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La guerre, cette insouciance humaine.

Ellio Age : 27

Ellio


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message posté le Dim 4 Nov 2012 - 0:02 dans La guerre, cette insouciance humaine.
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I- 1, 2, 3, viens donc avec moi.

    Prénom et/ou pseudo : Ellio
    Âge : vingt-cinq ans.
    Origines : franco-allemande.
    Arrivée : 1942.
    Manie, habitude :
    Marque : Épaule droite jusqu'au poignet droit - Serpent
    Groupe : ?


II- 4, 5, 6, je suis ta hantise.

Ellio est assez grand pour son âge, avec son mètre soixante-dix-huit et ses soixante-six kilos. Son physique est particulier du fait qu'il est albinos, ses yeux sont rouges. Un rouge plutôt pâle, mais qui rappelle tout de même la couleur du sang et semble délicat, avec des pupilles plus foncée que la normale. Ce qui est sûr, c'est que ce type d'individus, on en voit pas souvent en son temps. Quant à ses cheveux, ils sont blancs, un blanc presque neige, avec ce petit teint grisâtre au niveau des racines de sa chevelure qui encadre son visage et tombe sur sa nuque, sur un visage frêle et insouciant. D'ailleurs sa peau est particulièrement pâle, vue le temps qu'il passe à éviter le soleil pour éviter d'attraper un cancer. Et puis, il y a ce qui fait la fierté du jeune homme, l'uniforme, ça lui donne un orgueil, cet uniforme gris aux couleurs sombres, soulever d'une chemise blanche et de cette cravate noire, lui confère le pouvoir et il s'en sert, certes, pour les bonnes causes de l'Allemagne nazis, il est serviable envers sa patrie, malgré le fait qu'il n'accepte guère de porter le képis, ça gratte et il n'aime pas cela, alors parfois on l'engueule mais,à chaque fois il refuse de se soumettre aux caprices de ses supérieurs, se disant différent des autres, se disant presque plus intelligent que le Führer... Presque.


Sinon sa musculature est fine, sculpté avec finesse, il est résistant, il le sait, vue le nombre de coups qu'il sait prit dans la face à la Luftwaffe et à chaque fois il se relevait sans trop de difficultés et continuait son chemin presque indemne. Mais malgré son petit côté rebelle Ellio est sympa, presque mâture, faut bien dire qu'il lui reste du chemin à faire même s'il le renie, il se lie facilement d'amitié avec les personnes, tant que ceux-ci ne servent pas la patrie adverse. Et quand il a le temps, il joue, pas à n'importe quel jeux, non, aux jeux de hasards ou de réflexion comme le Poker ou le Stratego, il n'est pas très bon joueur, il peut rapidement s'énerver s'il perd ou si son jeu est mauvais en fait ça pourrait le rendre extrêmement agressif si des choses sont miser mais, il garde tout de même à l'esprit qu'il doit donner le bon exemple aux "inférieur" qui le précèderont si celui-ci venait à tomber au combat et il s'en doute, il y succombera, si ce n'est pas sous le feu de l'ennemie se sera sous la folie, la guerre est une insouciance humaine, qui vous retire de la réalité et qui vous rend insouciant de vos actes, des actes qui vous font perdre la raison.


III- 7, 8, 9, sort vite de ton œuf.

1918. Le onzième jour du onzième mois, à la huitième heure, retentissent les clairons du cessez-le-feu. L'Allemagne, vaincue, dépose les armes à genoux devant la France et ses alliés. Au même moment, en Prussie, Ellio voit le jour dans une petite maisonnette aux aspects délabré, aux murs fracasser et au toit troué, la lumière blafarde de ce lundi de novembre au ciel grisâtre fait déjà plisser les yeux du petit, né de l'union d'un allemand et d'une française, celui-ci est leur premier enfant et est bercer par les récits des mythes Outre-Rhin. La petite enfance de l'albinos se déroule plutôt bien, malgré les craintes qu'il a envers le soleil, sa peau blanchâtre est, certes très douce mais, d'une extrême fragilité. Plusieurs années passent, Ellio à sept ans, il devient grand-frère de la petite Ewa. Quelques jours après la naissance de la dernière, le père des deux enfants, libéré de ses engagements militaire envers l'Allemagne, achète une petite ferme en Autriche, tout en parvenant à faire vivre sa petite famille sans réel soucis. Tout se passe bien jusqu'à la fausse couche de leur mère en 1932, elle s'en sortira mais, demeura affaiblie. Celle-ci toujours en contact avec sa langue maternel, le français, elle l’apprend à Ellio et celui-ci va rapidement intégrer les bases grammaticales et la syntaxe de la langue, cela lui permet de poursuivre ses études dans une école française, sans difficulté majeures. Au lycée, Ellio est un jeune adolescent de 15 ans, travailleur mais pas particulièrement doué dans les matières scientifiques il gravit néanmoins les niveaux sans trop d'obstacles. Un an après l'avènement d'un homme, du nom d'Adolf Hitler, le jeune adolescent entre à l'école des Officiers de la Luftwaffe de Stuttgart, en Autriche.


Quatre années d'instructions studieuses passent. Le jeune élève-officier, s'il ne présente pas une aptitude particulièrement extraordinaire, fait preuve de toute sa volonté et maintient un niveau honorable. Il quitte Stuttgart en 36, diplôme en main. Ses yeux de jeune adultes s'ouvrent pour la première fois, sur une Allemagne nazifiée. Jeune officier, il se laisse attirer et emporter par les discours flamboyants du Führer. Depuis toujours désireux de redorer le blason allemand et de conquérir ses lettres de noblesse, il est plein d'une fougue inconsciente et son grade récent lui fait plus gonfler la poitrine qu'autre chose. Mais, il est loin de se douter que dans quatre années le monde s'écroulera dans un déluge de feu, d'acier, de haine et de violence. Le premier septembre 1939, à l'aube d'une fraîche journée, l'officier se réveille, il entend parler du Plan Blanc, une attaque offensive devant être efficace et rapide déclenché contre la Pologne. C'est la nouvelle machine de guerre allemande, la Blitzkrieg, un bataillon aérien ayant vu le jour l'aube même de cette attaque. Celui-ci n'y participe pas, en tout cas, pas dans le ciel mais sur le sol, au commande d'une troupe depuis la frontière polonaise. Après l'invasion de la Pologne, Ellio prend part à la campagne en France : le 10 mai 1940, il franchit les cimes des Ardennes situées à la frontière Franco-Belge, en tête de l'attaque allemande. C'est là qu'il obtient sa première victoire, lors de la prise du Pays. Lorsque la France est vaincue, il reste en Normandie et prépare avec d'autre officier de son rang des plans ingénieux pour l'aviation allemande et pouvoir mettre à genoux la Grande Bretagne.


La bataille d'Angleterre est le fruit de nombreuses pertes dans les rangs allemands et c'est aussi le début de la désillusion de notre officier, s'en est là un véritable échec. Il passe la plupart de son temps à se lier d'amitié avec des pilotes autour d'un verre de Schnaps pour qu'ensuite, près de la moitié de ses connaissances sombrent dans la Manche aussi facilement que l'Europe est tombé dans le Chaos total, Ellio se sent de plus en plus mal, rien de ce qu'il fait ne fonctionne, il passe ses nuits, quand il n'a rien à faire, à boire un petit verre de whisky tout en se commémorant les vieux souvenirs, le regret de cet homme comme tant d'autre, d'avoir pris place à la guerre sans la moindre réflexion. Plusieurs jours passent quant, enfin, une première victoire arrive aux oreilles du jeune homme et puis, plusieurs suivront, de quoi redonner le moral à toute une armée, rapidement, les succès s'enchaînent dans l'aviation, certes, avec quelques échecs mais ils seront toujours rattraper. C'est alors que vint le jour où Ellio est décoré d'une croix de fer, ce jour-là, sa vie bascule pour la deuxième fois, sans même son avis on le dirige hors du danger de la Normandie pour se retrouver sur le front russe en 1941. L'Urss... Le cauchemar de tout soldat allemand. Il doit diriger une petite troupe de dix-sept soldats, tous ont déjà vécu les frais de la puissance russes et des froids hivernal allant de sept la journée à -36 degrés la nuit sauf Ellio lui qui n'a jamais tué, lui qui n'a jamais passer une nuit sur le sol russe, lui qui se demande vraiment si sa place est ici... Comme tant d'autres.


Le soir, l'officier écrit ce qu'il a vécu dans un petit carnet de note :
"Les batailles s'en suivent, je suis toujours caché dans un petit coin sombre évitant les rayons du soleil, je ne peux me permettre d'avoir un cancer, surtout maintenant, j'ai les yeux braquer sur-le-champ de bataille, à entendre malgré moi les tirs des armes, les gémissements des blessées ou de ceux qui quittent notre monde, les bruits du métal qui s'entre-choc, des explosions décimant la plupart de nos rangs et je peux continuer la liste si l'envie me prend mais, je ne peux pas détailler cela, je ne sais plus quoi dire... C'est si horrible, il n'y a pas de mot pour décrire ce que je vois... Le 22 janvier 1942, la bataille de Moscou est finie, on a réussi à anéantir les Russes qui erraient dans les froides rues de la capitale, où sang et neige ne font plus qu'un, mais malgré cette victoire, personnes n'est soulagé, y compris moi, je ressens ce vide, cette chaleur qui me manque tant, les amis qu'ont osent plus se faire par peur de les perdre et de pleurer sur leur corps couvert de sang, il y a ce seul mot dans la bouche de tous « Mais pourquoi moi ? » pour ensuite s'allonger la nuit, à songer à ce qu'on ferait s'il n'y avait pas eu cette maudite guerre ou même à ce qu'on ferait plus tard... Si on survie..."


Avant qu'il ne referme le carnet et qu'il s'endorme, c'était toujours la même chose, il écrit ce qu'il vit, il se sait chanceux, il ne va que très rarement au milieu des batailles de pars, pars son rang de lieutenant-officier mais, surtout par sa maladie. Puis, un jour tout bascule a nouveau, il entre son couteau dans le ventre d'une femme par réflexe, à cause de cette peur, cette satanée peur de mourir, il l'a vu surgir de nulle part et sans hésitation il l'a poignardé, comme on lui avait appris à Stuttgart, il tient le manche de son arme en regardant les yeux de la personne qui perd la vie petit à petit, il est quasiment paralysé avant qu'il ne lâche l'arme et que le corps tombe par terre, il tremble-t-elle une feuille morte balayer par le vent, son teint est devenue encore plus blanc que d'habitude, il regarde ses mains, pleine de sang, pour la première fois de sa vie il vient de tuer. Une larme traverse vite fait la joue de l'officier, il se racle la gorge avant de se laisser glisser contre un mur. Il pose sa tête contre le mur en regardant ce ciel nuageux en arrêtant pas de murmurer les mêmes paroles « Pardonne moi Dieu, je n'ai pas voulu la tuer... » puis le désespoir l'emporte. Il regarde frénétiquement son p36, il ne sait plus quoi faire quand il voit cette petite fille s'approcher de lui, tout semble s'être arrêté, elle se déplace en fauteuil roulant, comme lui, elle est malade, certes pas de la même façon, mais ils sont tout de même au même niveau, elle s'approche doucement vers Ellio ses yeux tristes regarde les yeux rouges de l'officier, avant qu'elle ne s'arrête devant lui, il n'a pas la force de lui crier de partir, de fuir avant qu'un obus leur tombe sur la tête, il ne sait plus quoi faire.

« Bonjour petite couleur perdue… Astrid est là, Astrid est venue te sauver, n’aie plus peur… Astrid est seule aussi, veux-tu jouer avec Astrid ? »

Il lève sa tête d'une extrême lenteur, il regarde un instant les crayons que tient la jeune fille et sans réfléchir il lui dit oui, comme pour se pardonner de son acte atroce qu'il vient de faire mais il sait que cela n'est pas suffisant pour ce faire pardonner, il regarde une nouvelle fois le corps de la femme qui se trouve seulement à quelques centimètres de la gamine, les crayons tombent et roulent jusqu'à ce s'arrêter sur le flanc gauche de la morte, Astrid se met à chanter.

« Astrid choisit une couleur, Astrid choisit une couleur !

De quelle couleur va-t-elle te peindre ?
Elle va te peindre en ROUGE ! Il regarde le cadavre.
Rouge passion, rouge colère...
Elle va te peindre en ORANGE ! Il prend le fusil de sa ceinture.
Orange, centre de l'univers...
Elle va te peindre en JAUNE ! Il arme le chien.
Tu seras heureux à jamais...
Elle va te peindre en VERT ! Il avale une grande bouffer d'air.
Vert, la chance te guidera mais...
Elle va te peindre en BLEU ! Il pose le p36 sur sa tempe.
Peur dans les plaines abyssales...
Elle va te peindre en VIOLET ! Ses yeux se ferment doucement.
Tes souvenirs te feront mal...
Elle va te peindre en INDIGO ! Il appuye sur la détente.
Ta folie tu ne pourras que craindre...
De quelle couleur va-t-elle te peindre ? » *Clic*

L'officier lâche un soupire et murmure faiblement « merde » avant de s'écrouler et de s'endormir, comme bercer par cette chanson.


IV- 1, 2, 3, qui est derrière toi ?

    Pseudo : Ellio.
    Comment avez-vous trouvé ce forum ? Google.
    Avez-vous des suggestions pour l’améliorer ? Non.
    Avez-vous des remarques à faire ? [code validé ♥]
    Je dois bien rajouter que je ne suis pas particulièrement fier de ma présentation mais surtout d'avoir été absent aussi longtemps La guerre, cette insouciance humaine.  4119040989

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Astrid Age : 31
Humeur : Changeante.

Astrid


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message posté le Dim 4 Nov 2012 - 21:31 dans Re: La guerre, cette insouciance humaine.
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« Toi qui regardait le monde de haut sans comprendre, toi qui vient de tomber de ton piédestal et de réaliser l'horreur de la guerre, toi qui a fait couler le sang pour la première fois, Astrid va te peindre en ORANGE ! »
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Ellio Age : 27

Ellio


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message posté le Lun 5 Nov 2012 - 20:15 dans Re: La guerre, cette insouciance humaine.
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Clair de lune, dans les ruines arc-en-ciel, dans ce lieu, quelqu'un dort, le dos contre le sol, bras et jambes écarté, un fusil dans sa main droite entre-ouverte, un petit filament de bave sort de sa bouche, il se tortille jusqu'à relever son buste, lâchant son arme il essuie ses yeux et lâche un bâillement, s'offre à lui, des ruines ressemblant à l'architecture grecque, un sol dallé abîmer, il prend une grande inspiration et se lève avec quelques difficultés, le jeune homme s'étire jusqu'à entendre le craquement de sa colonne vertébrale, il jette un regard autour de lui, à droite, à gauche, derrière et devant, il se baisse pour reprendre son fusil et le ranger à sa ceinture.

- Je suis crevé... Murmura-t-il.

Il continue à regarder ses alentours, il voit un pilier, il s'y approche jusqu'à mettre son dos contre celui-ci et se laisser glisser, les fesses sur le sol, le dos contre le mur le visage regardant ce ciel de nuit, un ciel chaleureux, rien à avoir avec la Russie, ce froid inexistant fait allusion à la Normandie, il y repense, ses pensées sont sereines pour le moment, l'officier se rappelle encore des paroles de la fillette croisée auparavant« Toi qui regardais le monde de haut sans comprendre, toi qui viens de tomber de ton piédestal et de réaliser l'horreur de la guerre, toi qui as fait couler le sang pour la première fois, Astrid va te peindre en ORANGE ! ». Il la comprend cette phrase sauf avec cette couleur orange, de toute façon, il est fatigué il ne se tortura pas avec toutes ses questions, qu'est-ce qui fait ici ? Il ne sait pas. Où il est ? Encore moins. Ellio peut se croire mort, mais c'est trop beau pour être l'enfer, il regarde ses mains couvertes de sang, il soupire et relance un regard au ciel, les étoiles illuminent son visage avant qu'il ne ferme les yeux quelques minutes.

Quand il se relève il essuie l'unique larme qui a coulé le long de sa joue, retire sa vareuse qu'il pose sur son épaule, Ellio se met à marcher devant lui, en suivant son instinct de soldat, comme on luit à appris à Luftwaffe, il avance dans le noir, en repensant aux évènements passés, à mettre de l'ordre dans son esprit, à essayer de répondre aux questions sans réponses, sa main toujours contre son fusil, prêt à dégainer et menacer le moindre soldat ennemi. Il ne le sait pas encore mais, il ne reverra plus jamais l'horreur de cette guerre, ses officiers, ses amis... Et sa sœur Ewa à qui il lui avait promis de revenir après la guerre, il n'y pense pas, il n'y pensera pas d'ailleurs, on annoncera sa mort, disparue, emporter par les vents de la Russie, t-elle un oiseau ayant perdu son chemin...





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Astrid Age : 31
Humeur : Changeante.

Astrid


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message posté le Lun 5 Nov 2012 - 21:14 dans Re: La guerre, cette insouciance humaine.
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Très jolie fiche, par contre n'hésites pas à mettre plus de points parce qu'avec toutes les virgules j'ai plus de souffle après avoir lu tes paragraphes xD D'accord ? Il faut faire plus de coupures, sinon on respire pas ^^

Validé ORANGE ! (enfin xD)

Amuse-toi bien parmi nous, gentil (GENTIL J'AI DIT) Ellio ♥
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message posté le dans Re: La guerre, cette insouciance humaine.
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