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Before my Heart explodes ▬ Nemo

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message posté le Sam 22 Déc 2012 - 22:01 dans Before my Heart explodes ▬ Nemo
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Présentation de Nemo
« and now i'm deafened by your silence »


I- 1, 2, 3, viens donc avec moi.


Prénom et/ou pseudo : Nemo

Âge : 16 ans

Origines : Anglais jusqu'au bout des ongles.

Arrivée : 2015

Manie, habitude : Déchirer ce qui lui tombe sous la main quand il réfléchit.

Marque : Un cadran d'horloge à l'emplacement du coeur

Groupe : Vert.




II- 4, 5, 6, je suis ta hantise.

Il pleut. Rien de bien méchant. Une petite bruine, qui parfume la terre, dépose des gouttelettes cristallines sur l'herbe. Tu t'avances, doucement, sans hâte. L'eau qui te caresse la joue ne te gêne pas, au contraire, tu l'accueilles avec reconnaissance. Comme si elle pouvait tout effacer. Comme si elle pouvait effacer ces ténèbres qui occultent tes yeux couleur d'encre. Tes cheveux, ailes de corbeau, en bataille, se désordonnent un peu plus tandis que tu passes ta main dedans, faisant tomber les quelques perles aqueuses qui s'y étaient nichées. Ton port est altier, fier, tes mouvements sont nonchalants, mais pas dépourvus d'une élégance. Et pourtant, tu t'en fiches. Ton regard vide de toute expression se pose sur le paysage sans vraiment le voir, rencontre le visage de personnes inconnues, pressées de se mettre à l'abri mais tu y prêtes à peine attention. Tes yeux parcourent le ciel, la terre, la mer, ils croient chercher mais ils ne trouvent rien. Et ils ne savent même pas ce qu'ils cherchent.

Alors tu souris. Tu mets un pied devant l'autre, tu fais un pas. Tu cours à toute vitesse, tu dévales la colline en riant comme un enfant et tu t'arrêtes. Le même sourire livide et simpliste étire toujours tes lèvres. Les autres vont et viennent, vaquant à leurs occupations respectives. Toi, l'adolescent discret et délavé, tu les observes avec avidité, ces personnes qui t'ignorent. Pourtant, tu le sais déjà, tu ne les envies même plus. Tu as passé déjà tant de temps sous ces cieux drapés de blancs, tu as vu déjà tant de nuages passer sans l'envie ni le besoin d'avoir quelqu'un à tes côtés que tu as déjà oublié ce que c'était.

Alors, encore une fois, tu souris et tu reprends ta marche, tes longues jambes s'appliquant à avancer sans but précis. Tu marches, tu cours, tu sautes, tu erres, tu t'arrêtes et lèves les yeux vers le ciel qui continue à déverser son chagrin sur toi. Puis, tes lèvres cessent de s'étirer et tu te laisses happer par une réflexion. Distant, aérien, tu te contentes d'observer les autres sans ciller. Tu n'es ni froid, ni chaleureux, ni amical, ni asocial, ni laid, ni beau, ni franc, ni mythomane, ni optimiste, ni pessimiste. Tu es juste toi. Quand on te demande si ça va, tu réponds "Oui ..." mais ton regard est déjà ailleurs, tes pensées aussi. On t'oublie si facilement, toi, si fade, si transparent. Mais tu as appris à l'apprivoiser, cette solitude infinie qui est la tienne, tu t'es accoutumé à cette existence inexistante.

Une pomme tombe, roule par terre. Les autres ne la voient pas, mais toi, tu la ramasses, tu l'essuies. Tu la regardes, tu veux la garder avec toi, mais elle glisse, retombe à nouveau. Alors tu la ramasses encore et tu te remets à marcher. La pomme, c'est la vie, l'amour, c'est la guerre. Tu continues à explorer ce qui t'entoure, serrant ta pomme contre toi. Alors s'offre à toi la vision d'un monde coloré, des couleurs vives, incroyables, qui fusent dans tous les sens, t'entourent. Tu veux les toucher, tu veux les saisir, mais elles se dérobent à ton toucher. Tu veux leur parler, tu veux les écouter, mais leur silence est assourdissant et ta voix n'est qu'un murmure perdu dans le vent. Et soudain, c'est le noir.

Tu t'assois, tu t'affales, tu pleures ce que tu as perdu et la pomme t'échappe, roule, tombe, coule. Toi, tu te jettes à l'eau, mais tu te noies. Et dans cette profonde plongée, tu vois le ciel s'obscurcir, avant de disparaître, tandis que les vagues te malmènent, que le courant t'emporte. L'eau, fouet glacé, te cingle le visage, le souffle te manque, mais tu continues, parce que tu cherches toujours ta pomme. Tu tends tes mains vers les abysses et tes doigts effleurent la peau si rouge et tentatrice de ton fruit. Tu prends appui sur les rochers et tu remontes, blessé, détruit. Mais tu t'en soucies peu, puisque tu as ta pomme.

Tu ne peux plus marcher, tu ne peux plus voir, tu ne peux plus parler, tu ne peux plus entendre. Pourtant, tu la sens, là, devant toi. Cette vie que tu cherches, que tu aimerais tant avoir, mais qui semble ne pas t'être destinée. Tu souris, comme sourirait un enfant malade, condamné. Tu amènes le fruit à ta bouche, tu trembles légèrement, alors tu le sers plus fort alors que tes dents se posent sur sa surface lisse. Tu as peur de l'entailler. Si peur que tu trembles de plus en plus.

Il y a plusieurs fins à cette histoire, mais tu ne t'en souviens plus. Peut-être l'as-tu dévorée ? Peut-être l'as-tu lâchée ? Mais ce que tu sais, c'est que tu veux vivre.





III- 7, 8, 9, sort vite de ton œuf.

Quoique tu dises. Quoi que tu fasses. Toujours. Elles te rattraperont toujours. Les conséquences de tes actes. Même quand tu essayes de ne pas t'impliquer. Toujours. Même en te retirant dans un coin, quelqu'un viendra t'en extirper. Même si tu cours et que tu t'enfuis, quelqu'un finira par te rattraper.

Qu'est-ce que ça fait de s'appeler "personne" ? Parce que Nemo n'est pas le prénom d'un adorable poisson-clown. C'est le prénom de quelqu'un qui n'existe déjà plus. Nemo : contraction de ne hemo (« pas un homme »), hemo étant la forme archaïque de homo (« être humain, homme »).

Ta famille, c'était le foyer, le refuge. Tu te souviens vaguement d'un sourire doux, ta mère, et d'une odeur de tabac, ton père. Tu te rappelles à peine de ton enfance. Le matin, tu te levais, tu te préparais, tu allais à la maternelle, puis à l'école. Tu sais que c'était le même bâtiment, tu sais qu'il était joli. Mais tu ne saurais dire où elle était, de quelle couleur resplendissaient les murs, parce que ça te suffisait de savoir que tu y allais et qu'elle était jolie. Et puis tu t'asseyais sur la petite chaise de bois, tu sortais tes affaires et tu attendais, tu attendais sagement que le cours commence. Tu n'écoutais pas les conversations tant qu'on ne te parlait pas, et quand on s'adressait à toi, tu faisais des réponses évasives, parce que tu es perdu dans le néant. Le néant, c'est ta tête, qui te semble déjà trop lourde à porter. Pourtant, tu l'aimes bien, parce que tu peux mettre plein de choses dedans.

Par exemple, tu aimais beaucoup y mettre de la musique, parce que tu pensais qu'elle aimait la musique aussi. Alors toutes les nuits, la même boîte à musique résonnait dans ta chambre et quand tu rentrais, tes doigts allaient courir sur le piano du salon, emplissant ta maison de ses sons mélodieux.

Et puis, un jour, tu t'es vu, devant un piano. Un océan de personnes levait les yeux vers toi. Tu rougissais un peu, parce que tu n'avais pas l'habitude d'avoir autant de regards posés pour toi. Mais sans hésitation, tes deux mains se posèrent sur le grand piano et tu t'assis. Tu t'immergeas instantanément dans un univers de noir et de blanc, où chaque note jouée sur le clavier immaculée résonnait dans la salle, s'ajoutant à la mélodie que tu construisais, que tu bâtissais au fur et à mesure que la sueur perlait, note après note. Noir, blanc. Ta vie défile sur le grand piano. L'école te semble bien loin, à toi qui te tiens debout sur cette scène.

La passion grandissait, te gagnait, t'envahissait et te possédait corps et âme, un peu plus à chaque son produit par tes doigts qui semblaient danser sur ce grand clavier. Le son t'intensifie alors que les spectateurs t'écoutent silencieusement, presque religieusement. Cette mélodie, tu veux la rendre belle, encore plus belle, tu veux qu'elle brille, tu veux qu'elle s'inscrive dans la mémoire des gens. Pourvu que les secondes soient des heures, pour que tu puisses jouer encore un peu, un tout petit peu. Pour que ta musique touche le coeur des gens. Pour qu'elle leur rappelle que tu as un jour existé.

Ton voeu fut exaucé. Mais pas dans les circonstances que tu pensais. Les autres, ils te jalousaient, ils médisaient sur toi. C'était toujours le même refrain, n'est-ce pas ? "Ouais, t'as vu, Nemo, il va encore louper le prochain contrôle !" "Bah, c'est normal, monsieur est une star, il peut pas faire comme tout le monde, hein !" Mais toi, tu te taisais et tu souriais. Ce léger sourire, livide, pâle, fantomatique. Un sourire déjà mort et des yeux qui appelaient à l'aide.

Tu te souviens de cette fille, Nemo ? Elle est arrivée dans ta classe en 3e, c'était une nouvelle. Est-ce qu'elle n'était pas mignonne, avec ses longs cheveux châtains, ses yeux de jade et son sourire si lumineux ? Est-ce qu'elle n'était pas gentille, à venir te voir dès que tu étais seul ? Est-ce qu'elle n'était pas généreuse de prendre pour toi les cours que tu manquais ? Elle venait à chacun de tes concerts. Elle était là, à chaque fois, avec le même sourire. C'était la seule qui se comportait normalement avec toi. La seule qui riait de tes notes parfois mauvaises, avant d'en exhiber une encore plus catastrophique avec un air triomphant. La seule qui, lorsque tu déclinais une invitation, au lieu d'aller parler derrière ton dos, compatissait et te plaignait, parce que ça devait être dur de ne pas avoir un moment à toi. La seule qui venait te voir quand tu étais malade. La seule qui te défendait, aussi.

Tu l'as aimé, n'est-ce pas ? Elle aussi, elle t'a aimé. Elle te l'a dit d'ailleurs. La neige tombait ce jour-là, où un doux manteau blanc recouvrait le monde, l'enveloppait dans une ouate blanche toute cotonneuse. On aurait envie de s'y laisser tomber. C'est ce que tu as fait, d'ailleurs. Mais pas parce que la neige t'attirait, non.

Blanc. Tout était blanc. Tu pouvais entendre quelques bips lointains. Tu t'es réveillé à l'hôpital., Nemo. Tu n'avais pas compris pourquoi. Et puis, on te l'a expliqué. Ça a été dur, non ? D'apprendre que tu avais une anomalie cardiaque depuis ta naissance. Le sourire et le ton compassé du médecin n'ont pas suffi à te rassurer, pas plus que son "C'est un miracle que vous ayez pu survivre jusqu'à maintenant ...". Arythmie. Un mot bien barbare pour désigner ce problème. Il y avait tachycardie aussi, si on voulait être plus précis.

Il ne pouvait qu'accepter et se taire. Il n'a pas eu le choix. Alors voilà. Il enchaîna traitement sur traitement. Les seules couleurs qui venaient trancher avec le blanc aveuglant de l’hôpital, c'étaient ces médicaments multicolores que tu avalais à longueur de journée. Parce que tes parents, ils refusaient que tu te fasses opérer. Les chances de survie n'étant pas maximales, ils ne voulaient pas prendre le risque. Alors tu te taisais encore, tu souriais, avant d'avaler tes médicaments.

Alors au début, ce n'était pas si mal. Tu recevais des cartes, des cadeaux, on t'envoyait même les cours. Ça venait parfois même de personnes que tu ne connaissais pas, de camarades à qui tu n'avais jamais parlé. Même si tu te doutais que ça devait être par pure pitié ou un projet de classe, ça te faisait plaisir.

Tu n'avais pas beaucoup de visites non plus. Tes parents, plusieurs fois par semaine. Et cette fille. Un peu gênée. Elle te parlait, elle apportait des livres, elle dessinait. Mais tu pouvais lire la pitié et le malaise profond de celle qui te faisait face, à chaque fois. Les visites s'espacèrent, se raréfièrent, avant de cesser complètement. En quelques mois, c'est comme si tu n'avais jamais existé à leurs yeux. Tu étais sorti du monde et il était resté plein, comme un oeuf. Alors tu es devenu spectateur. Tu les regardais, derrière ta paroi de verre, tu leur souriais et parfois, tu parlais. Mais rien de tout ça ne les atteignait. Tu as confié ta peine et ton chagrin aux nuages qui passaient, au vent qui soufflait, pour qu'ils les emportent. Mais malgré tous ces voeux et tous ces souhaits, aucun dieu ne t'a jamais répondu. Ce n'était pas faute d'avoir essayé pourtant.

Et épuisé, tu finis par t'affaler sur ton lit. Le clair de lune te fait une peau si blanche qu'on croirait voir tes os à travers et ton sourire hanté par le désespoir donne l'impression que tu vas te dissoudre, partir en fumée si on essaye de t'atteindre. Tes yeux noirs si profonds mi-clos, tu attends la mort.

Ce n'est pas la mort qui est venue. C'est une petite fille. Une petite fille aux yeux tristes, à l'air doux. Peut-être que ton regard est comme celui-ci. Et pourtant, cette fillette a l'air si jeune à côté de toi ... Et sept crayons de couleurs apparurent de nulle part, dans la main de la petite fille. Tu ne sais pas pourquoi, mais ces couleurs t'attirent, comme la lumière attire le papillon. Et lorsqu'elle murmure « Bonjour petite couleur perdue… Astrid est là, Astrid est venue te sauver, n’aie plus peur… Astrid est seule aussi, veux-tu jouer avec Astrid ? » de sa voix irréelle, c'est presque hypnotisé que tu te redresses et acquiesce, fasciné par ces teintes qui avaient presque déserté ta vie.

« Astrid choisit une couleur, Astrid choisit une couleur !
De quelle couleur va-t-elle te peindre ?
Elle va te peindre en ROUGE !
Rouge passion, rouge colère…
Elle va te peindre en ORANGE !
Orange, centre de l’univers…
Elle va te peindre en JAUNE !
Tu seras heureux à jamais…
Elle va te peindre en VERT !
Vert, la chance te guidera mais…
Elle va te peindre en BLEU !
Peur dans les plaines abyssales…
Elle va te peindre en VIOLET !
Tes souvenirs te feront mal…
Elle va te peindre en INDIGO !
Ta folie tu ne pourras que craindre…
De quelle couleur va-t-elle te peindre ? »

Oui ... de quelle couleur te peindras-t-elle, toi qui es si décoloré, toi qui n'existes pas ?




IV- 1, 2, 3, qui est derrière toi ?


Pseudo : Insomnia, j'ai 16 ans et je suis une fille. D'autres questions ? 8D /SBAFF/

Comment avez-vous trouvé ce forum ? Totalement par hasard 8D /PAN/

Avez-vous des suggestions pour l’améliorer ? Rien qui ne me vienne à l'esprit pour le moment owo

Avez-vous des remarques à faire ? [code validé ♥]




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Astrid Age : 30
Humeur : Changeante.

Astrid


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message posté le Sam 22 Déc 2012 - 23:15 dans Re: Before my Heart explodes ▬ Nemo
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« Toi qui n'existe plus, toi qui devient translucide au fur et à mesure que passent les heures, Astrid va t'aider à trouver le sens de ta vie... Et elle a décidé de te peindre en VERT ! »
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Invité Invité

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message posté le Dim 23 Déc 2012 - 18:59 dans Re: Before my Heart explodes ▬ Nemo
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« Toi qui n'existe plus, toi qui devient translucide au fur et à mesure que passent les heures, Astrid va t'aider à trouver le sens de ta vie... Et elle a décidé de te peindre en VERT ! »

Tu sembles boire ses paroles, fasciné, les yeux brillant d'une lueur nouvelle. Qui était donc cette fillette qui parvenait à lire en toi comme dans un livre ouvert, qui était donc cette enfant qui lui offrait cette couleur qui avait déserté sa vie ? Vert, pour toi, c'est le renouveau, c'est l'espoir. Vert, c'est la chance, c'est le hasard. Vert, c'est la maladie, c'est la mort. Vert, c'est toi. Tu fermes les yeux, comme apaisé et tu te laisses aller.

Tes yeux se rouvrent doucement pour embrasser un nouveau paysage. Contraste avec le blanc immaculé de ta chambre d'hôpital, s'offre à toi un monde de couleurs où le rouge audacieux craché par un volcan tente de conquérir l'azur du ciel, où une forêt couleur de vie flirte avec une ville multicolore. Pendant un instant, tu ressembles à un enfant le soir de Noël. Sur ton visage pâle, l'émerveillement se dispute avec une joie indicible. Tout ce dont tu as rêvé ces dernières années est là, devant toi. Tu as peur que le paysage ne se dissipe, tel un nuage qui se délite avec la brise. Tu te lèves et tu avances, hésitant. Tu ne veux pas te réveiller. Pas encore. Même si c'est peut-être une illusion. Même si c'est peut-être une hallucination.

Tu fais encore un pas, puis un autre, te délectant du spectacle qui abreuve tes yeux. Tes jambes, encore incertaines de la direction à prendre, finissent par accélérer leurs mouvements. Et tu t'élances en riant, oubliant toute inquiétude, toute désillusion pour t'abandonner à la joie de l'instant présent.
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Astrid Age : 30
Humeur : Changeante.

Astrid


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message posté le Dim 23 Déc 2012 - 21:05 dans Re: Before my Heart explodes ▬ Nemo
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Toi là. J'aime ta fiche. Vraiment beaucoup beaucoup. Elle m'a très beaucoup émue alors voilà. ♥️

Validé VERT !

Amuse-toi bien sur True Colors Before my Heart explodes ▬ Nemo 3346312211
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message posté le dans Re: Before my Heart explodes ▬ Nemo
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