le faire, tout cela n'est que de nature psychologique.">>


III- 7, 8, 9, le moment d'une réflexion, un regret pur et simple.

Il monta dans le tram sans hésitation, il prit quelque chose de son sac discrètement, le referma et regarda sur sa droite, le machiniste penchait sa tête à travers la glace, il devait surement regarder les voyageurs monter à bord de son véhicule comme d'habitude Ekzael le déterminait : c'était un homme d'âge mur, peut être la quarantaine d'année, son visage était rougeâtre et des cheveux gris argent ornait son crâne. Le jeune homme s'avança près du machiniste, s'appuyait de l'épaule contre la paroi du Wagon et, au moment où le machiniste sortit son buste pour voir plus en profondeur le quais, Ekzael sortit d'un geste brusque mais discret son arme qu'il posa sur la tempe du gars. Machinalement, le machiniste rejetait sa tête en arrière par réflexe, il heurta le cadran de la cabine. Celui-ci peinait à prononcer la moindre petite phrase, Ekzael glissa soigneusement sa main par la petite fenêtre et déposa son arme sur ça joue, juste sous l'oeil droit du pauvre homme.

- Déverrouille la porte de ta cabine, ordonna-t-il d'une voix sans inflexion quasiment neutre.

Les yeux bleus de l'homme s'affolaient, il avait peur et cela pouvait se comprendre mais, l'Israélien n'avait pas que ça à faire et ce n'était pas une personne qui lui demandait pitié qui allait l'arrêter.

- Fait attention à ce que je te dis, ouvre la porte de ta cabine sinon je n'aurais aucune peine à te trouer ta petite tête.

Le machiniste hocha la tête, le regarda puis, de sa main gauche il effleura la paroi métallique de la porte, libérant le verrou, Ekzael ouvrit la porte en toute discrétion, sans que personne n'y fasse attention. En fait, une personne bloquait la vue sur la cabine, ce qui était avantageux pour lui, il y entra et fit un petit geste dans le vide, la personne qui bloquait la vue recula, entra dans la cabine pendant qu'Ekzael reculait. L'homme était plus vieux que lui, dans la trentaine d'âge, un beau visage impudent, une peau d'une couleur olive, ses yeux étaient sombres et une moustache allant extrêmement bien avec ses luisant cheveux noir. Il ordonna au machiniste de se lever, celui-ci n'avait pas obéis de suite mais à la vue de l'arme il se leva et se mit face à la fenêtre pendant que l'homme se mettait à sa place devant le tableau de contrôle. Ekzael fit un signe à l'homme, nommé Rayder, de démarrer le tram puis, avant de retourner près de son sac il chuchota au machiniste <<"Je te préviens, si tu t'avises à toucher la pédale de communication ou faire un quelconque mouvement brusque je te bute.">> l'homme n'y réponda pas, il était médusé, paralyser, son teint qui était fleuri avait viré au gris, il devait surement se demander pourquoi lui et pas un autre. Il retourna près de son sac, le mouvement brusque du démarrage le fit presque valsé mais, il put se retenir à une barre, il regardait sur ses alentours, deux jeunes garçons le regardaient avec passions presque avec fanatisme ensuite ils commençaient à siffler imitant le ferraillement des roues sur les rails. <<"Prochaine destination Central...">> Ekzael se retourna vers la cabine, le machiniste hésitait à prononcer ses mots, il reprit le chemin de la cabine, l'ouvrit et le menaçât de son arme.

- Parle correctement, ne fait pas ton héros, à moins que tu ne veuille que je te tue ?

- Excuser mo...

- Ferme-la ! Ordonna Rayder, fait ce qu'on te dit et ne cherche pas d'excuse bidon.

Le machiniste pris le microphone d'un air décider mais avec quelques hésitations et repris son annonce <<"Prochaine destination, Central Avenue">>, il le fit tomber de ses mains, Ekzael retourna sur ses pas, referment la porte, au lieu de s'arrêter près de son sac il continua jusqu'à atteindre une femme, au teint bronzé, cheveux rouge sang, poitrine développée. Il se baissa au niveau de son oreille et lui murmura <<"Si le flic ne se casse pas à Central Avenue, fait le changer de voiture, n'hésite pas à le menacer de ton arme">> Elle affirma d'un mouvement de tête. Le temps défilait, le décors aussi, Ekzael s'était appuyé contre le mur, les pieds devant son sac, ses yeux se fermaient petit à petit, il pensait t-elle une personne saine, une personne qui allait regretter ses actes futurs...
 
Un an auparavant

- Donc si je comprend bien vous étiez machiniste dans un métro ?

- C'est bien ça...

- Et comment êtes-vous devenue machiniste ?

- Je le suis devenue pour gagner ma vie, ça te dirais de prendre une bière ?

Ekzael regardait anxieusement l'homme devant lui, il avait à peine fait leur rencontre qu'il lui proposait déjà quelque chose à boire, en soit, cela ne le gênait guère non, loin de là mais il était surprenant qu'un homme de la classe de Rayder veuille s'intéresser à lui. Cependant, Ekzael était assez intelligent pour en déterminer la raison. Comme lui, comme tant de personnes, Rayder se sentait seul. Après quoi, la promenade et la bière devinrent un rite hebdomadaire. C'est ainsi qu'ils établirent des relations de simples amis durant deux ou trois heures chaque semaine. Pourtant, après les premières révélations, ils en vinrent rapidement à des rapports plus impersonnels. Puis, un jour tout changea et qu'est-ce qu'aurait fait Ekzael pour que tout cela ne se passe jamais ! S'il avait compris son petit jeu, il aurait seulement dit non, que c'était du suicide, qu'il n'accepterait jamais de faire un acte aussi atroce envers des personnes... Tout commença innocemment, comme d'habitude Rayder avait acheté un journal, c'était un quotidien, tout deux se mirent à lire le titre du journal.

<<"Deux hommes sont mort dans un attentat dans une station de métro">>

Deux hommes avaient tenté de prendre en otage un mécanicien et de prendre des caisses de réserves de survie dans le Bronx, un policier de la Transit Police se trouvait dans les parages, le policier avait sorti son arme et abattu les deux voyous, un des deux était mort sur le coup, l'autre mort d'une hémorragie, ceui-ci n'avait rien fait pour l'aider a s'en sortir, il y avait aussi une photo qui montrait les deux cadavres étendues sur le sol et juste derrière eux le policier les regardaient, sourire aux lèvres.

- Des malade mentaux, déclara Ekzael, personne ne prendrait un tel risque. Sérieusement le jeu en vaut pas la chandelle...

Rayder ne parla même pas, il ne fit même pas un petit geste faciale, bien sûr si Ekzael n'avait pas cherché à gagner l'estime de celui-ci ils en seraient resté là et se serait fini, pourtant il l'a fait.

- Si je voulais faire un coup dans le métro, je n'attaquerais pas un mécanicien pour voler de vulgaires caisses, laissa tomber Ekzael.

- Que ferais-tu ?

- Quelque chose de sensationnel... Quelque chose qui rapporterait beaucoup d'argent et qui ferait paniquer toute la ville de New York.

- Par exemple ? Demanda poliment Rayder.

- Je ne sais pas, Ekzael réfléchissait quelques secondes et repris son discours, je m'emparerais d'une rame de métro.

- Une rame de métro ? Que diable peut-on faire avec une rame de métro ?!

- Obtenir du fric, au moins survivre pour toute une vie !

- Je veux bien, mais s'il s'agissait d'une rame de métro, je te dirais de la garder et je passerais a autre chose s'en me soucier de toi. Dit-il l'air amusé.

- Pas pour le matériel, Ekzael fit une courte pause et reprit, pour les otages !

- Je ne vois pas vraiment comment ça pourrait marcher...

- Ho, ça pourrait très bien marcher...

- Ha bon ?

- Mais puis-je te poser une question ?

- Je t'écoute.

- Pourquoi avoir quitté le métro ?

Rayder le regarda, on voyait bien qu'il ne s'attendait pas à cette question mais décida tout de même de parler.

- Je ne l'ai pas quitté, on m'a foutu à la porte.

- Ha bon ?

- Pourtant, j'étais innocent...

- Innoncent ? Comment ça ? Je ne comprend pas.

- D'un délit évidemment !

- Oui ça je m'en dou...

Rayder lui coupa la parole et poursuivait.

- Ce sont les Beakies qui ont tout monté contre moi...

- Les Beakies ?

- Des inspecteurs en civil si tu préfères, ils se prennent pour des civils et surveille les employés du métro, ils peuvent s'habiller de toutes les manières.

- Je vois et de quoi t'à ton accusé ?

- On me soupçonnait de transporter de la drogue incognito, on prétendait qu'un membre du gang la confiait à un machiniste et qu'un autre prenait la cargaison une fois la destination prévue atteint et ils ont voulu me faire porter le chapeau, pourtant ils ne m'ont jamais vue avec de la came dans ma cabine. De toute façon sont des fouteurs de merde les Beakies !

- Et ils ont tenté de te mettre ça sur le dos !?

- Et comment ! Si seulement je pouvais me venger...

- Pourtant, il y aurait moyen...

- Et comment ?! Coupa Rayder.

- Il suffirait de mettre en action un plan, comme je te l'ai dit plus tôt et ainsi recevoir une rançon et montrer que c'est toi le plus fort et non eux.

- Mais c'est impossible, je ne vois pas comment faire...

- Cela ne doit pas bien être compliqué ! Ekzael se pencha vers Rayder et lui dicta son plan d'action...



- Ekzael ? Ekzael ! Réveille toi mec, ce n'est pas l'heure de dormir !

Ekzael ouvrit ses yeux rapidement, regarda la personne qui lui parlait, c'était ni Rayder, ni Kelly, il le dévisagea un instant : son visage était de forme onduler, des joue bien roses, des cheveux blonds en bataille, pas plus haut qu'Ekzael, juste un peu plus petit et il portait des lunettes. Il le regarda, il venait de se souvenir que Marc devait monter dans le tram à Central Avenue, il n'avait rien entendus, rien du tout même pas le moindre ferraillement, bruit ou autre du genre.

- Excuse-moi.

- Dépêche-toi, on va bientôt arriver à Parc Avenue, tu sais très bien qu'on a qu'une seule chance mon gars.

- Je sais, vient pas me faire la morale dessus, va reprendre ton post, quand je te ferais un signe du pousse tu diras à Rayder de déclencher le verrou de sécurité, tu sortiras du tram pour détacher toutes les autres voitures pour évacuer le monde et tu couperas l'électricité dans tout le secteur.

- Ouais, je veux bien mais, où je suis sensé trouver l'interrupteur pour l'électricité ?

- Débrouille toi.

Marc lâcha un soupir d'énervement et s'en alla vers la cabine, déjà près à avertir l'homme au commande. Ekzael regarda un instant Kelly, elle lui fit un signe du pouce, celui-ci suivait Marc qui, immédiatement, prévenait Rayder, le tram ne tardait pas à ralentir jusqu'à freiner complètement, les passagers se regardaient, se demandant ce qui se passait. Ekzael sortit de son sac une arme automatique, la vue de l'arme coupa le souffle à tout le monde. Le jeune homme fit un signe de la tête à ses collègues qui enfilaient tous un masque à gaz, laissant entrebâiller un oeil, Ekzael ne se souciait pas qu'on puisse le reconnaître puisque tout ce qu'il avait sur lui était faux, ses yeux rouges n'étaient qu'en fait des lentilles de contact, ses cheveux bleus foncé ? Une teinture. Il tenait son arme, canon abaisser le long de sa jambe, Kelly sortit une arme semi-automatique de son sac et se dirigea vers le milieu du Wagon quant à Marc il sortit d'une boite à fleur, qui avait été soigneusement fendue sur toute la longueur et recoller avec du ruban adhésif, un fusil d'assaut et sortit par l'arrière de la voiture.

- Écoutez moi bien, lança Ekzael d'une vois forte tous les voyageurs se tournaient vers lui, pas tous ensemble, chacun à leur rythme, son arme était au creux de son bras, le canon reposant sur la paume de sa main gauche, les doigts de sa main droite recourber sur la détente, juste derrière le chargeur à forme onduler.

- Restez assis. Tous ! Je vous jure que je vous foutrais une balle dans le crâne si vous faites le moindre geste.

Il écarta les jambes, se campait solidement à une barre en fer, quand un premier tremblement fit paniquer tout le monde, Ekzael leur rappelait rapidement ce qu'il fallait faire sauf, si des gens se portaient volontaire pour mourir puis, quelques secondes passaient et l'électricité du wagon, maintenant détacher aux autres, disparus, laissant le petit monde dans une faible lumière crée par les lampes de sécurité. Marc revint dans la voiture et se positionnait à la fin du Wagon. Pour la première fois Ekzael dénombra les passagers qui occupaient la voiture, quatorze, quatorze passagers. Malgré son indifférence, les individualités s'imposaient à son esprit : Deux gamins le regardaient avec des yeux élargis, probablement plus excités qu'effrayer à l'idée de jouer pour de bon dans une émission d'action. Leur mère, une grosse qui prenait aux moins deux sièges pour s'asseoir oscillait entre deux attitudes : perdre connaissance ou protéger ses gosses. Un type du genre hippie, cheveux blond lui descendant jusqu'aux épaules, une barbe à la Jésus-Christ, complètement amorphe, surement bourré de drogue. Une belle brune à l'élégance tapageuse, une poitrine surdimensionner coiffé d'un petit chapeau Australien. Cinq noirs, deux jeunes étaient presque identiques, visage long, osseux, un regard triste. Un gars du type fringuant, genre à la militant avec un petit béret sur la tête, un homme mûr à la peau lisse. Une femme forte et placide enveloppé dans un manteau au col de renard. Un vieillard, fluet et alertant, des joues rosse, bien nippée avec son pardessus de cachemire. Un latin à la peau gris perle et une petite cravate en sois. Une pocharde endurcis, habiller de plusieurs pull et salement crasseuse. À part le militant noir qui le défiait dans les yeux tout le monde faisait de son mieux pour afficher une attitude tranquille.
Tout cela est bon, pensa Ekzael, le prix est déjà fixé. Il se retourna vers la cabine, Rayder lui, fit un geste afin que le meneur vienne.

- Qu'est-ce qui se passe ?

- La central appelle, on leur répond ?

- Oui, laisse moi faire, on va attendre leur prochain message.

<<- Ici central, qu'est-ce que c'est ce bordel ?! Pourquoi vous avez coupé le jus ?! Pourquoi vous avez tout fait coupez sans nous prévenir !? Éh oh ! Répondez bordel de Dieu ! Pelham 234, répondez !

Ekzael appuya sur le bouton de communication.

- Pelham 234 à central, me recevez-vous ?

<<- Où étiez vous !? Qu'est-ce que vous foutez ?! Pourquoi n'avez-vous pas répondue aux appelles radio ! Vous êtes sourd ou quoi !? Expliquez vous pelham 234 et j'espère que vous avez une bonne excuse ! >>

- Pelham 234 à Central, j'annonce Ekzael, me recevez-vous ?

<<- Expliquez vous au lieu de parler !>>

- Votre rame a été prise ? Je répète. Votre rame a été prise. Bien reçu ? À vous centre de commande.

<<-Pelham 234, à vous, me recevez-vous ?>>

Ekzael appuya sur le bouton de l'émetteur, il avait aussi remarqué que la vois de la personne avait changé.

- Oui, je vous reçois cinq sur cinq, avez-vous un crayon sous la main ?

<<- C'est quoi ce bordel ?>>

- Ne discutez pas, je viens de vous dire que votre rame est prise.

<<- Attendez, vous voulez dire que vous êtes pas le machiniste ?>>

- Cessez de parler et prenez un crayon !

<<- Je me fou de votre crayon putain de merde ! Où est cet enfoiré de machiniste !?>>

Ekzael se retourna, prit son arme et tira dans la tête du machiniste qui n'eut même pas le temps à un seul gémissement, la fenêtre était tâchée de sang, tout le monde regardait dans sa direction, la mère avait prit ses enfants dans les bras, elle pleurait avec eux, les autres ne faisaient rien.

<<- C'était quoi ce bruit ?!>>

- Voilà, votre machiniste est dans les cieux, maintenant fermez là et écrivez ce que je vais vous dire. Ekzael commençait à s'impatienter.

<<- Vous comptez me dictez espèce de fou !?>>

- Ferme là et écoute sinon je bute encore un voyageur.

Le ton de celui-ci était devenue légèrement plus menaçant.

<<- Je vous écoute... Mais vous êtes vraiment malade de faire ça j'espère que vous vous ferez botter le cul !

- Bon je vais vous dicter sept points.

<<- Vas-y déboule tout enfoirer !>>

- Premièrement le tram est sous notre contrôle, c'est noté ?

<<- Qui vous êtes !? Des Blac... Des hommes de couleurs ?>>

- Deuxièmement nous sommes armé comme de vrais commando, nous disposons d'arme automatique comme d'engin explosif. Notez.

<<- Je note espèce de cinglé ! Mais, sachez que jamais vous pourrez vous en sortir !>>

- Épargnez moi vos commentaires inutiles. Troisièmement nous sommes des personnes sérieuses et nous n'hésiterons pas à tuer en cas d'un accrochage. Écrivez.

<<- Vous vous rendez compte qu'en faisant ça, vous bloquer tout le trafic ?!>>

- Notez !

<<- Vas-y continue !>>

- Quatrièmement ne tentez pas de rétablir le courant tant que nous ne vous avons pas donné l'ordre de le faire à moins que vous ne veuillez avoir des morts sur la conscience

<<- Super ! Comment on va faire maintenant !?>>

- Note et ferme là putain...

<<- Les flics vont donner l'assaut et vous dégommer, enfoiré de black !>>

- Cinquièmement si qui que ce soit essaie d'intervenir nous tuerons un otage.

<<- Pour qui vous vous prenez !?>>

- Sixièmement Mettez vous immédiatement en contact avec le maire, nous exigeons deux millions de dollars pour libérer les otages.

<<- Vous rêvez mon vieux.>>

- Dernier point, il est exactement 13 heures 23, l'argent doit nous être remis dans une heure, passé ce délai nous tuerons un otage toutes les minutes. Tout est bien noté ?

<<- Vous croyez vraiment que je vais faire ce que vous dites ?>>

- Passez-moi un flic de la Transit National.

<<- Ouais, bonne idée, je vais vous passer un flic, un vrai ! Amusez vous bien avec lui !>>

Ekzael attendait quant une nouvelle voix retentit, un peu haletante.

<<- Qu'est-ce que c'est toute cette histoire ? Qui êtes-vous !?>>

- Je suis la personne qui s'est emparé de la rame de métro. Lisez les notes que j'ai donnés à mon précédent.

Pendant qu'Ekzael attendait il pouvait entendre la respiration du policier.

<<- Mais vous êtes malade !?>>

- J'ai compris là... Je rigole pas, faites ce qui y est dit.

<<- Vous vous en sortirez jamais... >>

- Concentrez vous sur le dernier point, n'oubliez pas que le temps passe.

<<- Mais.. Comment voulez-vous que je me mette en rapport avec le maire !? Et une heure n'est pas suffisant !>>

- Débrouillez-vous. N'oubliez pas de me prévenir quand vous vous serez mis en rapport avec le maire.

Ekzael raccrocha la radio puis, se retourna laissant place à son aîné et lui décocha une dernière phrase avant de retourner dans la partit voyageur du Wagon.

- Ne leur répond pas, ok ?

- Pas de problème.

Il ouvrit la cabine et il put entendre une petite voix qui disait :

<<- Vous allez voir ce que vous allez voir bande d'enculer de première classe, je vais me ramener, vous botter le cul et vous empaillez !>>

Ekzael reprit ses pensées, pas au moment où il avait élaboré le plan non, loin de là, très loin même. Bien que cela pouvait être risqué avec l'équipe de "soldats" médiocre qu'il avait : Kelly était bête comme un âne, le seul truc qu'elle savait faire c'était de manipuler les gens, même pas capable de prendre un automatique entre ses mains, il se souvenait qu'il l'avait engagé dans un collège, elle avait le même problème qu'Ekzael et elle accepta sans broncher. Marc était un pervers, il voyait bien son petit jeu avec la brunette qui lui faisait des petits monter-bas de jupe, on pouvait même y apercevoir une bosse au niveau de l'entre-jambe, lui il l'avait trouvé dans la rue et celui-ci avait accepté après deux jours de réflexion, c'est vrai il n'avait pas âme à penser mais, au moins il n'hésiterait pas à buter quelqu'un ce qui, d'ailleurs, était un peu risqué. Quant à Rayder il était fort et intelligent mais, il se vexait rapidement. En fait, c'était Ekzael qui avait tout prévus depuis le début dans le plan, c'était un peu le cerveau du groupe et celui qui était le plus froid. Il se souvenait de son enfance, son père s'était fait briser le crâne par un cendrier qui, de base, ne lui était pas destiné. Sa mère se fit violer et mitrailler par des nègres, son frère avait sombré dans la drogue jusqu'au jour où il décidait de sauter de l'un des bâtiment le plus haut au monde... L'empire Stat Building. Il avait dû vivre chez sa grand-mère qui prêtait une grande intention à la masturbation sans se préoccuper d'Ekzael, elle partait souvent en Europe, pendant que le jeune garçon souffrait dans une école militaire. Plus tard il s'inscrit dans un collège pas très populaire. Il n'avait pas d'amis, ou très peu du moins. Il restait seul dans la cour même si cela était de son plein grès, il était même dans les premiers de la classe. Il n'avait eu qu'une seule relation sexuelle avec une fille qu'il avait ramassée sur le bord d'une route, il n'avait pas trop aimée ça, il n'aimait pas faire l'amour en fait. Ça demandait trop d'énergie et puis on ne pouvait jamais savoir si la femme simulait, le pire c'est qu'il n'avait même pas jouis, ce qui avait déplus à sa partenaire. Et le voilà, dans un tram retenant de pauvres innocents, d'un bref déclic il commençait à le regretter, c'est vrai, il aurait pu faire des études d'ingénieur ou quelque chose qui rapporterait gros mais était trop flemmard pour le faire. Mais, maintenant c'était trop tard. Puis, un coup de feu le fit revenir à la réalité.

- Qui à tiré !? Gronda Ekzael

- C'est pas moi Ekzael ! Dit Kelly d'une voix fort stresser.

- Mec, j'y pouvais rien, j'te jure, y avait un gars qui s'était ramené sur les rails en gueulant sur nous, je lui ai dit de se casser et de ne plus bouger et ce gros porc à continuer alors je lui es bourré son ventre de balles. Avoua Marc.

- C'était qui ?

- Peut être le chef de la ligne.

- Et qui me dit que je peux te faire confiance ?

- Moi. Affirma Kelly

Ensuite Ekzael regarda les passagers qui, tous, affirmaient d'un signe de la tête sauf le militant qui continuait à le regarder, le défi dans les yeux. Il aurait dû se douter que quelque chose de grave allait se passer avec ce gars, enfin bon, cela ferait une nouvelle arme face à la confiance donnée à la police...

- Ekzael ! La central appelle !

- J'arrive. Il regarda le Wagon avant de se diriger maladroitement vers la cabine.

<<... Le maire.>>

- Qu'est-ce qui se passe ?

- Ils ont contacté le maire, contacte-les.

- Bien.

Ekzael appuya sur le bouton.

- Ici pelham 234, à vous.

<<- C'est bon, dit une voix grave, on a contacté le maire, il réfléchit à la question mais s'il vous plaît laissez nous plus de temps !>>

- Non, une heure, un point c'est tout, Ekzael regarda fébrilement sa montre, il ne reste que 47 minutes, dépêchez-vous. Sachez aussi qu'on a tué un autre gars, peut-être le chef de la ligne, je n'attend que votre confirmation.

<<- Quoi !? Vous avez tué quelqu'un !? Mais nous n'avons rien fait !>>

- Je le conçois, mais lui, oui. Demandez si le chef de la ligne n'est pas parti faire une petite promenade.

Un silence intervint et quelques minutes passaient avant que la voix ne réponde, cette fois-ci de manière plus triste, comme si la personne avait pleuré.

<<- Je pense que c'était le chef de ligne...>>

- Ok, merci de l'info, vous me direz quand le maire aura donné son accord pour l'argent et dépêchez-vous, le temps passe.

<<- Espèce de salaud !>>

Ekzael raccrocha, des injures lui était jeté à la figure jusqu'au moment où la personne se mit à pleurer. Tempis pour eux je l'ai avais prévenus, songea Ekzael avant de reprendre sa place. Il regardait la voiture, au centre se trouvait Kelly, assis sur un siège isolé de droite attendant un quelconque événement. Marc était debout à la fin du wagon la porte grande ouverte il regardait la voie plonger dans le noir, son arme affaissé au niveau de sa jambe près à la dégainer au moindre intrus dans les parages.Marc détournait son attention pour regarder le noir dans les yeux, les deux ne baissaient pas leur vu, refusant de perdre.

- Et le négro' arrête de me mater comme ça.

- Tu te prend pour qui Jésus ou quoi connard de blanc !? Une courte pause s'installa et il continua, Je n'ai pas d'ordre à recevoir de ta part !

- Ta gueule.

- Tu crois que tu me fous les boules avec ton fusil ?! Attend que je viens te péter la tête !

- Ferme-là ! Suiva Kelly

- Et je viens de vous dire que je n'ai pas d'ordre à recevoir de vous et encore moins de personnes masqué comme de vulgaire nazis ! Ça fait des siècles qu'on est maltraité et qu'on subit vos putain de caprices à vous les blancs ! Il est temps qu'on change les rôles !

- Je rêve où il nous à traiter de nazis ? Demanda Ekzael

- Je l'affirme ! Criait le noir

Ce qui était surprenant c'est que la mère qui chialait avait arrêté, les otages les regardaient tous dans les yeux comme signe de révolte mais cela n'intimidait pas Ekzael et Marc, seule Kelly n'osait plus les regarder en face.

- Bordel je vais le buter !

- Calme toi Marc, je m'en occupe, approche.

- Je n'obéis pas aux blancs !

- Approche.

Le noir hésitait, il voyait bien Ekzael s'efforçait a gardé son sang froid, pourtant il y arrivait, pas comme l'autre... Il se leva et s'approcha de lui le regardant avec violence.

- Qu'est-ce que tu me veux ? Hein ?!

- Je veux juste que tu la ferme.

- Va te faire foutre !

Le noir donna un coup de poing qu'Ekzael parât d'un simple geste du poignet puis, lui donna un violent coup de genou dans le ventre, releva la tête du nègre pour lui asséner un coup de tête. Il tombe à terre perdant connaissance, Ekzael prit délicatement le corps qu'il posa sur un siège.

- Un conseil, ne faites pas comme lui.

Sur ces paroles Ekzael se dirigea vers la cabine, ouvrit la porte et referma celle-ci derrière lui, il posa sa main sur l'épaule droite de Rayder.

- Du nouveau ?

- Pas pour le moment.

Il attendait avec son équipier, jouant à pile ou face pour passer le temps pendant que Kelly parlait avec Marc ignorant les otages, de temps en temps Marc filait des coups d'oeil sur la voie et, le plus souvent, à la jolie brunette.

<<- Allo ? Ici Central, à vous Pelham 234.>>

- J'écoute.

<<- Le maire a accepté de payer la rançon...>>

- Bien, maintenant vous allez écouter les nouvelles instructions, prenez un crayon.

<<- C'est fait>>

- Bien. Tout d'abord, vous allez donner l'argent à deux policiers.

<<- De la Transit National ou de l'autorité New Yorkaise ?>>

- Qu'importe ! Ensuite les deux policiers viendront sur la voie, sans armes sinon nous tuerons un otage. Notez.

<<- D'accord>>

- Le premier policier s'approcheradu Wagon et balancera le sac à l'intérieur de la voiture, pendant que l'autre fera valser de gauche à droite sa lampe pour vérifier que personne n'est dans les environs et attention ! Pas de pièges ! Il vous reste 28 minutes.

<<- Mais...>>

- Il n'y pas de "mais" !

Ekzael éteignit la radio sèchement, ouvrit la porte brusquement et d'un petit air il regagna son sang froid, il se dirigea vers l'avant du Wagon, face à tout le monde.

- Écoutez moi, je vous prie.

Il observait les visages qui se tournaient vers lui, lentement et à regret, seul deux des otages le regardait dans les yeux : le vieil homme et la pocharde.

- J'ai de nouveaux renseignements à vous communiquer, annonça Ekzael. La ville à accepter de payer pour votre libération.

La mère attirait ses enfants contre elle et les embrassaient avec frénésie, l'expression des voyageurs deviennent souriante, certains même hésite à applaudir pour ne pas les avoirs achevés.

- Bien sûr, le plan doit se dérouler comme prévus, si c'est le cas vous serez relâché sans qu'il vous soit fait de mal.

- Comment ça ? Vous voulez dire qu'on peut encore se faire tuer ?

- Seulement si la ville ne tient pas parole.

Le vieux continuait à parler.

- Et la rançon s'élève à combien ? Juste par simple curiosité.

- Deux millions de dollars.

- Pour chacun de nous !?

Ekzael secoue la tête, le vieil homme paraissait déçu.

- Ce qui équivaut à... Le vieux comptait mentalement et reprit. 120 000 dollars par tête. C'est tout ce que nous valons !?

- Ferme-la grand-père.

Ekzael retourna sa tête. Marc s'était exprimé de façon mécanique, sans aucune passion. Il en comprenait la raison : celui-ci continuait son petit jeu avec la pute. Elle avait une pause avantageuse, de là où était Ekzael, il pouvait déjà voir une partie de sa culotte, tout le bénéfice était pour Marc. Kelly le regardait avec dégoût...

- Ensuite on pourra partir dès qu'on vous aura payé ?

- Peu après.

- Pourquoi devrons nous attendre ?

- Ça suffit ! Plus de questions ! Ordonna Ekzael qui recula d'un pas vers Marc tout en lui chuchotant "Arrête de déconner avec cette fille". Marc baissa à peine la voix pour lui répondre.

- Ne te fais pas de bile, je pourrais surveiller tous les otages en m'envoyant en l'air avec cette bonasse.

Ekzael fronçait les sourcils et se dirigea vers la cabine en regardant anxieusement Marc.

- Ekzael, tu m'a l'air très déconcentré, que se passe-t-il ? Demanda poliment Rayder.

- Je sais pas, j'ai l'impression d'avoir louper quelque chose dans le plan que j'ai fais.

- Pourtant il m'a l'air parfait. Réfléchie encore à ça et regarde ce qui pourrait clocher.

Sans tardé, il reprit en compte son plan :



<< On rentre incognito dans le tram, comme de simple voyageurs, je m'approcherais du machiniste et lui obligerais à te céder la place.>>

<<- Je veux bien Ekzael, mais il y a trop de monde, à deux. Comment veux-tu qu'on retiennent plus de 200 otages ? Et qui nous dit que la police ne sera pas dans les parages ?>>

<< Attend. Nous engagerons deux autres personnes, c'est plutôt moi qui le ferais, et nous détacherons les autres voitures ne laissant que la principale, un de nous fera évacuer toutes les autres voitures que se soit par la force ou non, ensuite nous demanderons la rançon à la central. nous ferons aussi en sorte de couper le courant dans tout le secteur. Toi tu resteras dans la cabine, un des gars que je vais engager restera au milieu et un autre à la fin de la voiture pour surveiller la voie pendant que moi je ferais plusieurs aller-retours entre la cabine et le reste de la voiture.>>

<<- Tu es pas bête Ekzael !>>


Ekzael, pensait encore et encore, cherchant sous toutes les formes une quelconque fails dans son plan, aussi minime soit-elle ! Il se doutait de quelque chose mais quoi ? Peut-être la police ? Non... Cela lui paraissait trop peu plausible. Peut-être que le problème venait simplement de son côté ? Le stress ou ces équipiers ? Il haussa les épaules.

- Je... Je ne sais pas trop...

- Si tu ne sais pas, c'est qu'il n'y a pas de problème !

Il baissa les yeux, l'air triste puis, regarda Marc.

- J'ai l'impression qu'il va tout faire foiré, regarde... Il passe plus de temps avec la brunette qu'à s'occupé des rames, si ça se trouve la police est déjà présent et attends le meilleurs moments pour agir...

- Ça m'étonnerait, ce ne serait pas prudent de leur part.

- Mais tu te souvient de cette histoire avec les deux voleurs abattu dans le Bronx ?

- Oui.

- Depuis, tous les autres attentats commis dans le métro ont toujours été arrêter, le plus souvent avec des morts. Je pense qu'il n'hésiterait pas une seconde à nous abattre. Et puis, si ce n'est pas eux, ce seront peut-être les otages...

- Tu t'inquiète trop Ekza...

Un violent bruit  fit sursauté Ekzael et Rayder, les deux hommes se tournaient vers le wagon, Ekzael sortit de la cabine son regard fut affolé. Marc était au sol, gisant, coupure au niveau de la gorge. Il saignait tellement, il doutait qu'il survivrait mais voilà... Maintenant ils devaient faire attention à leur vies bien que cette pensée intervînt assez tard.

- Levez-vous ! Ne soyez pas esclaves de ses salops ! Criait le latin.

Personne ne bougeait, les gens hésitaient à choisir un camps : être des héros ou de simples personnages ?

- Ta gueule connard.

Ekzael parlait monotonement il se rapprocha de lui, esquivant au passage un coup de pied du latin, prenant son bras gauche, il le plaqua d'une force inouï contre l'une des portes de la voiture. De son autre main, le jeune homme prit la tête du latin avant de la cogner contre la vitre en plastique. Son corps tomba, il gigotait dans tous les sens, Kelly avait ces mains sur la gorge de Marc quant à Ekzael, il étrangla sa victime en posant son pied sur sa gorge tout en regardant froidement les passagers.

- Honnêtement... Ce n'était pas vraiment prévu, il soupira sortant un pistolet, mais bon... Le temps est passé et on à toujours pas eu de nouvelles de la centrale...

Il pointa son arme vers la mère, son pied toujours sur la gorge du latin qui commençait sérieusement à manquer d'air, son doigt pressa la détente pas un mais deux coups de feu se firent retentir. Ekzael valsa au sol, regardant du mieux qu'il pouvait la situation, son épaule était touché et il avait raté la mère en plus... Kelly se jeta sur l'Israélien lui demandant de ne pas mourir et voilà que maintenant, plus personnes surveillait les otages et comme le doutait Ekzael... Tout bascula sur le moment. La jeune femme se fit plaqué au sol, Rayder sortit aussi vite qu'il le put de la cabine tout en prenant Ekzael par le col, son arme pointé vers les otages afin qu'il ne leurs sautent pas dessus. À peine eut-ils le temps de sortir qu'un second coup de feu retentit, le jeune homme tomba au sol, en dehors du métro. Il avait entendu un cris ressemblant à celui de Rayder, il se releva aussi vite qu'il le pouvait et continua sa course refusant de croire qu'on l'avait tué, il refusait de croire que c'était fini, il pleurait sous son masque. Il empruntait le premier chemin de secours, défonça la porte, il y posa une grenade qu'il attacha sur les recoins de la porte et il courait, courait encore et encore jusqu'à entré dans une pièce : lugubre, sale, vide, des rats arpentait les environs. Il se mit à genoux puis, une voix le fit sursauter, une voix enfantine :

« Bonjour petite couleur perdue… Astrid est là, Astrid est venue te sauver, n’aie plus peur… Astrid est seule aussi, veux-tu jouer avec Astrid ? »

Ekzael se tourna vers elle, il regarda les yeux de la fille puis une idée lui traversa l'esprit, il se leva et s'approcha d'elle. Il retira son masque et se mit à genoux devant elle, en un murmure il lui dit "Oui, je veux jouer avec toi". À sa surprise la fillette sortit des crayons de couleur, tous différent, sept en tout : Rouge, Orange, Jaune, Vert, Indigo, Violet et Bleu et puis elle commença à chanter une petite chanson.

« Astrid choisit une couleur, Astrid choisit une couleur !
De quelle couleur va-t-elle te peindre ?
Elle va te peindre en ROUGE !
Rouge passion, rouge colère…
Elle va te peindre en ORANGE !
Orange, centre de l’univers…
Elle va te peindre en JAUNE !
Tu seras heureux à jamais…
Elle va te peindre en VERT !
Vert, la chance te guidera mais…
Elle va te peindre en BLEU !
Peur dans les plaines abyssales…
Elle va te peindre en VIOLET !
Tes souvenirs te feront mal…
Elle va te peindre en INDIGO !
Ta folie tu ne pourras que craindre…
De quelle couleur va-t-elle te peindre ? »


Il avait trouvé mignonne cette chanson mais, son idée tenait toujours en place :

"Je retire mon masque, mes lentilles, mes habits, je les change et je joue avec la gamine, la police ne se doutera de rien, ils n'y verront que du feu et je repars tranquille en abandonnant la fillette."

Au moment où Ekzael voulu prendre un des crayons ses yeux se fermaient doucement, une sensation de fatigue l'envahis. Il tomba sur le ventre, un oeil encore ouvert, il tendait sa main vers Astrid, sa tête heurta le sol poussiéreux, il s'endormit, plus aucune sensation de stress plus rien... Il savait qu'Astrid n'était pas normal et il savait que sa vie ne serait plus comme avant... Passé sa vie en prison à cause d'une fillette, c'est vraiment trop bête, songea-t-il une dernière fois.



IV- 1, 2, 3, qui est derrière toi ?


    Pseudo : Ekzy
    Comment avez-vous trouvé ce forum ? Sur google.
    Avez-vous des suggestions pour l’améliorer ? Bien sûr que non, ce forum envoie bien trop d'ondes positive pour changer la moindre chose...
    Avez-vous des remarques à faire ? [code validé ♥]  
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Astrid Age : 31
Humeur : Changeante.

Astrid


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message posté le Ven 8 Juin 2012 - 22:53 dans Re: une Vengeance, une Stratégie, une Folie ?
• • • •
« Petite couleur ayant toujours une idée en tête, toi qui calcule tout ce que tu entreprends, Astrid va te peindre en VERT ! »
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Ekzael Age : 30

Ekzael


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message posté le Sam 9 Juin 2012 - 14:49 dans Re: une Vengeance, une Stratégie, une Folie ?
• • • •
« Petite couleur ayant toujours une idée en tête, toi qui calcule tout ce que tu entreprends, Astrid va te peindre en VERT ! »

"Passé sa vie en prison à cause d'une fillette, c'est vraiment trop bête et que voulais dire cette histoire de couleur ?"

Ruines Arc-en-ciel

Ekzael apparue dans un endroit surprenant, son premier réflexe était de toussé, la balle dans son épaule le faisait un peu souffrir, il releva son buste toujours assis sur le sol, il essuya ses yeux et il en croyait pas ses pupilles : le temps était beau, le soleil était presque aveuglant, il était assis sur du béton, des ruines l'entouraient. Il se releva lentement sa main contre sa blessure. Ekzael regarda son bras, une marque y était apparue, il était surpris, il ne se souvenait pas avoir fait ce tatouage, il commençait du début de son coude pour se finir au poignet de son bras droit, il était en forme de spiral tournant autour de son bras en plus il était de couleur vert. Le jeune homme avait tout oublié de la fillette, de la police, de ses "amies" il s'en préoccupait plus, la seule chose qui voulait savoir c'était où il était !? Il échafaudait plusieurs hypothèses ; était-il sous dose de morphine, peut-être bien qu'il était plus dans ce monde ou alors rêvait-il ? Tout ça avait l'air totalement pathétique. Dans tous les cas il le saura. Ekzael se frotta le front, il se baissa pour reprendre son masque pour ensuite le mettre sur son visage, il prit son sac qu'il déposa sur ses épaules, un soupir douloureux sortit finement de sa bouche. Il réfléchissais à mille et une choses, à peine s'arrêta-il sur le bout d'une petite colline il vit plusieurs endroit peut-être intéressant, il posa sa main sur son front pour voir un peu plus clair. Ce monde avait l'air petit, vraiment petit, il s'assit sur le sol, de sa poche il prit un bout de papier et commença a en faire un plan, jamais il ne s'affranchira dans ce monde s'il n'avait pas de point de repère. Une fois finis il se releva, il vit un petit sentier sur sa gauche il décida d'y marcher. Ekzael verra bien où cela le mènera.

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Astrid Age : 31
Humeur : Changeante.

Astrid


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message posté le Dim 10 Juin 2012 - 12:11 dans Re: une Vengeance, une Stratégie, une Folie ?
• • • •
Très jolie fiche, bien détaillée et tout c'est cool ! Par contre, il faudra faire attention aux fautes dans les RP, hein ? Mais je te fais confiance ^^

Validé VERT !
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message posté le dans Re: une Vengeance, une Stratégie, une Folie ?
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