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Allez chante fort ton chagrin sonore. Chante encore jusqu’à ce que t’es mort.

Ben Humeur : Quelque peu tendu.

Ben


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message posté le Lun 9 Avr 2012 - 17:33 dans Allez chante fort ton chagrin sonore. Chante encore jusqu’à ce que t’es mort.
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« Tout au long de la vie qui pique,
On prend des beignes »


Prénom: Benjamin
Surnom: Ben
Âge: 13 ans
Origine: Pays de Galles
Arrivée: 2024
Manie, habitude: Tripoter ses Tamagotchis accrochés à sa ceinture lorsqu’il est nerveux.
Marque : Nuque - Un baiser
Groupe: Bleu

« Tout au long d’la vie qui pique,
On veut s’évader »


Ben a peur. Du monde, dehors, des gens et de ce qu’ils vont penser de lui. Les sorties le terrorise. Chaque fois les regards pèsent sur son petit corps. Que vont-ils penser, que vont-ils dirent, vont-ils se moquer? Beaucoup trop de stress pour lui. A chaque fois il a l’impression que son cœur va exploser dans sa poitrine.

Il stress un peu tout le temps, un peu pour presque rien aussi, Ben. Chaque gestes, quand il est en présence d’autres personnes, le fait trembler. Chaque fois qu’il dit quelque chose de sa voix pas très forte, et que ça amène le silence dans une conversation qui s’était instaurer sans lui. En fait il n’est tranquille que quand il est seul, enfermé dans son monde de jeux vidéos et de mangas.
Il ne sait vraiment pas ce qu’il ferait sans ça. Les mangas lui ont permis d’apprendre, ou de croire du moins, comment agir normalement, sans recevoir de regards ou de reproches. Leurs histoires et les jeux le distrayait quand tout allait mal, quand il était si triste qu’il aurait bien pu en crever.

Ben c’est encore un enfant. Il a arrêté de grandir à un moment, il ne sait plus quand. Il s’était inventé un monde où s’enfermer, et maintenant il a été enfermé dans un monde. Et ça lui va, de vivre comme ça. Il ne se voit vivre que comme ça.

Il veut bien essayer de se lier aux autres, mais ça aussi lui fait peur. Le plus souvent il préfère rester seul, à s’occuper de ses Tamagotchis. Il aime parcourir le monde d’Astrid, et à plus de facilité à s’approcher des créatures que des autres couleurs. Mais par dessus tout, il aime rêver.

Ben est assez petit, chétif. On a l’impression en le voyant qu’il pourrait s’envoler dans le moindre coup de vent. Il est pas fort, n’a pas d’équilibre non plus. Si quelqu’un veut se battre avec lui un jour, alors il gagnerait sans soucis. Ben c’est un châtain aux yeux bruns. Il est mignon, c’est encore un gamin. Joues rondes, grands yeux, petit front. Petites mains aussi, aux doigts tout fins. Il avait la peau toute rose, comme celle d’un bébé. Mais depuis elle a un peu fanée. Ça tend maintenant plus vers le blanc, tout blanc.

Ben met des sous-pulls fins et par-dessus des sweats épais, le plus souvent aux manches courtes. Et des pantalons larges, qu’il doit toujours attacher avec une ceinture. Il lui arrive parfois de mettre des barrettes, pour soulever les cheveux qu’il a devant les yeux.

« Tout au long d’la vie, c’est sûr,
On s’abîme le cœur »


Benjamin était le second fils de la famille, le second bonheur de ses parents. Jusque là tout allait bien. Lui était un bébé, agissait comme tous les bébés, et on agissait avec lui comme avec tous les bébés. Dale, son frère de cinq ans son ainé, était encore un adorable gamin; qui faisait bien des bêtises, mais comme tous les enfants de son âge. Après ça s’est mit à se gâter. Les deux garçons grandissaient lentement, et la situation empirait dans le même temps. Dave perturbait le bon fonctionnement du cours déjà en primaire, et Benjamin semblait ne pas vouloir se socialiser. Les parents prenant le cas de l’ainé comme plus grave, laissèrent le cadet de coté, pensant que ça s’arrangerait avec le temps. Oui, que ce ne soit qu’une affaire de temps avant que tout ne redevienne normal. Alors même qu’ils avaient à gronder Dale pour toutes ses bêtises qui devenaient de plus en plus nombreuses et sérieuses, ils ne faisaient plus attention au plus petit et à sa santé décidément bien fragile. Ben tombait très souvent malade, semblant presque inviter les microbes dans son corps, leur préparant l’endroit le plus confortable pour eux et le moins pour lui, et de les y laisser aussi longtemps qu’ils le décidaient. Sa famille s’y était habituée et le bordait en prenant sa température et lui préparant ses médicaments avec une grande lassitude. Seulement quand il eu quatre ans un mal différent le rongeât de l’intérieur. Sa température avait soudainement beaucoup trop augmenté et ne semblait pas vouloir redescendre les jours suivant. L’enfant suait à grosses goutes, se tortillait constamment, et gémissait, son corps semblant en feu. Ce sont ses grands-parents qui ont prit la décision de l’emmener à l’hôpital, ses parents toujours trop occupés avec Dale. A l’hôpital enfin sa santé finit par revenir, après plus d’une semaine encore de cette fièvre brulante. Mais son corps enfin à température normale, refusait tout. Benjamin ne répondait pas quand on lui parlait, quand on le touchait. Semblait comme dans un état second. Ses yeux mi-clos, lointain, ne regardant rien. Sa bouche qui ne voulait plus s’ouvrir, ni pour parler, ni pour se nourrir. Si bien qu’il fallu le mettre sur perfusion. Son corps ne répondait plus à rien, ne bougeait plus. Les infirmiers s’occupaient de lui comme d’un cadavre, ou comme les légumes, les comateux de l’étage du dessus. A cet événement ses parents ne s’occupèrent alors plus de son frère qui pouvait ainsi faire ses bêtises à sa guise. Ils faisaient les cent pas, se tordaient les mains, pleuraient, effrayé par la vie de leur fils qui semblait s’échappé. Après deux semaines de cet état lointain, Ben revint à lui, comme s’il revenait d’un voyage. Son corps était faible, ses petits muscles semblaient avoir complètement disparus. Chaque mouvement lui arrachait un effort et une douleur. Il se remit à manger, bien qu’au début il dut garder la perfusion en permanence, et ne pouvait manger de consistant que des yaourts. L’expérience d’après « coma » le rendait inquiet. Les murs si blanc de l’hôpital. Trop blanc pour lui. Devoir être assisté pour tout. Avoir ce tube qui le nourrissait encore en grande partie lui rentrer dans le bras, ce qui lui donnait envie de vomir quand il le regardait. Avoir une poche sous la couverture pour faire ses besoins car il n‘avait pas assez de force pour se lever et aller aux toilettes. Les visages fatigués de ses parents. Les visages passifs des infirmiers et médecins, qui demandaient toujours comment ça allait sans s’adresser à lui. C’était un cauchemar. Cet endroit lui faisait peur. Ce qu’il voyait, entendait, sentait. Pour lui c’était ça l’enfer dont parlaient tant les gens. Mais pour aller en enfer il fallait être mort, et il lui semblait qu’il était vivant, moins qu’avant, mais vivant quand même. L’enfer ne pouvait pas être pire. Il ne dormait plus. Ne pouvait se décider si l’endroit était plus effrayant de nuit ou de journée. Et puis tous les patients se bousculant les uns après les autres, dans le second lit de sa chambre. Ils partaient tous très rapidement. Bientôt il fut là depuis un mois. Il pensait être enfermé pour toujours, pleurait, tout le temps. Surement ne pourrait-il jamais partir. C’était quelque chose de pire que l’enfer après tout. A la fin du deuxième mois, son corps tout tremblant mais tenant enfin debout eu le droit de rentrer chez lui. Jamais il n’avait autant apprécié sa maison. Il ne voulait plus quitter sa chambre, retrouvant les douces couettes de son lit, son papier-peint jaune-orangé avec des banderoles de moutons sautant par-dessus de barrières, et tout ses jouets. Tout lui avait tellement manqué. Il en profita comme jamais, se réveillant enfin de l‘horrible cauchemar qu‘il venait de vivre. Ses parents, eux, semblaient avoir perdus toute énergie. Le matin, le soir, ils avaient toujours les yeux fatigués. Et Dale qui avait été complètement lâché avait lui profité de sa liberté. Il fut plus infernal que jamais. Plus rien ne semblait pouvoir l’arrêter. Mais pour Ben, à ce moment, ça n’avait aucune importance. Le sentiment de grand bonheur qu’il connu en rentrant chez lui, pourtant, ne dura pas aussi longtemps qu’il l’avait voulu. L’autre prison, l’école, le rappelait. Il aurait préféré rester chez lui pour toujours mais ne pouvait décidemment rien n’y faire. L’école reprit et se fut pire encore qu’avant.

« Le jour on m’colle à l’école
Et… Je vais au petit collège
Tout ce que le maître a dans sa tête
On me le mettra
Au bout d’un moment on s’ennui »


Il n’avait jamais aimé l’école, ni même juste sortir de chez lui. Rencontrer des personnes, devoir leur parler alors qu’il n’en avait pas envie. Lui, il était mieux à l’intérieur. Il était mieux à jouer tout seul dans sa chambre. Mais toujours on l’obligeait à sortir. Quand il sortait il se sentait mal. Si mal. Tout lui faisait peur. Les autres enfants se moquaient bien de lui, jouant sur cette peur de tout. Ben ne disait rien. Ni aux professeurs ni à ses parents. Le jour où les adultes l’apprirent fut quand on le retrouva enfermé dans un placard à balais, à l’école. Ils essayèrent de l’aider, lui firent voir un psy. « Il faut t’imposer, combattre tes peurs. Il faut leur prouver que tu existe, apprendre à dire non. Il faut apprendre à te défendre, ne plus te laisser faire. Il faut que tu te fasse des amis, ce n’est pas bon de rester seul. » qu’on lui répétait, inlassablement. Ces mots là Benjamin les connaissaient bientôt par cœur. Mais jamais il n’en fit son train de vie. Chaque jours qui passaient, à l’inverse, son cas empirait. Il se renfermait de plus en plus sur lui-même. A l’école il s’imposait encore moins que ce qu’il avait put faire, n’écoutait plus les cours, ne faisait plus ses devoirs. Chez lui il restait le plus possible seul dans sa chambre. Les matins où sa mère le réveillait pour qu’il se prépare à sortir il se plaignait de maux de ventre, de mal de crânes. Et sa peur ainsi que son mal être étaient si grand que bientôt ses maladies inventées devenaient vrais. Ben voulait avoir mal. Que son corps souffre. Qu’il ait une maladie si terrible qu’il ne pourrait même plus se lever de son lit. Mais pas une maladie trop grave pour aller à l’hôpital, il ne voulait plus jamais aller à l’hôpital. Sa mère cédait de plus en plus à le laisser dans son lit. Certains matins elle ne prenait même plus la peine de le réveiller, trop fatiguée elle-même. Ben arrêtât complètement d’aller à l’école à l’âge de huit ans, après un absentéisme trop important ce qui le fit être viré. Au début un professeur particulier venait à la maison. Une dépense de plus pour la famille. Dale avait lui treize ans et sombrait déjà dans une forme de délinquance. Leurs parents ne savaient plus que faire. Leurs deux fils semblait perdus. Le professeur vint donner ses cours pendant un an. Puis il se résigna, son élève refusant catégoriquement de lui donner de son attention. La mère choisi d’arrêter de travailler et de devenir elle-même le professeur de son second fils, les enfants de l’âge de Ben n’ayant pas le droit d’arrêter leur scolarité aux yeux de la loi. Elle faisait tout pour que les services sociaux ne prennent pas son enfant, jusqu’à faire elle-même les contrôles que l’état leur donnait pour être sur que le niveau de Ben était correct et qu’il ne prenait pas de retard. L’enfant se coupait complètement du monde extérieur, ne sortant plus. Il restait toute la journée dans sa chambre, n’y sortant qu’à l’heure des repas, tenant maigre compagnie à sa mère qui semblait vieillir de plusieurs années chaque jours. L’ambiance à la maison était désastreuse, bien loin de celle des deux jeunes parents, leur enfant de cinq ans, turbulent mais adorable, et du bébé silencieux dans leurs bras, qu’on pouvait encore voir sur de vieilles photos. Les parents semblaient maintenant porter toute la misère du monde sur leurs épaules. La père rentrait le soir, le dos courbé, embrassait vaguement sa femme, et s’affalait mollement devant la télé. Il regardait les images défiler mais semblait n’y prêter aucune attention. La mère pouvait rester assise pendant des heures à regarder de vieux albums photos. On aurait dit qu’elle ne savait plus quoi faire quand elle finissait le ménage et la cuisine. Comme si sa vie n’était utile qu’à ça. Belle déchéance pour une famille qui semblait être au comble du bonheur il y a si peu d’années encore. Le cas Dale était celui qui arrivait encore et toujours à empirer. On ne savait plus ce qu’il faisait de ses journées, évidemment il n’était pas à l’école, et ne revenait pas tous les soirs. Pour Benjamin, tout ça n’avait plus d’importance. Il s’enfermait dans un monde à part, fait de jeux, et reniait le monde extérieur, comme le faisait son père devant la télé et sa mère devant ses albums de famille. Il fallait se rattacher à quelque chose, coute que coute. Ben commandait des jeux vidéos et des mangas. Il lui en fallait toujours plus. Ses parents lui demandèrent d’arrêter au débuts, mais n’avaient juste plus la force de s’imposer. Benjamin ne vivait plus que pour ce monde lui venant le plus souvent du japon. Il alla jusqu’à apprendre le japonais pour acheter des jeux et des mangas directement dans leur langue d’origine. Il pensait que ça pourrait l’aider. Il s’imaginait un monde dehors différent de ce qu’il avait connu, inspiré par la façon de vivre à la japonaise. Et était heureux comme ça. Dans son monde devenu japonais. Il avait trois Tamagochis qu’il prenait comme animaux de compagnie, et tout le reste qui lui semblait suffisant pour vivre.

« Voyez le bonheur comme il passe
Allons voir ce qui le remplace »


Quand les parents s’en allaient Benjamin s’en rendait à peine compte. Juste un mot posé sur la table quand il allait chercher à manger dans la cuisine, sa couverture qui le suivait comme un bouclier à chaque fois qu’il sortait de sa chambre. Ben avait maintenant treize ans, et était plus encré dans son monde que jamais. S’il avait vu des psychologues, ceux-ci aurait constaté un état consternant. Le voilà complètement déconnecté de la réalité. Car les jeux vidéos et les mangas, même s’ils restent sur le style de vie japonais, et parfois inculques quelques morales, n’étaient pas suffisant pour grandir, et encore moins pour murir. Dans la tête de Ben, rien n’avait beaucoup évolué depuis le primaire. La seule chose qui pouvait le faire un peu sortir de cette enfance, était les yaois sur lesquels il tombait de temps en temps sur les sites de lecture en ligne. C’était au premier yaoi qu’il lisait que l’idée qu’un couple amoureux d’un garçon et d’une fille, comme lui avait apprit les shojos mangas, n’était pas le seul genre d’amour qui pouvait exister. Cette découverte l’avait laissé perplexe. Pendant un bon moment il s’était tenu à l’écart de tout yaois voulant même en oublier leur existence. Mais étrangement, il était aussi attiré par ces mangas. Curiosité face à cette nouveauté. Curiosité face à cette nouvelle possibilité. Rapidement il laissait les shojos mangas au profit des yaois. L’amour entre filles et garçons sortant peu à peu de son monde. Malgré tout, encore trop jeune, il évitait le plus possible les scènes sortant des simples bisous et câlins. Il avait déjà vu plus, mais c’était encore trop pour lui à ce moment. Il ne voulait juste pas savoir ce qu’il se passait après. D’un autre coté, sa curiosité lui faisait ce demander comment ça devait être. Tomber amoureux. Embrasser quelqu’un. C’était souvent expliqué dans ses lectures, mais il tombait régulièrement sur des versions différentes et ne savait pas à laquelle se fier.

Il était tranquille dans sa chambre, toujours sur ses lectures. Sa bibliothèque pleine à craquer de mangas. Il en avait tellement qu’il devait en laisser pas mal à même le sol, ne pouvant plus les ranger autre part. En bas il entendit la porte claquer, et des rires monter l’escalier. Surement Dale, avec des amis. Il les entendit s’arrêter dans le couloir, juste face à la porte de sa chambre. Une impression désagréable. Son frère ouvrit la porte sans lui demander s’il avait le droit d’entrer. Il était majeure maintenant et ses fréquentations rarement plus jeunes. Deux filles et trois garçons avec lui. Certains puaient la fumée de cigarette, mais Ben, peu habitué, ne reconnaissait pas l’odeur, la qualifiant juste de mauvaise. Ils le regardait tous en souriant, les filles en pouffant. Dale fit les présentations « Voici Ben le monstre de foire qui me sert de frère! Ça fait des années qu’il est enfermé dans cette chambre et qu’il en sort plus que pour bouffer et pisser! ». Benjamin, en fait, ne connaissait pas son frère, ne reconnaissant pas toujours sa voix quand il l’entendait, oubliant parfois son visage. Il se fichait un peu d’avoir un frère. Ce jour là il aurait aimé ne pas en avoir. Ils étaient entrés, avaient franchis le palier, pénétrés son monde. S’il avait eu une vague envie de s’ouvrir aux autres encore, cette pensée venait de s’envoler. Comment osaient-ils? Pour se moquer de lui en plus. Son frère venait de le pousser, il tombait dans les bras de sa couverture, toujours là pour le sauver. Un des garçons prit le manga qu’il lisait jusque là pendant que les autres riaient et lui lançaient des insultes. Il tourna l’attention des autres dessus. Un yaoi. Nouveaux rires, encore plus fort. On le traitait de pédé, il ne comprenait pas, ne connaissait pas ce mot. Il avait peur. Peur de ces intrus, de ce qui lui semblait être des monstres. Il ne comprenait pas la moitié de ce qu’ils disaient mais était terroriser par leurs rires. L’un des garçons se pencha vers lui, il tourna la tête, les yeux écarquillés. Leurs visages étaient très près l’un de l’autre. Des années. Des années qu’il n’avait plus de contact humain. Et puis des lèvres. Sur les siennes. Juste un court instant, juste un contact. Mais c’était déjà trop pour lui. Ses joues virèrent au rouge, et il n’eu pas besoin d’entendre pour comprendre ce qu’ils disaient de lui. Une envie de vomir. Envie de fuir. Ils lui faisaient trop mal. L’embrasser juste pour se foutre de sa gueule. Pourquoi pensait-il qu’il y avait de l’espoir dans les gens déjà? Il se leva, quitta sa chambre en courant, bousculant l’une des filles au passage. Il commença à descendre les escaliers, pieds nus. Puis glissa. Et tout devint noir. Noir désespoir.

« On voyait le vieux monde s’en allant
Et venir à nous des nouveautés
La paix, l’amour et la liberté
Oh oh oh rêveur, on était rêveur »


Il fait noir, on ne voit rien. Puis du blanc. Un petit être tout blanc qui s’approche. Une petite fille en fauteuil roulant. Son visage fait mal à Ben. Face à ces yeux baissés, il se demande si son mal-être est seulement justifié. Elle lui fait de la peine, alors même qu’il ne la connais pas. Puis elle parle, d’une voix faible.

« Bonjour petite couleur perdue… Astrid est là, Astrid est venue te sauver, n’aie plus peur… Astrid est seule aussi, veux-tu jouer avec Astrid ? »

Jouer. Jouer pour le sauver? Le sauver de cet enfer, et aller jouer. Pour toujours? Mais comment pourrait-il… Ne plus avoir peur? La fille sort des crayons de couleurs. Sept en tout. Un d’eux tombe. Puis un autre. Il doit répondre là? Un troisième. Ne plus avoir peur… Et jouer avec elle. Quatre. C’est le temps qu’il a pour choisir, ces crayons qui tombe? Cinq. Jouer.

« Oui, je veux jouer avec toi… Astrid? »

Elle relève la tête, et puis sourit. C’était le bon choix, n’est-ce pas? Puis elle chante. Et sa voix semble un peu moins triste.

« Astrid choisit une couleur, Astrid choisit une couleur !
De quelle couleur va-t-elle te peindre ?
Elle va te peindre en ROUGE !
Rouge passion, rouge colère…
Elle va te peindre en ORANGE !
Orange, centre de l’univers…
Elle va te peindre en JAUNE !
Tu seras heureux à jamais…
Elle va te peindre en VERT !
Vert, la chance te guidera mais…
Elle va te peindre en BLEU !
Peur dans les plaines abyssales…
Elle va te peindre en VIOLET !
Tes souvenirs te feront mal…
Elle va te peindre en INDIGO !
Ta folie tu ne pourras que craindre…
De quelle couleur va-t-elle te peindre ? »

Ben ne comprend pas vraiment. Les couleurs qu’elle énumères, sont les mêmes que celles de ses crayons c‘est tout ce qu‘il voit. Mais, étrangement, quelque part en lui, il sait que c’est important. Il se demande où il va atterrir après ça. Se dit que de toute façon tout ne peut être que mieux que de là d’où il vient. Il a fermé les yeux et sans sous sa main, pendu à sa ceinture, ses trois Tamagotchis. Evidemment, il ne s’en sépare jamais. Et ils sont toujours là. Ça lui fait plaisir. Il se dit qu’il n’a pas à avoir peur: ils sont là avec lui, il quitte son ancien monde, et va jouer avec Astrid. Il se demande comment ça va être.

« Tout au long d’la vie qui serre,
On s’égratigne »


Pseudo: Chabus
Venu: Iris m’en a ouvert les portes.
Suggestions: Tcha-tcha-tcha!
Remarques: [code validé ♥], à ce qu’on dit.
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Astrid Age : 31
Humeur : Changeante.

Astrid


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message posté le Lun 9 Avr 2012 - 22:12 dans Re: Allez chante fort ton chagrin sonore. Chante encore jusqu’à ce que t’es mort.
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« Petite couleur envers laquelle le monde s'est montré si cruel, Astrid va te peindre en BLEU ! »
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Ben Humeur : Quelque peu tendu.

Ben


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message posté le Lun 9 Avr 2012 - 23:02 dans Re: Allez chante fort ton chagrin sonore. Chante encore jusqu’à ce que t’es mort.
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« Le monde change de peau
Sera-t-il laid ou bien beau
Couvert de couleur peinture
Ou de vert nature? »


Ben se réveilla sur un plateau arc-en-ciel. Toutes ces couleurs lui firent d’abord mal aux yeux. Il se rappelait avoir entendu Astrid dire que sa couleur était le bleu. Il était une couleur maintenant? Il regarda tout autour. Il était dans des sortes de ruines. Il reste un moment assit, complètement dépaysé. Puis fini, après un moment, par se lever et commencer à visiter. Cet endroit lui semblait merveilleux. Tellement plus beau que l’endroit où il avait vécu! Tellement de couleurs, partout… Ben frotta sa nuque et senti quelque chose qui en ressortait un peu. Comme une croute, mais en encore plus fin. Il en fit le contour. Cette croute semblait avec une forme défini, mais il n’arrivait pas à deviner quoi. Il laissa tomber son bras le long de son corps, abandonnant ce détail pour le moment. Il se dirigea vers la foret, apercevant un instant avant de s’y engouffrer, un volcan au loin. Un volcan. Première fois qu’il en voyait un. Il irait bien voir de plus près plus tard!
Tout un monde différent… Un monde nouveau. Un monde plus agréable, il l’espère. En tout cas sa vue est plus agréable. Là, c’est sur, il ne resterait pas toute la vie enfermé dans sa chambre.

« Le monde change de peau
Roudoudou et berlingot
Sera-t-il doux et sucré
Comme la liberté? »

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Astrid Age : 31
Humeur : Changeante.

Astrid


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message posté le Lun 9 Avr 2012 - 23:15 dans Re: Allez chante fort ton chagrin sonore. Chante encore jusqu’à ce que t’es mort.
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JE T'AAAAAAAAAIIIIIIIIIME !! *vlam*

Euh. Bienvenue mon chou ♥ Ta fiche est toute choupie ♥ Je vais te manger(faut pas m'écouter, je suis fatiguée ='D)

Fiche validée BLEU !

Amuse-toi bien parmi nous, petit Ben ~
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message posté le dans Re: Allez chante fort ton chagrin sonore. Chante encore jusqu’à ce que t’es mort.
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